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L'Univers est constitué de 14 % de matière dite traditionnelle dont nous sommes faits, avec ses atomes formés de protons, de neutrons et d'électrons.
Une étape majeure aurait été franchie dans notre compréhension de ce qui compose l'Univers.
Une équipe internationale menée par des physiciens de l'Université de Montréal a effectué une percée qui rendrait possible la détection de matière sombre.
Cette matière, qui représente 86% de l'Univers, est l'un des grands mystères de l'astronomie, au même titre que l'origine de l'Univers ou le fonctionnement des trous noirs.
En collaboration avec le projet PICASSO, l'équipe montréalaise a montré qu'il est possible de distinguer les neutrons des particules alpha en écoutant le bruit qu'ils font en entrant dans un détecteur.
Ces détecteurs de matière sombre sont généralement placés dans des laboratoires souterrains, loin des rayonnements cosmiques et terrestres, comme celui de Sudbury, en Ontario.
Casse-tête d'astrophysiciens
Jusqu'à cette découverte, les particules alpha, produites sur Terre lors de la désintégration d'éléments radioactifs naturels comme l'uranium et le thorium, constituaient une véritable énigme pour les scientifiques.
Le projet PICASSO a permis d'établir que les particules alpha ont un spectre d'énergie similaire aux particules massives de faible interaction (WIMPS) associées à la matière sombre.
Il était cependant difficile d'identifier les rares WIMPS qui traversent la Terre parmi toutes les particules alpha dans les appareils traditionnels.
Cette découverte importante devrait conduire à une amélioration considérable de notre capacité à détecter la matière sombre.
En 2006, une équipe de l'Université de l'Arizona a obtenu les premières preuves concrètes de l'existence de cette matière, en observant une collision entre deux amas de galaxies.
Le concept même de matière sombre est né durant les années 60 lorsque les astronomes ont réalisé que les galaxies comme notre Voie lactée tournaient sur elles-mêmes beaucoup plus vite que leur masse connue ne le permettait. Certains chercheurs ont alors estimé que cela remettait en cause les lois de la gravité, et d'autres ont imaginé l'existence d'une masse encore inconnue présente dans les galaxies.
- Radiocanada
Une étape majeure aurait été franchie dans notre compréhension de ce qui compose l'Univers.
Une équipe internationale menée par des physiciens de l'Université de Montréal a effectué une percée qui rendrait possible la détection de matière sombre.
Cette matière, qui représente 86% de l'Univers, est l'un des grands mystères de l'astronomie, au même titre que l'origine de l'Univers ou le fonctionnement des trous noirs.
En collaboration avec le projet PICASSO, l'équipe montréalaise a montré qu'il est possible de distinguer les neutrons des particules alpha en écoutant le bruit qu'ils font en entrant dans un détecteur.
Ces détecteurs de matière sombre sont généralement placés dans des laboratoires souterrains, loin des rayonnements cosmiques et terrestres, comme celui de Sudbury, en Ontario.
Casse-tête d'astrophysiciens
Jusqu'à cette découverte, les particules alpha, produites sur Terre lors de la désintégration d'éléments radioactifs naturels comme l'uranium et le thorium, constituaient une véritable énigme pour les scientifiques.
Le projet PICASSO a permis d'établir que les particules alpha ont un spectre d'énergie similaire aux particules massives de faible interaction (WIMPS) associées à la matière sombre.
Il était cependant difficile d'identifier les rares WIMPS qui traversent la Terre parmi toutes les particules alpha dans les appareils traditionnels.
Cette découverte importante devrait conduire à une amélioration considérable de notre capacité à détecter la matière sombre.
En 2006, une équipe de l'Université de l'Arizona a obtenu les premières preuves concrètes de l'existence de cette matière, en observant une collision entre deux amas de galaxies.
Le concept même de matière sombre est né durant les années 60 lorsque les astronomes ont réalisé que les galaxies comme notre Voie lactée tournaient sur elles-mêmes beaucoup plus vite que leur masse connue ne le permettait. Certains chercheurs ont alors estimé que cela remettait en cause les lois de la gravité, et d'autres ont imaginé l'existence d'une masse encore inconnue présente dans les galaxies.
- Radiocanada