Orascom Telecom voulait quitter l’Algérie pour s’implanter au Maroc
Depuis quelques mois, les relations entre les autorités algériennes et le groupe égyptien Orascom Telecom sont tendues. Le 23 juillet, devant les maires du pays, le président Bouteflika avait critiqué sans le citer l'attitude du groupe égyptien qui avait cédé ses cimenteries algériennes au français Lafarge sans l'aval du gouvernement.
Le président Bouteflika avait cité le chiffre révélé quelques jours auparavant par *************** (lire notre article du 5 juillet) concernant le montant de la transaction. Depuis cette affaire, le gouvernement a décidé de durcir les conditions d'investissements étrangers en Algérie.
Mais l'affaire du ciment ne constitue pas le seul motif qui a mis les algériens en colère. Après tout, Orascom Telecom et Orascom Cement, qui appartiennent certes à deux frères, sont des entreprises indépendantes l'une de l'autre.
En réalité, Alger reproche surtout à Orascom Telecom d'avoir cherché à quitter l'Algérie pour s'implanter au Maroc. En effet, selon nos informations, dès 2007 et jusqu'au début de l'année 2008, le groupe égyptien était en négociations avancées pour le rachat de Meditel, le premier opérateur mobile privé du Maroc.
En parallèle, Orascom Telecom avait engagé des négociations avec l'opérateur France Telecom en vue de céder sa filiale algérienne Djezzy. Mais la vente, fin 2007, des cimenteries d'Orascom à Lafarge et les hésitations de France Télécom ont retardé les discussions avant de les faire échouer.
Pourquoi Orascom Telecom voulait-il quitter l'Algérie où sa filiale connait un succès opérationnel important, avec un taux de marge de 65% ? La décision du groupe égyptien serait-elle liée aux incertitudes concernant l'évolution de la situation politique alors que le deuxième mandat du président Bouteflika touchait à sa fin? Une chose est sûre : Orascom Telecom, en optant pour le Maroc, avait commis une erreur stratégique.
Depuis quelques mois, les relations entre les autorités algériennes et le groupe égyptien Orascom Telecom sont tendues. Le 23 juillet, devant les maires du pays, le président Bouteflika avait critiqué sans le citer l'attitude du groupe égyptien qui avait cédé ses cimenteries algériennes au français Lafarge sans l'aval du gouvernement.
Le président Bouteflika avait cité le chiffre révélé quelques jours auparavant par *************** (lire notre article du 5 juillet) concernant le montant de la transaction. Depuis cette affaire, le gouvernement a décidé de durcir les conditions d'investissements étrangers en Algérie.
Mais l'affaire du ciment ne constitue pas le seul motif qui a mis les algériens en colère. Après tout, Orascom Telecom et Orascom Cement, qui appartiennent certes à deux frères, sont des entreprises indépendantes l'une de l'autre.
En réalité, Alger reproche surtout à Orascom Telecom d'avoir cherché à quitter l'Algérie pour s'implanter au Maroc. En effet, selon nos informations, dès 2007 et jusqu'au début de l'année 2008, le groupe égyptien était en négociations avancées pour le rachat de Meditel, le premier opérateur mobile privé du Maroc.
En parallèle, Orascom Telecom avait engagé des négociations avec l'opérateur France Telecom en vue de céder sa filiale algérienne Djezzy. Mais la vente, fin 2007, des cimenteries d'Orascom à Lafarge et les hésitations de France Télécom ont retardé les discussions avant de les faire échouer.
Pourquoi Orascom Telecom voulait-il quitter l'Algérie où sa filiale connait un succès opérationnel important, avec un taux de marge de 65% ? La décision du groupe égyptien serait-elle liée aux incertitudes concernant l'évolution de la situation politique alors que le deuxième mandat du président Bouteflika touchait à sa fin? Une chose est sûre : Orascom Telecom, en optant pour le Maroc, avait commis une erreur stratégique.
Source : TSA
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