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Bouteflika évoque un «séisme économique»

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  • Bouteflika évoque un «séisme économique»

    C’est maintenant qu’on réfléchit à l’après-pétrole ?! Heureusement que la crise financière mondiale les a un peu secoué. Ce n’est pas trop tard pour bien faire.
    ______________________________________________
    Bouteflika évoque un «séisme économique»

    Nora Boudeilja
    El-Watan
    01/11/2008

    • «Notre souci majeur est de substituer à la manne pétrolière la valeur ajoutée du travail productif», a souligné le président de la République

    • A long terme, avec un baril à moins de 67 dollars, l'Algérie sera contrainte de puiser dans le Fonds de régulation des recettes afin de rééquilibrer son budget, selon le ministre des Finances.

    L'économie algérienne est â la croisée des chemins. Les choix stratégiques du gouvernement actuel sont décisifs et déterminants pour l'avenir du pays - Le message du président de la République Abdelaziz Bouteflika, adressé hier au peuple, à l’occasion du 54' anniversaire du déclenchement de la révolution du 1" Novembre 1954, sonne comme une prise de conscience sur la nécessité de diversifier l'économie qui a chaviré après la baisse substantielle des cours du baril de pétrole, seul indicateur qui rythme son évolution.

    Nous allons faire face au séisme économique qui se prépare et à ses répliques préjudiciables en premier lieux aux économies faibles des pays en développement', avertit d'emblée le chef de l'Etat en faisant allusion à la crise financier mondiale. Pour le premier magistrat du pays il est temps de réfléchir sérieusement a l'après-pétrole. «Notre souci mineur est de substituer à la manne pétrolière la valeur ajoutée du travail productif sur les plans matériel, intellectuel et technologique, et ce en puisant dans des alternatives à rechercher dans l'agriculture et les industries diverses, notamment les industries de transformation et en accordant davantage d'intérêt aux services et aux autres sources d'énergie autres que les hydrocarbures», a t'il dit. L'Algérie a su tirer sou épingle du jeu dans la crise financière qui secoue les économies les plus performantes du monde grâce aux recettes pétrolières engrangées au moment où les prix de l'or noir atteignaient des seuils records. Le marché du pétrole étant volatile, les prix ont amorcé une tendance baissière qui semble s'installer dans la durée augurant plus d'incertitude et de vulnérabilité pour l'économie nationale. Les économistes ont souvent dénonce sur ce plan une absence totale de visibilité. La mise en place d‘une commission d'évaluation et de suivi chargée de suivre de près les répercussions de la crise financière mondiale sur l'économie nationale installée par le ministère des Finances démontre que l'inquiétude commence à gagner les hautes autorités du pays.

    Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a expliqué dernièrement qu'une loi de finances à 37 dollars le prix de référence du baril de pétrole permettra de gérer la situation à court et moyen termes. Il a toutefois souligné qu'à long terme, avec un baril à moins de 67 dollars, l'Algérie sera contrainte de puiser dans le Fonds de régulation des recettes afin de rééquilibrer son budget. Un fonds évalue au 25 septembre 2008 à 4728 milliards de dinars, selon M. Djoudi au moment où le prix du pétrole est autour des 60 dollars celle semaine. Le gouvernement algérien a compris que des leçons doivent être tirées de la crise financière et que les engagements pour des réformes économiques ne doivent plus rester au stade de vœu pieux. C’est du moins ce que laissent entendre les propos tenus la semaine dernière en marge de l'ouverture de l'année judiciaire 2008-2009, par le chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia. L'Algérie est aujourd'hui à l'abri «de la crise financière mondiale» avait-il assuré, tout en reconnaissant qu'elle (la crise) «a eu au moins le mérite de nous révéler que nous n'avons pas travaillé en conséquence pour préparer l'après-pétrole». « C’est comme une douche froide qui doit qui doit nous faire réagir, car nous n'avons eu de cesse de chanter notre aisance financière», avait lancé Ahmed Ouyahia qui estime que la récession de l'économie mondiale «peut durer jusqu’a trois ans». Le fait que l'Algérie soit déconnectée de l'économie mondiale lui a peut-être été salutaire dans l'immédiat, mais il est fort à craindre que le pire soit à venir.
    Dernière modification par shadok, 01 novembre 2008, 13h35.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    Bouteflika évoque un «séisme économique»
    10ans au pouvoir, qu'a t'il fait?
    Mr NOUBAT

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    • #3
      wallou, il mangeait au frais de la princesse

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      • #4
        il est temps de réfléchir sérieusement a l'après-pétrole.
        C'est juste une declaration pour des besoins electoraux

        Boutef avait déclaré lui meme, il ya quques années que ce n'est pas sa génération qui pourra trouver une substitution au petrole. je l'ai entendu à la télé le dire

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        • #5
          La seule économie en Algérie est la suivante :

          Augmentation du prix du pétrole --> Augmentation des dépenses publiques : augmentation des importations, investissements dans les infrastructures. Ce que fait Bouteflika en ce moment.

          Baisse du prix du pétrole --> Baisse des dépenses publiques : d’où l’arrêt de certains projets comme le Métro, l’Aéroport pendant les années où le prix du pétrole était très bas.

          L’économie de l’Algérie a toujours fonctionné ainsi.

          Il n y a aucune stratégie pour développer l'économie de l'après-pétrole.
          Dernière modification par shadok, 01 novembre 2008, 20h54.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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          • #6
            Il n y a aucune stratégie pour développer l'économie de l'après-pétrole.
            Et selon toi, c'est quoi la stratégie ?

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            • #7
              Il radote le Boutef! c'est la même constatation a chaque fois !
              Qu'il laisse sa place a qui peut apporter un plus, il a fait le necessaire mais ca n'avance pas depuis 5 ans !
              ?

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              • #8
                Envoyé par El-NiNo
                Et selon toi, c'est quoi la stratégie ?
                Il y a des économistes algériens qui sont plus qualifiés. Je dirai rapidement qu’il faudrait :

                - développer l'économie du savoir et des services comme les NTIC,
                - créer un tissu industriel basé sur la PME,
                - développer l'agriculture,
                - développer le tourisme,
                - aider les entreprises privées algériennes qui exportent,
                - créer un climat des affaires sain,
                - rénover le système bancaire,
                - lutter contre la bureaucratie, la corruption
                - attirer les investissements étrangers

                Faire comme la Tunisie et le Maroc, créer des zones industrielles pour attirer les investissements dans le domaine des NTIC, l’aéronautique, la mécanique … Développer la sous-traitance.

                La stratégie est claire. Il faut des actions concrètes et une volonté politique.
                Dernière modification par shadok, 01 novembre 2008, 22h13.
                Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                • #9
                  ben normal bientôt les élections il faut faire un peut peur au peuples puis leur dire que après les 10 au pouvoir il connais tout les solution qu'il peut appliquer juste dans les prochains élection.
                  voti 3lia

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                  • #10
                    - développer l'économie du savoir et des services comme les NTIC,
                    - créer un tissu industriel basé sur la PME,
                    - développer l'agriculture,
                    - développer le tourisme,
                    - aider les entreprises privées algériennes qui exportent,
                    - créer un climat des affaires sain,
                    - rénover le système bancaire,
                    - lutter contre la bureaucratie, la corruption
                    - attirer les investissements étrangers
                    exact chadok, seulement pour faire ça faut enormement d'argent (on part de si bas !), hors nos ressources sont delapidés dans des elephants blancs (autoroute 15 billions, gde mosquée 2 ou 3 billions, soit 18 billions de dollars juste pour deux projets !!! ) on a des clowns à la tête de l'état, il le mettent en peril et l'algerie n'a aucun avenir avec l'équipe d'economistes à bouteflika

                    faut aller vers une societe à developpement durable, basée sur les competences humaines et non sur les ressources fossiles. il faut liberer les energies, si nombreuses, on a besoin de liberalisme à l'époque où tout le monde met le frein sur l'ultra-liberalisme... notre gouvernement est un paradoxe !

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                    • #11
                      Exact Tolkien. Ca confirme ce que je disais à-propos de l’économie des dépenses publiques. Plus l’argent est là, plus les dépenses augmentent. Avec l’esprit des monarques moyen orientaux, Bouteflika trouve un plaisir d’attribuer des contrats aux firmes étrangères. Des firmes qui nous facturent des projets au double du prix. La seule tâche des différents ministres est alors d’exécuter les programmes des dépenses publiques. Beaucoup de gens croient que Amar Goul, ministre des travaux publics, travaille plus que d’autres. Il ne fait qu'exécuter son programme de dépenses publiques qui est plus consistant que les autres. Voilà en quoi ce résume notre économie. Ni réformes, ni préparations de l’après pétrole, ni rien … et ca ne risque pas de changer avec l’équipe actuelle.
                      Dernière modification par shadok, 02 novembre 2008, 10h17.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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