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15 adjoints de l’éducation crient à la hogra à El Tarf

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  • 15 adjoints de l’éducation crient à la hogra à El Tarf

    «C’est de la hogra et du népotisme à visage découvert », ont martelé, la mort dans l’âme, les 15 adjoints de l’éducation lésés, recalés au dernier concours dont les résultats ont été affichés lundi dernier a El Tarf.

    Et pour cause selon la doléance adressé au wali, dont nous détenons une copie, les 15 personnes en question qui sont par ailleurs en sit-in ouvert et en grève de la faim jusqu’à satisfaction de leur principale revendication à savoir leur intégration définitive et permanente dans leurs postes, estiment preuves à l’appui que la Direction de l’éducation a failli à toutes ses promesses.

    En effet la genèse de cette affaire qui prend les relents d’un vrai scandale, remonte à 2006 quand les 15 adjoints de l’éducation ont été déclarés admis sur une liste de 29 reçus en tant que contractuels, alors que les 14 autres admis seront considérés comme des stagiaires.

    En 2007, un concours est organisé pour le pourvoi de 8 postes sur la base de contrats. Les admis ont par la suite, une fois la liste affichée, étaient recrutés en tant que stagiaires. Alors qu’aucune personne parmi les 15 adjoints n’a été intégrée sur la liste des 8 postes indiqués.

    Au mois de juin 2008, ils sont contactés par le service des concours de la Direction de l’éducation pour repasser le concours au motif que le ministère a stoppé le recrutement par contrat et qu’ils doivent en ce sens se présenter au concours de la session de 2008, le cas échéant depuis 2006, leur cas nécessite, seulement, une régularisation en concertation avec la direction de la Fonction publique.

    Dans le même sillage des dépassements, «les 15 adjoints de l’éducation lésés, ont eu des assurances vagues de la part du directeur du secteur quant à leur prise en charge en collaboration conjointement avec les services du ministère de tutelle et de la Fonction publique. Leur indiquant, cependant qu’ils sont dans le même cas que d’autres dans 26 wilayas. Et nos dossiers de régularisation se trouvent au niveau du ministère réside dans notre participation au concours de 2008», est-il mentionné dans la doléance.

    Le 20 septembre 2008, ils repassent le concours, et voilà qu’ils sont recalés une énième fois. Les 28 admis sur 1400 candidats, dont la liste fut affichée lundi dernier, ont des pedigrees connus des communs des mortels.

    Rencontrés devant le siège de la wilaya, les 15 adjoints lésés ont tous affirmé que la liste affichée est synonyme de l’évanouissement de leurs derniers espoirs. Les résultats sont, de leur avis, «entachés de clientélisme et de népotisme manifestes.

    La Direction de l'éducation n’a en réalité procédé qu’à la confection d’une liste sur mesure comportant les fils et filles des pontes administratifs et politiques de la région et des serviteurs zélés du directeur et au diable les enfants du peuple ou plutôt les indigènes de la République». Reste que les 15 adjoints injustement recalés interpellent le président de la République pour dépêcher une commission d’enquête pour, d’un côté, connaître les tenants et aboutissant d’une telle mascarade et pour, d’un autre côté, annuler ce simulacre de concours qui vient de porter un coup fatale à la crédibilité du secteur de l’éducation, déjà malade par la médiocrité de ses résultats et par ricochet, à accélérer l’érosion du capital confiance des citoyens en une administration locale impartiale.

    Dans la wilaya d’El-Tarf la hogra dans le secteur de l’éducation a atteint des sommes jamais égalés.

    Par Le Soir
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