Il est déjà largement déficitaire : le budget de l’Algérie pour 2009 a été élaboré sur la base d’un baril à 75 dollars - REVELATIONS
Par samir allam , le 01/11/2008 | réactions : 4
A peine adopté par le Parlement, le 23 octobre dernier, à une écrasante majorité, le budget de l'année 2009 est déjà largement déficitaire. La cause ? Selon des informations exclusives recueillies par *************** (www.****************) de source bien informée, le budget de l'Algérie pour l'année prochaine a été en réalité élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 75 dollars et non à 37 dollars, comme inscrit officiellement dans la loi de Finances 2009 soumise aux votes des députes et des sénateurs.
Explication : le budget de l'Etat sera équilibré avec un baril de pétrole supérieur à 75 dollars en glissement annuel. A moins de ce prix, il sera déficitaire et le gouvernement serait alors dans l'obligation de solliciter le fonds de régulation des recettes des hydrocarbures pour équilibrer le budget. Le fonds a déjà été sollicité en 2008 à hauteur de 40 milliards de dollars.
D'ailleurs, au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Algérie milite pour un prix du baril supérieur à 75 dollars. Pour l'Algérie ce seuil constitue un élément non négociable, en dépit des pressions occidentales émanant notamment de Londres et Washington qui souhaitent voir les pays de l'Opep maintenir leur production à un niveau élevé pour favoriser une baisse des prix. Actuellement, le prix moyen du baril se situe aux alentours de 60 dollars. Un prix nettement inférieur aux espérances algériennes.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement algérien élabore un budget sur une base erronée. Avant 2009, les budgets ont été construits sur la base peu réaliste d'un baril à 19 dollars, et ce en dépit des critiques et des réserves émises régulièrement par plusieurs experts et économistes. Dans les pays développés, il existe des mécanismes appelés lois d'exécution du budget. Ils permettent de vérifier si le budget de l'Etat a été réellement exécuté et dans quelles conditions. En Algérie, un tel dispositif n'existe pas, ouvrant la porte à toutes sortes de «dérapages» en matière d'élaboration et d'exécution des budgets de l'Etat.
Par samir allam , le 01/11/2008 | réactions : 4
A peine adopté par le Parlement, le 23 octobre dernier, à une écrasante majorité, le budget de l'année 2009 est déjà largement déficitaire. La cause ? Selon des informations exclusives recueillies par *************** (www.****************) de source bien informée, le budget de l'Algérie pour l'année prochaine a été en réalité élaboré sur la base d'un baril de pétrole à 75 dollars et non à 37 dollars, comme inscrit officiellement dans la loi de Finances 2009 soumise aux votes des députes et des sénateurs.
Explication : le budget de l'Etat sera équilibré avec un baril de pétrole supérieur à 75 dollars en glissement annuel. A moins de ce prix, il sera déficitaire et le gouvernement serait alors dans l'obligation de solliciter le fonds de régulation des recettes des hydrocarbures pour équilibrer le budget. Le fonds a déjà été sollicité en 2008 à hauteur de 40 milliards de dollars.
D'ailleurs, au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Algérie milite pour un prix du baril supérieur à 75 dollars. Pour l'Algérie ce seuil constitue un élément non négociable, en dépit des pressions occidentales émanant notamment de Londres et Washington qui souhaitent voir les pays de l'Opep maintenir leur production à un niveau élevé pour favoriser une baisse des prix. Actuellement, le prix moyen du baril se situe aux alentours de 60 dollars. Un prix nettement inférieur aux espérances algériennes.
Ce n'est pas la première fois que le gouvernement algérien élabore un budget sur une base erronée. Avant 2009, les budgets ont été construits sur la base peu réaliste d'un baril à 19 dollars, et ce en dépit des critiques et des réserves émises régulièrement par plusieurs experts et économistes. Dans les pays développés, il existe des mécanismes appelés lois d'exécution du budget. Ils permettent de vérifier si le budget de l'Etat a été réellement exécuté et dans quelles conditions. En Algérie, un tel dispositif n'existe pas, ouvrant la porte à toutes sortes de «dérapages» en matière d'élaboration et d'exécution des budgets de l'Etat.
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