Tweet
L'UNICEF craint une épidémie de choléra, le Sénégal appelle l'Union africaine à une réunion d'urgence et les États-Unis dépêchent sur place la secrétaire d'État adjointe aux Affaires africaines.»
L'UNICEF craint que les dizaines de milliers de réfugiés près de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, soient frappés par une épidémie de choléra et de rougeole.
L'organisation onusienne est dans l'attente de matériel d'assainissement et de traitement d'eau.
Avec l'aide du programme mondial pour l'alimentation, l'UNICEF distribuera vendredi des biscuits et des médicaments à environ 24 000 déplacés qui se trouvent à Kibati, à 15 km de Goma.
Selon l'UNICEF, il y aurait de 40 à 50 000 déplacés regroupés à Kibati et à Goma.
Quant au Comité international de la Croix-Rouge, il juge la situation humanitaire de « catastrophique ».
Sur le plan politique, le gouvernement sénégalais a lancé « un appel solennel » à l'Union africaine pour qu'elle se réunisse « d'urgence » au sujet des affrontements entre la rébellion et l'armée en République démocratique du Congo.
Dakar invite les rebelles à « cesser les hostilités et à intégrer le processus de réconciliation nationale », selon un communiqué du gouvernement.
Par ailleurs, la secrétaire d'État adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, est attendue vendredi à Goma dans le cadre d'une tournée dans la région. Jeudi, elle avait rencontré à Kinshasa le président congolais Joseph Kabila. Par la suite, elle se rendra au Rwanda et en Ouganda.
Retour au calme
Selon des sources diplomatiques et humanitaires, le calme est revenu à Goma vendredi. Il y aurait même une reprise des activités commerciales.
Cependant, quelques tentatives de pillages ont été signalées dans la nuit.
Un porte-parole de l'ONU à New York, Kevin Kennedy, a assuré que « la MONUC [mission de l'ONU en RDC, patrouille la ville ». « C'est la seule force organisée sur place. [...] Elle est à la limite de ses capacités, elle ne peut pas être partout », a-t-il indiqué.
Selon lui, la MONUC, dont l'effectif total est de 17 000 hommes, dispose d'un bataillon d'environ 850 soldats, principalement indiens, appuyés par des unités de soutien à Goma.
En début de semaine, la rébellion menée par le général tutsi congolais déchu Laurent Nkunda a pris le dessus sur l'armée dans l'est de la RDC (ex-Zaïre), arrivant aux abords de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. La rébellion a respecté jeudi la trêve qu'elle avait décrétée mercredi soir.
Des combats opposent depuis le 28 août dans le Nord-Kivu l'armée congolaise aux rebelles.
- Radiocanada
L'UNICEF craint que les dizaines de milliers de réfugiés près de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, soient frappés par une épidémie de choléra et de rougeole.
L'organisation onusienne est dans l'attente de matériel d'assainissement et de traitement d'eau.
Avec l'aide du programme mondial pour l'alimentation, l'UNICEF distribuera vendredi des biscuits et des médicaments à environ 24 000 déplacés qui se trouvent à Kibati, à 15 km de Goma.
Selon l'UNICEF, il y aurait de 40 à 50 000 déplacés regroupés à Kibati et à Goma.
Quant au Comité international de la Croix-Rouge, il juge la situation humanitaire de « catastrophique ».
Sur le plan politique, le gouvernement sénégalais a lancé « un appel solennel » à l'Union africaine pour qu'elle se réunisse « d'urgence » au sujet des affrontements entre la rébellion et l'armée en République démocratique du Congo.
Dakar invite les rebelles à « cesser les hostilités et à intégrer le processus de réconciliation nationale », selon un communiqué du gouvernement.
Par ailleurs, la secrétaire d'État adjointe américaine aux Affaires africaines, Jendayi Frazer, est attendue vendredi à Goma dans le cadre d'une tournée dans la région. Jeudi, elle avait rencontré à Kinshasa le président congolais Joseph Kabila. Par la suite, elle se rendra au Rwanda et en Ouganda.
Retour au calme
Selon des sources diplomatiques et humanitaires, le calme est revenu à Goma vendredi. Il y aurait même une reprise des activités commerciales.
Cependant, quelques tentatives de pillages ont été signalées dans la nuit.
Un porte-parole de l'ONU à New York, Kevin Kennedy, a assuré que « la MONUC [mission de l'ONU en RDC, patrouille la ville ». « C'est la seule force organisée sur place. [...] Elle est à la limite de ses capacités, elle ne peut pas être partout », a-t-il indiqué.
Selon lui, la MONUC, dont l'effectif total est de 17 000 hommes, dispose d'un bataillon d'environ 850 soldats, principalement indiens, appuyés par des unités de soutien à Goma.
En début de semaine, la rébellion menée par le général tutsi congolais déchu Laurent Nkunda a pris le dessus sur l'armée dans l'est de la RDC (ex-Zaïre), arrivant aux abords de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. La rébellion a respecté jeudi la trêve qu'elle avait décrétée mercredi soir.
Des combats opposent depuis le 28 août dans le Nord-Kivu l'armée congolaise aux rebelles.
- Radiocanada