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Algérie : Bouteflika bientôt président à vie ?

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  • Algérie : Bouteflika bientôt président à vie ?

    Le président algérien défend une réforme de la Constitution qui prévoit notamment la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels. S'il n'a jamais évoqué officiellement l'hypothèse de se représenter, cette réforme lui ouvrirait la porte pour un troisième mandat en 2009.

    Une prochaine révision de la Constitution algérienne proposée au Parlement portera notamment sur la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels, a annoncé lundi 3 novembre le Conseil des ministres, ouvrant la voie à une éventuelle troisième candidature d'Abdelaziz Bouteflika.
    Afin "de consacrer pleinement le droit souverain du peuple à choisir librement ses dirigeants [...] l'amendement proposé à l'article 74 maintient que la durée du mandat présidentiel est de cinq ans et dispose que le président de la République est rééligible", indique le communiqué du Conseil des ministres cité par l'agence APS.
    L'article 74 de la Constitution actuellement en vigueur limite à deux le nombre de mandats présidentiels successifs.
    Elu en 1999 pour un premier quinquennat puis réélu en 2004, M. Bouteflika, 71 ans, pourrait donc briguer un troisième mandat à l'élection présidentielle prévue au printemps 2009, aux termes des nouvelles dispositions constitutionnelles envisagées.
    Jusqu'à présent, Abdelaziz Bouteflika n'a jamais évoqué officiellement l'hypothèse de se représenter.

    Un PM pas forcément issu de la majorité parlementaire

    Le projet de révision institue également la fonction de Premier ministre, ne provenant pas forcément des rangs de la majorité parlementaire, nommé par le président qui peut aussi le révoquer, et chargé de "mettre en oeuvre" le programme du chef de l'Etat.
    Celui-ci peut enfin nommer un ou plusieurs vice-Premiers ministres, une fonction qui n'existait pas jusqu'à présent.
    Le Premier ministre doit obtenir l'approbation de l'Assemblée nationale pour son programme, sinon il "présente la démission de son gouvernement au président de la République", souligne le texte.

    "Promotion des droits politiques de la femme"

    "Un pouvoir exécutif doit être fort, uni et cohérent [...] de sorte à éviter les dualités et contradictions", avait déclaré Abdelaziz Bouteflika en annonçant le 29 octobre cette révision "partielle et limitée" de la Constitution par voie parlementaire, "loin de la profondeur, du volume et même de la forme que je souhaitais donner à ce projet".
    Il a réaffirmé lundi au cours de l'examen du projet de loi par le Conseil des ministres qu'il n'avait "cessé, depuis 1999, de proclamer [ses] convictions quant à la nécessité de proposer au peuple [...] par la voie du référendum, une révision profonde de la Constitution [...]. Cette conviction demeure toujours la mienne".
    Le projet de révision prévoit également "la promotion des droits politiques de la femme en augmentant ses chances d'accès à la représentation dans les assemblées élues" et "la protection des symboles de la glorieuse Révolution de Novembre" qui a conduit à l'indépendance en 1962.
    Le projet de révision a été transmis lundi au Conseil constitutionnel avant d'être soumis au Parlement.

    3 partis derrière Bouteflika

    Le texte doit être voté par les trois quarts au moins des députés et sénateurs pour être adopté.
    Les trois partis de l'Alliance présidentielle: le Front de libération nationale (FLN - nationaliste), le Rassemblement national démocratique (RND, libéral), dirigé par le chef du gouvernement Ahmed Ouyahia, et le Mouvement de la société de la paix (MSP, islamique), se sont déjà prononcés en faveur de la révision de la Constitution et détiennent, avec 249 sièges sur 389, la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
    Le Conseil de la Nation (Sénat) est composé pour deux tiers de sénateurs élus (96 dont une majorité du RND) et pour un tiers de sénateurs désignés par le chef de l'Etat (48), le "tiers présidentiel".

    Source : Lenouvelobs.fr
    « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

  • #2
    le scenario bourguiba tt calqué !! faut chercher un ben ali algerien maintenant
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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    • #3
      Tu penses à un coup d'Etat chirurgical ?

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      • #4
        je pense que vraiment ya bcp de similitudes entre la tunisie des années 80, et la'lgerie actuelle , ces années de blocage d'avant 87 chez eux , ressemblent à s'y meprendre aux années bouteflika .. en politique ya pire que le "mal faire" , il ya le "rien faire".. en tunisie malgrés le consensus que bourguiba avait fait son temps , il n'etait as simple de passer a l'action pour les ben alistes .. seulement pour la tunisie les choses sont differentes dans la mesure où ce pays a beneficié d'une technocratie puissante eveillée,et competente , je pense a leurs premiers ministres , le poste de president avait en plus cette charge politique due en partie au charisme de bourguiba ... chez nous pas d'elite politique capable de produire un ghanouchi ou ladgham .. la constitutio que nous propose boutef va encore fagocité le pouvoir en algerie , on ne sait plus qui est responsable de koi .. le premier ministre a des vices premiers ministres maintenant , bonjours la cacophonie
        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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        • #5
          Et qu'en pensez vous, si je vous dit que Boutef n'est pas condidat pour 2009 ?
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            je penserai que t porteur de la nouvelle de l'année
            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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            • #7
              ou sont les gdes figures politiques, ou sont les Mahri, les ait ahmed, les benbitour, les benflis, les Zeroual, l'armee, les journalistes pour stopper cette situation DZ.


              ou est notre peuple ????????????????
              Dernière modification par racdavid, 04 novembre 2008, 11h50.

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              • #8
                je penserai que t porteur de la nouvelle de l'année

                Détrompes toi mon ami, au jours d'aujourd’hui, Bouteflika n'est pas candidat pour 2009 mais est ce que ça résout le problème de l'Algérie.
                À mon sens, le problème n'est pas en la personne de Bouteflika mais la tragédie c’est notre système.

                Même si la constitution n’est pas modifiée, Bouteflika, non candidat à sa propre succession, la personne qui le remplacera sera désignée, les urnes truquées, et le système maintenu dans la continuité.
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                • #9
                  Candidat ou pas. La politique du prochain gouvernement se fera dans la continuité.
                  Alors Country First ou Change we can?
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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