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Flou en Algérie sur la révision constitutionnelle

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  • Flou en Algérie sur la révision constitutionnelle

    Le contenu de la révision constitutionnelle en Algérie pourrait ne pas être officialisé avant quinze jours, annoncent les autorités alors qu'il ne fait plus guère de doutes pour les analystes qu'il s'agira d'autoriser le président Abdelaziz Bouteflika à se présenter une troisième fois devant les électeurs.

    Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, ne peut en l'état briguer un troisième mandat lors du scrutin d'avril 2009. Mais il a annoncé mercredi son intention de modifier la constitution afin d'accroître le pouvoir conféré au peuple de choisir ses gouvernants et de leur "renouveler sa confiance en toute souveraineté".

    Le président algérien n'a pas détaillé le contenu de l'amendement constitutionnel, mais l'opinion la plus répandue est qu'il devrait chercher à lever l'actuelle limitation à deux mandats présidentiels.

    L'opposition y voit une volonté d'intensifier son emprise sur le pouvoir, susceptible d'accentuer le malaise politique et économique du pays nord-africain.

    Ses alliés estiment eux qu'un éventuel troisième mandat de Bouteflika permettrait la poursuite du plan de reconstruction engagé pour moderniser l'Algérie, troisième puissance économique du continent africain, après les violences des années 1990, qui ont fait plus de 150.000 morts.

    "Vous aurez l'occasion de connaître la substance du projet de texte dans les quinze jours", a annoncé samedi le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. "Le travail préparatoire nécessaire avant de le soumettre au parlement ne durera pas longtemps", a-t-il ajouté au micro de la radio algérienne.

    Si rien n'oblige Bouteflika à soumettre à référendum son projet de révision constitutionnelle, certains commentateurs estiment qu'une ratification par la voie parlementaire pourrait nuire à la légitimité de la réforme.

    "Les partis politiques qui ont accueilli prématurément et favorablement cette décision ont une responsabilité devant le peuple", a noté Mostefa Bouchachi, président de la Ligue algérienne de défense des droits de l'Homme (LADDH).

    Le Quotidien d'Oran voit lui dans cette réforme le "signe que sous une façade de démocratie formelle, (le pays) est bel et bien ancré dans ce monde où le pouvoir se prend et se garde par la force".

    source : Reuters

  • #2
    tout est clair...et je comprend ces malheureux journalistes qui veulent créer un semblant de suspense...chez nous depuis 99 y a que boutef qui joue seul...

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