Une année après la décision du gouvernement d’importer 500 000 vaches laitières, pour résorber la crise du lait en Algérie, l’opération est toujours à son point mort. Face à l’augmentation du prix du lait en poudre sur le marché international, l’ex-ministre de l’Agriculture, El-Hachemi Djaâboub, avait annoncé que l’État avait décidé d’importer 500 000 vaches laitières, pour résorber la crise du lait qui tend à ce jour à persister dans certaines wilayas du pays. Aujourd’hui, soit une année plus tard, l’opération est toujours à son point mort. Ce retard, d’abord attribué au changement intervenu, il y a quelques mois, à la tête du ministère, serait surtout dû au fait que l’État n’aurait pas accepté le prix de revient du litre de lait jugé “excessif”, fixé à 38 dinars. Un tarif qui a été fixé, faut-il le souligner, suite à une concertation à l’échelle nationale, touchant aussi bien les associations des éleveurs que les Chambres de l’agriculture, disséminées à travers tout le pays.
Ces derniers, réunis lors d’un séminaire qui s’est tenu, le week-end dernier, au niveau de la Chambre de l’agriculture de la wilaya d’Annaba, ont à juste titre fait part de leur inquiétude face à cette situation. Si l’initiative de l’État, qui consiste à soutenir les éleveurs de cheptels, est bien accueillie, il n’en est pas moins que le problème de la cherté des aliments du bétail constitue une énorme contrainte. Pour preuve, le quintal de concentré d’aliment varie entre 3 000 et 3 500 dinars, tandis que la botte de foin a atteint les 250 dinars/pièce. À cela, selon eux, il faut ajouter les contraintes dues à l’absence de main-d’œuvre qualifiée sur le marché de l’emploi.
Aussi, “il est impératif qu’une formation dans cette filière soit dispensée aux éleveurs, afin que cette race très prisée mondialement pour sa haute capacité de production ne finisse pas par perdre les caractéristiques de sa race si elle est confiée à des personnes inexpérimentées”, a déclaré le président de l’association des éleveurs de bétail de Annaba. Pour notre interlocuteur, “nombreux sont les jeunes promoteurs qui décident d’ouvrir des étables. Mais impatients d’obtenir un gain rapide, ils finissent par revendre leurs vaches 5 ou 6 mois après à des prix dérisoires, juste pour payer les crédits contractés”. Ce qui fait que les races finissent par s’éteindre faute de soins adéquats.
source : Liberté
Ces derniers, réunis lors d’un séminaire qui s’est tenu, le week-end dernier, au niveau de la Chambre de l’agriculture de la wilaya d’Annaba, ont à juste titre fait part de leur inquiétude face à cette situation. Si l’initiative de l’État, qui consiste à soutenir les éleveurs de cheptels, est bien accueillie, il n’en est pas moins que le problème de la cherté des aliments du bétail constitue une énorme contrainte. Pour preuve, le quintal de concentré d’aliment varie entre 3 000 et 3 500 dinars, tandis que la botte de foin a atteint les 250 dinars/pièce. À cela, selon eux, il faut ajouter les contraintes dues à l’absence de main-d’œuvre qualifiée sur le marché de l’emploi.
Aussi, “il est impératif qu’une formation dans cette filière soit dispensée aux éleveurs, afin que cette race très prisée mondialement pour sa haute capacité de production ne finisse pas par perdre les caractéristiques de sa race si elle est confiée à des personnes inexpérimentées”, a déclaré le président de l’association des éleveurs de bétail de Annaba. Pour notre interlocuteur, “nombreux sont les jeunes promoteurs qui décident d’ouvrir des étables. Mais impatients d’obtenir un gain rapide, ils finissent par revendre leurs vaches 5 ou 6 mois après à des prix dérisoires, juste pour payer les crédits contractés”. Ce qui fait que les races finissent par s’éteindre faute de soins adéquats.
source : Liberté
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