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La bataille du sable et d‘agrégats en Algérie

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  • La bataille du sable et d‘agrégats en Algérie

    En Algérie, lors que les besoins en agrégats se font de plus en plus ressentir depuis, notamment, la menace qui pèse sur les nappes phréatiques au niveau des oueds des suites d’une extraction effrénée de sable, les exploitants de carrières d’agrégats dans la wilaya de Tizi Ouzou se heurtent à de multiples difficultés dont celles liées aux oppositions citoyennes qui, dans la plupart des cas, ne sont nullement justifiées.

    Tant ce type d’exploitation, pour lesquelles l’Etat a consenti d’énormes efforts, génère toujours de l’emploi. Un emploi qui, à de rares exceptions, n’exige aucune qualification ou autre diplôme, hormis bien sûr, les conducteurs d’engins et autres machines industrielles.

    Sur vingt-trois carrières d’agrégats, tous types confondus, recensées à l’échelle de la wilaya de Tizi Ouzou, huit sont en souffrance, selon le point de situation de la direction des mines et de l’industrie (DMI) de Tizi Ouzou, présenté dernièrement en conseil de wilaya. Une est à l’arrêt, trois abandonnées et quatre sujettes à des oppositions citoyennes, selon toujours le document qui fait état de l’inscription (en projet) de cinq autres sites à exploiter.

    Parmi les carrières en activité, cinq sont de type de calcaire et calcaire métamorphique destinés (calcaires, ndlr) pour la production de sable et d’agrégats, trois d’argile pour les briques, quatre de marbre pour la production de poudre (aliment volaille) et granulats pour carrelage et une de tuf pour ajout à l’argile des briques, une de feldspath pour la céramique et enfin une de grès pour les enrochements du port de Tigzirt, lit-on à travers le point de situation de la DMI de Tizi Ouzou. Celle (carrière, ndlr) qui est à l’arrêt est de type marbre destinée pour la production d’agrégats et sable alors que les trois autres qui sont abandonnées sont des carrières de calcaire pour la production d’agrégats et de sable.

    Les dossiers de ces trois carrières ont été transmis à l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) en vue de les mettre en adjudication pour l’exploitation, précisent les responsables de la DMI. Alors que les quatre autres carrières qui ne sont toujours pas installées, toutes de calcaire destiné pour la production de sable et d‘agrégats, leurs exploitants sont confrontés à des oppositions fermes et persistantes des citoyens, est-il indiqué dans le même document.

    «Avec les carrières actuellement en activité, la levée des oppositions des populations, le lancement de la carrière à l’arrêt et celles en projets, la mise en adjudication des trois sites abandonnés et un approvisionnement régulier en substances explosives, la wilaya de Tizi Ouzou comptera quatorze carrières de sable et d’agrégats, totalisant une capacité de production annuelle avoisinant 2 30 000 tonnes et un effectif global de 253 personnes au minimum», selon les perspectives de la DMI de Tizi Ouzou.

    La wilaya, poursuit le même document, aura besoin à l’horizon 2015, de 6 000 000 de tonnes par année en agrégats et sable pour la réalisation des projets de développement. Une quantité qui sera couverte à hauteur de 40 % par les carrières, est-il indiqué dans ledit point de situation, précisant qu’un apport appréciable en agrégats et sable sera mis à la disposition de la wilaya avec l’entrée en production de la carrière de calcaire de Bordj Sébaou, dans la commune de Sidi Naamane, et avec les entreprises Meditram et sarl Amroun qui ont bénéficié d’autorisation de prospection de granulats et sable dans le domaine maritime.

    «L’installation effective de tous les projets sus-cités engendrera une capacité de production de 2 600 000 tonnes par année, tous produits confondus (agrégats et sable, feldspath pour céramique, grès siliceux pour la verrerie, argile pour brique) dont 2 236 000 tonnes /an d’agrégats et sable, et la création de 361 emplois directs », concluent les responsables de la DMI de Tizi Ouzou, qui regrettent que, malgré le respect des normes environnementales par les exploitants et la présence permanente des structures de l’Etat pour l’exercice du contrôle et de la surveillance technique de l’activité minière, les exploitants se heurtent à des oppositions citoyennes.

    Sur les cinq carrières d’agrégats qui font l’objet d’opposition, seule une, celle confiée à la Sarl Seddiki Mekla, a vu les contraintes (oppositions, ndlr) levées, ajoute encore le document de la DMI de Tizi Ouzou. «De plus, nous n’omettons pas de souligner les difficultés rencontrées quant à la mise en valeur des sites, notamment les indices et les gisements miniers, eu égard à l’opposition de l’administration du Parc national du Djurdjura (PND)», notent les responsables de la direction des mines et de l’industrie de la wilaya de Tizi Ouzou.

    L’Etat, étant désengagé dans la création d’emplois à travers les investissements, se doit, aux yeux de ces mêmes responsables, d’encourager les opérateurs économiques intéressés par la valorisation de ces richesses naturelles, lesquelles (richesses, ndlr) peuvent aller d’une simple carrière, en passant par des unités d’enrichissement, jusqu’aux PME de transformation. «, Il est important de souligner que l’essor du secteur minier de la wilaya de Tizi Ouzou nécessite la conjugaison des efforts de toutes les parties concernées (pouvoirs publics, élus) à l’effet de lever les contraintes liées aux oppositions citoyennes», concluent-ils.

    Par la Nouvelle République

  • #2
    des carrières oui mais pas dans l'anarchie et au détriment de l'environnement !
    Mr NOUBAT

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