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Nos médecins sont mal formés ?

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  • Nos médecins sont mal formés ?

    Les spécialistes tirent la sonnette d’alarme : Nos médecins sont mal formés.

    Longtemps considérées comme des études prestigieuses, les sciences médicales connaissent aujourd’hui un certain déclin.

    Etre médecin et exercer ce métier noble et prestigieux a toujours fait rêver les Algériens. C’est ainsi qu’après l’Indépendance, des vagues de bacheliers se sont succédé à la faculté d’Alger et par la suite aux autres facultés de médecine créées un peu partout à travers le pays à partir des années 1970 et qui sont au nombre de 10 actuellement. Si, au début, la formation dispensée aux étudiants était de qualité, ce n’est plus le cas aujourd’hui de l’avis même des spécialistes.

    Les sciences médicales ne semblent pas épargnées par la désorganisation et le déclin qui affectent l’université algérienne d’une manière générale.


    Compétence, éthique, rigueur et humanisme qui étaient auparavant les critères exigés, ne semblent pas réunis aujourd’hui chez bon nombre d’étudiants en médecine aujourd’hui.

    Ce constat est loin d’être un jugement superficiel puisqu’il est dressé et fait par les spécialistes et les experts de la santé et les étudiants eux-mêmes. Réunis lors du 9e forum sur la formation continue des médecins généralistes, organisé au Palais des expositions d’Alger les 14, 15 et 16 octobre derniers, de nombreux spécialistes ont fait un état des lieux de l’enseignement des sciences médicales en Algérie.

    Selon certains, les programmes sont jugés aujourd’hui révolus et ne prennent pas en considération les évolutions enregistrées dans le domaine.

    La réforme initiée est, certes, incontournable, car le nombre d’étudiants connaît une augmentation significative et continue, mais elle s’est faite au détriment de la qualité de l’enseignement. Pour parer au plus pressé, les initiateurs de la réforme ont ramené le cursus du médecin de 7 à 6 ans (la nouvelle réforme a rétabli l’ancienne formule).

    Boussaâd Meradj, un des tout premiers chirurgiens algériens après l’Indépendance et membre de l’Académie française de chirurgie, a déclaré dans sa communication au premier jour du séminaire qu’«il n’arrivait pas à comprendre le maintien des mêmes programmes depuis les années 1970 dans une profession en permanente évolution et progression».


    Quelques étudiants interrogés sur cette question avouent qu’«il existe des lacunes au niveau de la conception des programmes d’enseignement, et la qualité des études dispensées actuellement aux étudiants laisse à désirer».

    Des mouvements de protestation déclenchés par les étudiants pour demander l’amélioration des programmes ont bien eu lieu dans plusieurs facultés du pays. Le plus important reste peut-être celui qu’a vécu l’université de Tizi Ouzou, l’an dernier lorsque des futurs médecins ont protesté contre la «médiocrité» des programmes et la politique de «laisser-aller» caractérisant le système d’évaluation et des examens.


    - InfoSoir

  • #2
    ils ont raison: ca va mal!
    mais ils ont tort: ce n'est pas une question de programmes qui sont actualisés..on etudiat pas le sida il y'a 10 ans maintenat il est dans programmen c'est les derniers therapeutiques et methodes diagnostiques(meme inexistantes en algerie) qui sont presentées aux etudiants

    le probleme est ailleurs..le probleme est dans cette phrase bien simple "la medecine s'apprend pres du lit du malade"..or ce n'est plus le csa et depuis longtemps en algerie...un etudiant en medecine peut tres facilment passer 7 ans avoir son diplome sans avoir jamais "touché"un malade il n'ya pas assez de mise en condition reelle d'exercice au profit d'etudiants..ils ne savent pas comment osculter, comme percuter , comme chercher tel ou tel signe ..ils peuvent te parler de la difference entre un cancer de la prostate et un adenome de la prostate et de leur consistance au touché ...mais qui a reelment effectué un touché rectal?? un etudiant peut vous parler de la difference entre un souffle au foyer mitral ou un souffle aortique..mais les a t'il deja entendu??..LE PROBLEME EST LA..et c'est la faute a la politique du nombre...pourquoi tant d'etudiants en medecine alors qu'on tant de medecins en chjomage??....OR QU4ON SAIT PERTINAMENNT qu' il n'ya pas assez de service et de "lits" dans les centres hospitalo universitaires pour que les etudiants "apprenent" l'art medical correctement..

    la solution viendrait de bloquer l'acces aux etudes medicales aux capacités reelles de formations des hopitaux(chu) et non aux nombres de places d'amphi a la faculté..parce qu'on devient medecin au lit du malade comme je l'ai dit plus haut
    « Puis-je rendre ma vie
    Semblable à une flûte de roseau
    Simple et droite
    Et toute remplie de musique »

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    • #3
      le probleme est ailleurs..le probleme est dans cette phrase bien simple "la medecine s'apprend pres du lit du malade"..or ce n'est plus le csa et depuis longtemps en algerie...
      Ca a vraiment changé alors. Je me souviens justement que les étudiants en médecine étaient très tôt placés en situation pratique. Et d'ailleurs, c'était un plus par rapport aux étudiants formés en Europe qui ne font leurs premiers stages qu'à partir de la cinquième année je crois.
      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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      • #4
        C'est pareil pour nos ingénieurs, qui font 5 ans de théorie et presque "zéro" pratique :22:

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