Justice. Ni Allah, Ni Barça... Que l’Malik
L’heure est aux prolongations dans l’affaire Aït Benlaâssel. Condamné le 29 septembre dernier à un an de prison pour atteinte à la sacralité du roi, le garçon de 18 ans a été mis en liberté provisoire mercredi 29 octobre. Selon la défense, le slogan “Allah, Al Watan, Al Barça” - repris par la presse locale et internationale - ne serait qu’une rumeur. “Une fausse information sortie d’on-ne-sait-où”, affirme le comité d’avocats dépêché par l’AMDH et Amnesty International pour défendre Yassine Aït
Benlaâssel. Pas de référence, donc, ni au Barça (qui aurait même cherché à intervenir dans l’affaire), ni à un quelconque autre club sportif. Le chef d’accusation a retenu trois insultes : l’une contre le gouvernement, l’autre contre l’école, et la dernière (et principale) contre le roi. “Il se trouve que nous n’avons pas encore eu accès au procès-verbal établi par les gendarmes. Nous n’avons donc aucune preuve matérielle quant à ce qui a été écrit ou proféré dans cette affaire”, continue Me Taher Abou Zaïd, l’un des avocats de Yassine Aït Benlaâssel. Ce fait a joué dans l’obtention de la liberté provisoire pour son client, “en plus de la pression exercée par la société civile et l’âge de Yassine, majeur pénalement depuis peu”, continue l’avocat. La balle de match se jouera le 5 novembre devant les tribunaux. En attendant, le lycéen peut reprendre ses études en vue d’obtenir son baccalauréat, et espérer bénéficier d’un sursis, à défaut d’acquittement.
L’heure est aux prolongations dans l’affaire Aït Benlaâssel. Condamné le 29 septembre dernier à un an de prison pour atteinte à la sacralité du roi, le garçon de 18 ans a été mis en liberté provisoire mercredi 29 octobre. Selon la défense, le slogan “Allah, Al Watan, Al Barça” - repris par la presse locale et internationale - ne serait qu’une rumeur. “Une fausse information sortie d’on-ne-sait-où”, affirme le comité d’avocats dépêché par l’AMDH et Amnesty International pour défendre Yassine Aït
Benlaâssel. Pas de référence, donc, ni au Barça (qui aurait même cherché à intervenir dans l’affaire), ni à un quelconque autre club sportif. Le chef d’accusation a retenu trois insultes : l’une contre le gouvernement, l’autre contre l’école, et la dernière (et principale) contre le roi. “Il se trouve que nous n’avons pas encore eu accès au procès-verbal établi par les gendarmes. Nous n’avons donc aucune preuve matérielle quant à ce qui a été écrit ou proféré dans cette affaire”, continue Me Taher Abou Zaïd, l’un des avocats de Yassine Aït Benlaâssel. Ce fait a joué dans l’obtention de la liberté provisoire pour son client, “en plus de la pression exercée par la société civile et l’âge de Yassine, majeur pénalement depuis peu”, continue l’avocat. La balle de match se jouera le 5 novembre devant les tribunaux. En attendant, le lycéen peut reprendre ses études en vue d’obtenir son baccalauréat, et espérer bénéficier d’un sursis, à défaut d’acquittement.
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