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Pour la Création de tribunaux spécialisés dans les affaires de la presse au Maroc

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  • Pour la Création de tribunaux spécialisés dans les affaires de la presse au Maroc

    La presse marocaine pour des tribunaux spécialisés dans les délits de presse

    Les éditeurs de la presse marocaine ont souhaité dimanche la création de tribunaux spécialisés dans les affaires de la presse, à même de garantir des "procès équitables".

    La sortie des éditeurs marocains était en réaction à l’amende de près de 800.000 dollars confirmée en appel jeudi contre le journal indépendant arabophone « Al Massae » (Le Soir) pour diffamation et injures contre quatre substituts du parquet.

    La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a exprimé à ce sujet ses « vives réserves », estimant que « les demandes de réparation disproportionnées et excessives » ne font qu’affaiblir et "menacer les entreprises de presse".

    Le Syndicat de la presse marocaine (SNPM) plaide, de son côté, pour l’abolition des « amendes exorbitantes» ainsi que les peines privatives de liberté du nouveau Code de la presse qui peine à voir le jour.

    Les quatre substituts du parquet de la ville de Ksar El Kabir (nord) avaient porté plainte séparément contre le journal en question qui avait publié en novembre dernier une enquête sur « une fête privée » où des « pratiques homosexuelles » avaient eu lieu.

    Le journal avait même publié une liste de mis en cause comprenant le nom d’un substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de la ville.

    Dans sa chronique quotidienne, le directeur du quotidien « Al Massae », Rachid Ninni, avait publiquement demandé des excuses aux substituts admettant « l’erreur professionnelle ».

    La Cour d’appel de Tanger (nord) avait condamné, en janvier dernier, sept personnes qui avaient pris part à cette « soirée scandaleuse » à des peines de 4 à 10 mois de prison ferme notamment pour délit de « perversion sexuelle ».

    Depuis sa parution, il y a deux ans, le quotidien « Al Massae » a gagné en notoriété, au point qu’il est devenu le titre le plus vendu avec plus de 100.000 exemplaires par jour, soit 30 pour cent des ventes de toute la presse marocaine.

    Le quotidien table, aux yeux de ses détracteurs, sur « le sensationnalisme » via un « discours populiste ».

    Source: APA News

  • #2
    et pkoi pas des tribunaux spécialisés pour les camionneurs

    d'autres pour éleveurs de moutons

    et pkoi pas des tribunaux spécialisé pour moualine Lbissara


    :22:
    Il a fallu 30 ans pour mettre fin à la cour spéciale de justice, voila maintenant qu'on nous ressort de nouveau tribunaux spéciaux

    Les journalistes sont des citoyens comme les autres, ils doivent respecter les lois comme les autres

    eli farratt
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      La presse marocaine pour des tribunaux spécialisés dans les délits de presse
      filiale a 99% au palais royal

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      • #4
        TRES BONNE INITIATIVE.

        La specialisation s'impose pour eviter les jugements baclés

        Il y a bien des tribunaux commerciaux .

        Cela permettra à des juges de prononcer leur verdict en connaissance de cause .

        Encore faut il que la loi sur la presse soit promulguée pour definir les droits des journalistes et aussi leurs obligations car ils ne doivent pas etre au dessus des lois.

        Le cas du journal Al Massae est revelateur ; Ce journal a depassé ses prerogatives en accusant les procureurs de Ksar El kebir d'homosexualité jetant leur honneur à la vindicte populaire mais le juge a eu la main lourde avec le montant des dommages et interets à verser par le journal.

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