Le président vénézuélien Hugo Chavez a prédit dimanche la victoire du démocrate Barack Obama dans l'élection présidentielle américaine de mardi. Il lui a proposé des pourparlers afin de resserrer les liens entre Washington et Caracas.
Obama avait déclaré au début de sa campagne qu'il était disposé à ouvrir le dialogue avec des dirigeants étrangers tels qu'Hugo Chavez. Le candidat républicain John McCain, qui a qualifié Chavez de dictateur, a reproché à Obama de faire preuve de naïveté.
Le président vénézuélien, qui prône la révolution bolivarienne dans son pays, estime inévitable le conflit entre les intérêts de Washington et ceux de Caracas, mais s'est quelquefois dit ouvert à un apaisement. "Nous ne lui demandons pas d'être un révolutionnaire, un socialiste", a déclaré Chavez lors d'un rassemblement politique, à propos d'Obama.
"Nous voulons juste que l'homme noir qui s'apprête à devenir président des Etats-Unis ait la stature qu'exige l'époque dans laquelle nous vivons", a-t-il poursuivi.
"Je lance une offre à cet homme noir, de notre part à tous, qui sommes de race indigène, noire, caribéenne et sud-américaine."
"Je suis prêt à m'asseoir en face de lui pour parler (...). J'espère que cela sera possible, et que nous pourrons entrer dans une nouvelle ère", a-t-il plus tard déclaré, lors d'un autre meeting.
Chavez, qui considère l'ancien président cubain Fidel Castro comme un mentor, a appelé Obama à mettre un terme à l'embargo contre Cuba, ainsi qu'à retirer l'armée américaine d'Irak et à faire cesser ce qu'il considère comme des menaces américaines contre l'Iran et le Venezuela.
- SwissInfo
Obama avait déclaré au début de sa campagne qu'il était disposé à ouvrir le dialogue avec des dirigeants étrangers tels qu'Hugo Chavez. Le candidat républicain John McCain, qui a qualifié Chavez de dictateur, a reproché à Obama de faire preuve de naïveté.
Le président vénézuélien, qui prône la révolution bolivarienne dans son pays, estime inévitable le conflit entre les intérêts de Washington et ceux de Caracas, mais s'est quelquefois dit ouvert à un apaisement. "Nous ne lui demandons pas d'être un révolutionnaire, un socialiste", a déclaré Chavez lors d'un rassemblement politique, à propos d'Obama.
"Nous voulons juste que l'homme noir qui s'apprête à devenir président des Etats-Unis ait la stature qu'exige l'époque dans laquelle nous vivons", a-t-il poursuivi.
"Je lance une offre à cet homme noir, de notre part à tous, qui sommes de race indigène, noire, caribéenne et sud-américaine."
"Je suis prêt à m'asseoir en face de lui pour parler (...). J'espère que cela sera possible, et que nous pourrons entrer dans une nouvelle ère", a-t-il plus tard déclaré, lors d'un autre meeting.
Chavez, qui considère l'ancien président cubain Fidel Castro comme un mentor, a appelé Obama à mettre un terme à l'embargo contre Cuba, ainsi qu'à retirer l'armée américaine d'Irak et à faire cesser ce qu'il considère comme des menaces américaines contre l'Iran et le Venezuela.
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