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La lutte contre le réchauffement victime de la crise ?

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  • La lutte contre le réchauffement victime de la crise ?

    Ban Ki-moon a lancé un appel aux pays développés pour qu'ils ne fassent pas passer au second plan, devant la tourmente de la crise financière, l'avenir de la planete.

    En visite au Bangladesh, le secrétaire général de l'Onu a souligné que ce pays se trouve dramatiquement exposé aux effets du changement climatique.

    De passage au Bangladesh, Ban Ki-moon a engagé dimanche les pays développés à ne pas se détourner du réchauffement climatique en période de ralentissement économique, et il a invité les plus riches à aider les Etats pauvres et vulnérables. "Une hausse d'un mètre du niveau de la mer déplacerait 30 millions de Bangladais et infligerait un revers catastrophique à la croissance économique et au développement", a souligné le secrétaire général de l'Onu.

    Selon des experts, le changement climatique frappera de tous côtés les quelque 150 millions de Bangladais au cours des 50 prochaines années - montée du niveau de la mer dans le Sud, sécheresses dans le Nord, fonte de glaciers, érosion et augmentation des risques de maladie sur fond d'humidité accrue.

    Le souvenir du cyclone géant Sidr

    Ban Ki-moon a noté que le Bangladesh se trouvait en première ligne en ce qui concerne la prévention des catastrophes et illustrait bien comment un pays en développement vulnérable pouvait développer sa résistance à des phénomènes désastreux tels que le cyclone géant Sidr.

    Sidr a ravagé le sud du Bangladesh en novembre dernier, faisant 3500 morts et déplaçant deux millions d'habitants, à la suite d'inondations simultanées qui avaient causé la mort d'environ 1500 personnes et endommagé deux millions de tonnes de produits alimentaires.

    - AFP
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