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Le Kremlin va devoir renflouer les oligarques russes

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  • Le Kremlin va devoir renflouer les oligarques russes

    Ils ont amassé des fortunes colossales grâce aux privatisations sauvages en Russie dans le chaos de la dissolution de l'Union soviétique, et avec le boom pétrolier qui a suivi. Pourtant, les oligarques russes sont maintenant dans la main du Kremlin, qui peut seul décider de les renflouer.

    Mikhail Fridman, un des magnats des années 1990, a fait le premier pas. Vendredi, sa banque privée, Alfa Bank, a demandé 400 millions de dollars de prêts (314 millions d'euros) au gouvernement pour calmer ses créditeurs étrangers.
    A défaut, la banque Alfa devra céder les 44% qu'elle détient dans une des principales sociétés de téléphone portable russes, VimpelCom. Celle-ci a servi de contrepartie pour un emprunt de 2 milliards consentis par un groupe de banques étrangères, dont la Deutsche Bank.
    Toutefois, en échange du renflouement qu'ils demandent au Kremlin, les aventuriers de la finance russe vont devoir céder à l'Etat des parts des sociétés qu'ils ont mis en gage auprès de leurs créditeurs étrangers.
    Le Kremlin ne devrait pas non plus leur faire de cadeau. Le pouvoir russe pourrait profiter de la crise pour remettre la main sur des avoirs qui lui avait échappé dans les années 1990, ce qui augmenterait son emprise sur l'économie.
    Ce serait donc un retour en arrière, annulant les privatisations controversées à l'origine de la fortune de ces oligarques. A l'époque, troquant des prêts au gouvernement contre des actions, les entrepreneurs de la nouvelle économie avaient pris des parts importantes des pétroles d'Etat, et autres aciéries. Ces prêts qui ont alimenté le budget de l'Etat n'ont jamais été remboursés.
    Ces dernières années, les oligarques ont emprunté à leur tour des montants considérables à l'étranger, en hypothéquant des parts de leurs compagnies. Et avec l'effondrement des cours de bourse ces dernières semaines, les prêteurs ont demandé plus de garanties.
    Pour éviter de voir des fleurons industriels passer en des mains étrangères, le gouvernement russe a offert 50 milliards de dollars (39,37 milliards d'euros), par l'intermédiaire de la banque publique VEB, pour les aider à refinancer leurs prêts extérieurs. La banque du développement économique, VEB, a reçu des demandes pour le double de ce montant et commencé à distribuer ses premiers prêts, pour 10 milliards de dollars (7,87 milliards d'euros).
    La banque Alfa de Mikhail Fridman, qui est actionnaire du consortium pétrolier TNK-BP, figure parmi les établissements offrant assez de garanties pour être renflouables. Toutefois, si Alfa ne parvient pas à rembourser son prêt, ses actions iront à l'Etat, estime James Fenkner, directeur de Red Star asset management.
    Les autres grandes fortunes aux abois comprennent Oleg Deripaska, magnat de la métallurgie. Sa compagnie Rusal aurait demandé un prêt public de 4,5 milliards.
    Le gouvernement russe a nié toute tentative de retour à l'économie dirigiste du passé. le premier ministre Vladimir Poutine affirmait mercredi que "l'expansion de la présence du gouvernement dans l'économie est une mesure subie et de nature temporaire".
    Il s'agit seulement de remettre des liquidités dans l'économie pour permettre à ces société et à l'économie russe de continuer à croître, estime pour sa part Ronald Nash, du fond Renaissance Capital.

    Sources : AP




    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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