La baisse de la production du groupe Arcelor Mittal dans le monde, décidée il y a quelques jours, va-t-elle concerner l’Algérie ? Les choses ne sont pas claires pour le moment.
Du côté des responsables du groupe, actuellement à la tête du complexe El Hadjar, on a assuré que leurs investissements en Algérie ne sont pas concernés. Néanmoins, selon les déclarations de M. Kouadria, premier responsable du syndicat du complexe, faites hier à la radio nationale, le complexe pourrait réduire ses investissements.
Autrement dit, il y aurait une baisse de la production, ce qui pourrait entraîner automatiquement une compression des effectifs. On se pose déjà la question des conséquences d’une telle décision sur les travailleurs, sachant que ce complexe sidérurgique, composé de 22 filiales, emploie près de 8 000 employés.
Le syndicat du complexe, faut-il le souligner également, s’est réuni hier afin de débattre des répercussions de la crise financière sur ce créneau d’activité. Il semblerait que les répercussions néfastes de la crise financière commencent à se manifester en Algérie.
Arcelor Mittal, numéro un mondial de l’acier, convient-il de préciser, avait indiqué récemment qu’il arrêtait pour au moins deux trimestres les hauts fourneaux d’une douzaine de ses sites européens pour faire face à une nette baisse des commandes des constructeurs automobiles. Ces arrêts, qui concernent des sites producteurs d’acier plat, devraient s’étaler au moins sur deux trimestres -le quatrième de 2008 et le premier de 2009-, avait précisé la même source, selon l’AFP. La direction d’Arcelor Mittal assure également qu’«aucun licenciement pour raison économique pour les
deux prochains trimestres n’est prévu».
Ces arrêts se traduiront par des baisses de production qui pourraient atteindre jusqu’à 30% selon les sites, soit jusqu’à deux fois plus que la réduction de 15% déjà annoncée pour la totalité de la production du groupe, note-t-on par ailleurs.
Cette décision, justifie aussi la direction, pourrait soutenir les cours de l’acier au moment où la demande est freinée par le ralentissement économique mondial. Les analystes, sur ce point, ont indiqué que la consommation mondiale, d’un taux de 5,2% en 2008, devrait ralentir à 2,2% en 2009.
En septembre dernier, Arcelor Mittal avait indiqué vouloir tabler sur une croissance du marché mondial de l’acier «de 3 à 5% dans les prochaines années», portée notamment par la Chine et les pays émergents. Grâce à cette demande soutenue, le prix de l’acier devrait rester «au-dessus de 1 000 dollars la tonne dans les années à venir», avait-il souligné.
Par La Tribune
Du côté des responsables du groupe, actuellement à la tête du complexe El Hadjar, on a assuré que leurs investissements en Algérie ne sont pas concernés. Néanmoins, selon les déclarations de M. Kouadria, premier responsable du syndicat du complexe, faites hier à la radio nationale, le complexe pourrait réduire ses investissements.
Autrement dit, il y aurait une baisse de la production, ce qui pourrait entraîner automatiquement une compression des effectifs. On se pose déjà la question des conséquences d’une telle décision sur les travailleurs, sachant que ce complexe sidérurgique, composé de 22 filiales, emploie près de 8 000 employés.
Le syndicat du complexe, faut-il le souligner également, s’est réuni hier afin de débattre des répercussions de la crise financière sur ce créneau d’activité. Il semblerait que les répercussions néfastes de la crise financière commencent à se manifester en Algérie.
Arcelor Mittal, numéro un mondial de l’acier, convient-il de préciser, avait indiqué récemment qu’il arrêtait pour au moins deux trimestres les hauts fourneaux d’une douzaine de ses sites européens pour faire face à une nette baisse des commandes des constructeurs automobiles. Ces arrêts, qui concernent des sites producteurs d’acier plat, devraient s’étaler au moins sur deux trimestres -le quatrième de 2008 et le premier de 2009-, avait précisé la même source, selon l’AFP. La direction d’Arcelor Mittal assure également qu’«aucun licenciement pour raison économique pour les
deux prochains trimestres n’est prévu».
Ces arrêts se traduiront par des baisses de production qui pourraient atteindre jusqu’à 30% selon les sites, soit jusqu’à deux fois plus que la réduction de 15% déjà annoncée pour la totalité de la production du groupe, note-t-on par ailleurs.
Cette décision, justifie aussi la direction, pourrait soutenir les cours de l’acier au moment où la demande est freinée par le ralentissement économique mondial. Les analystes, sur ce point, ont indiqué que la consommation mondiale, d’un taux de 5,2% en 2008, devrait ralentir à 2,2% en 2009.
En septembre dernier, Arcelor Mittal avait indiqué vouloir tabler sur une croissance du marché mondial de l’acier «de 3 à 5% dans les prochaines années», portée notamment par la Chine et les pays émergents. Grâce à cette demande soutenue, le prix de l’acier devrait rester «au-dessus de 1 000 dollars la tonne dans les années à venir», avait-il souligné.
Par La Tribune
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