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La crise qui décime les petites et moyennes entreprises aura au moins pour avantage de les faire mieux connaître en France, espère Grégoire Sentilhes, président de la société de gestion Aurel NextStage et expert consulté par le gouvernement.
Au-delà des mesures ponctuelles annoncées par le gouvernement pour venir en aide aux PME, il souhaite une prise de conscience durable qui se traduise notamment par une réorientation de l'épargne vers le financement de l'économie, seul moyen selon lui de résister à l'émergence de nouvelles puissances ou tout simplement au voisin allemand.
"Il y a un an, notre écho dans les médias était nul. Aujourd'hui, parce qu'il y la crise, parce que les PME partent comme des fétus de paille, on se demande ce qui se passe sur le fond et on voit apparaître des faiblesses qu'on avait en amont", explique Grégoire Sentilhes, qui préside par ailleurs les Journées des Entrepreneurs dont la prochaine édition aura lieu en novembre.
La crise financière a amené les banques bien souvent à fermer le robinet du crédit, privant d'oxygène les entreprises les moins dotées en fonds propres. En réaction, le gouvernement a annoncé diverses mesures dont la principale est l'octroi de 22 milliards d'euros de prêts par le transfert temporaire d'épargne réglementée ou via la banque publique Oséo.
Les banques recapitalisées par des fonds publics se voient parallèlement contraintes d'augmenter leurs crédits aux particuliers et aux entreprises.
UNE CRISE D'UNE VIOLENCE ABSOLUE
Dans un entretien à Reuters, Grégoire Sentilhes se félicite de ces mesures mais veut aller plus loin pour assurer la pérennité du financement des PME et permettre leur développement.
"Nous vivons une crise d'une violence absolue, il est vital que les engagements pris par les banques soient effectivement tenus mais on ne change pas la culture comme cela", dit-il.
PARIS (Reuters) / Suite...
Au-delà des mesures ponctuelles annoncées par le gouvernement pour venir en aide aux PME, il souhaite une prise de conscience durable qui se traduise notamment par une réorientation de l'épargne vers le financement de l'économie, seul moyen selon lui de résister à l'émergence de nouvelles puissances ou tout simplement au voisin allemand.
"Il y a un an, notre écho dans les médias était nul. Aujourd'hui, parce qu'il y la crise, parce que les PME partent comme des fétus de paille, on se demande ce qui se passe sur le fond et on voit apparaître des faiblesses qu'on avait en amont", explique Grégoire Sentilhes, qui préside par ailleurs les Journées des Entrepreneurs dont la prochaine édition aura lieu en novembre.
La crise financière a amené les banques bien souvent à fermer le robinet du crédit, privant d'oxygène les entreprises les moins dotées en fonds propres. En réaction, le gouvernement a annoncé diverses mesures dont la principale est l'octroi de 22 milliards d'euros de prêts par le transfert temporaire d'épargne réglementée ou via la banque publique Oséo.
Les banques recapitalisées par des fonds publics se voient parallèlement contraintes d'augmenter leurs crédits aux particuliers et aux entreprises.
UNE CRISE D'UNE VIOLENCE ABSOLUE
Dans un entretien à Reuters, Grégoire Sentilhes se félicite de ces mesures mais veut aller plus loin pour assurer la pérennité du financement des PME et permettre leur développement.
"Nous vivons une crise d'une violence absolue, il est vital que les engagements pris par les banques soient effectivement tenus mais on ne change pas la culture comme cela", dit-il.
PARIS (Reuters) / Suite...