Tandis que les Espagnols n’arrivent pas à vendre leurs maisons, à Dubaï, ils n’arrêtent pas de construire. L’Islande est au bord de la faillite et la Thaïlande ne sait que faire de ses réserves d’argent. Les contradictions sont grandes… mais qui s’en sort le mieux?
(mon argent/businesspundit) – La crise américaine a fini par toucher le continent européen. Des grandes banques sont au bord de la faillite et dans le meilleur des cas, sont nationalisées, autrement dit “reprises” par l’Etat. Suite aux interventions des autorités nationales, les pays concernés sont également mis sur le devant de la scène. Et certains rencontrent plus de difficultés que d’autres. Voici un aperçu des pays qui sont le moins touchés par la crise actuelle.
Chine
La Chine est le plus important créancier des Etats-Unis. Elle dispose d'une montagne de dollars qu'elle pourrait bloquer à sa guise, mais pas à n'importe quel prix. Si cela faisait chuter ses exportations vers les Etats-Unis et l'Europe, ce serait néfaste pour elle. Mais d'un autre côté, la Chine n'a pas vraiment besoin d'opérer internationalement. Pour sa stabilité financière, elle peut compter sur sa population intérieure qui s'enrichit de jour en jour. En outre, la Chine fait aussi du commerce avec de nombreuses autres puissances mondiales non encore touchées par la crise (p.ex. le Brésil).
Brésil
Pour le moment, les Etats-Unis sont encore le plus important partenaire commercial du Brésil, mais la Chine et l'Inde sont en train de prendre une place de premier plan. Cela devient le plus grand atout de ce pays d'Amérique Latine pour les années à venir. Elle travaille ainsi à son développement en tant que pays émergent (le B de BRIC signifie Brésil).
Roumanie
Les banques roumaines sont à peine soumises aux crédits internationaux. S'il y avait un ralentissement de la croissance, il s'agirait d'une conséquence directe de la situation de l'économie mondiale et non de la crise des crédits. Ce pays est surnommé le "tigre de l'est", mettant en avant ses secteurs florissants d'IT et d'armement.
Thaïlande
Pour la Thaïlande, la plus grande menace provient de l'entreprise américaine AIG, qui a main mise sur la moitié du marché local, mais le risque est limité grâce aux réserves d'argent énormes de sa filiale. Le groupe dispose de 6,1 milliard d'euros de réserves, 8,2 milliards d'euros d'actifs et des fonds de capitaux qui se chiffrent à 1100% du minimum légal.
Corée du Nord
L'isolement de la Corée du Nord, malgré ses timides tentatives de rapprochement avec la Chine et la Corée du Sud, joue maintenant en sa faveur. Peu de pays y ont investi, et donc peu d'entreprises risquent de créer des remous importants en cas de faillite.
Iran
L'Iran a longtemps été sujet de sanctions et embargos, ce qui l'a isolé des marchés internationaux. Maintenant que les marchés internationaux se portent mal, l'Iran n'en souffre pas. Au contraire, le pétrole est l'un des seuls produits à avoir résisté à l'embargo. Et l'Iran en approvisionne la Chine. Mais rien n'est sûr, car étant donné la collaboration de l'Iran avec quelques pays européens, peut-être traversera-t-il quelques périodes difficiles, maintenant que l'Europe souffre.
Malaisie
Ce pays du sud-ouest asiatique abrite de nombreux quartiers généraux de multinationales, souvent américaines. Mais des analystes spéculent justement sur le fait que la crise actuelle pourrait pousser les multinationales à disperser leurs affaires à travers le monde. La Malaisie, en sa qualité de pays à bas salaires, a une forte réputation et constitue une alternative à la Chine, où l'on note du travail de moins bonne qualité.
Maroc
Officiellement, on a tendance à dire que le Maroc (et ses banques) n'est pas exposé aux portefeuilles de crédit qui encourent des problèmes à l'heure actuelle. Mais c'est surtout l'agriculture qui constitue le plus grand atout du pays. Sa production lui permet d'approvisionner toute sa population, ce qui est un luxe dans un monde où les prix de l'alimentation ne font que croître. Par ailleurs, la moitié de ses revenus provient de ses mines de phosphate (le Maroc possède 32% des réserves mondiales), dont le prix de référence a grimpé de 700% ces deux dernières années. Le tourisme est l'un des secteurs mis sous pression, car les occidentaux auront moins d'argent pour voyager les prochaines années.
Arménie
Ce petit pays eurasien n'a jamais fait beaucoup de commerce international. Il a même développé un circuit financier (de banques) afin de ne pas ressentir les effets de la crise. Il s'agit même probablement du pays le moins touché par la crise. La seule menace est constituée par l'éventuel recul des investissements étrangers.
Emirats Arabes Unis
Les villes de Dubaï ou Abu Dhabi aiment étaler leur luxe provenant de leurs revenus du pétrole. Tous les jours, les records des plus hauts immeubles, des plus grands hôtels, des voitures les plus chères fusent. C'est ce que certains appellent le "Arabian Dream" en comparaison avec "the American Dream". Le pétrole sera la plus importante source énergétique pour quelques années encore... et c'est la plus grande assurance-vie des Emirats Arabes Unis.
XC;Copyright © monargent.be
(mon argent/businesspundit) – La crise américaine a fini par toucher le continent européen. Des grandes banques sont au bord de la faillite et dans le meilleur des cas, sont nationalisées, autrement dit “reprises” par l’Etat. Suite aux interventions des autorités nationales, les pays concernés sont également mis sur le devant de la scène. Et certains rencontrent plus de difficultés que d’autres. Voici un aperçu des pays qui sont le moins touchés par la crise actuelle.
Chine
La Chine est le plus important créancier des Etats-Unis. Elle dispose d'une montagne de dollars qu'elle pourrait bloquer à sa guise, mais pas à n'importe quel prix. Si cela faisait chuter ses exportations vers les Etats-Unis et l'Europe, ce serait néfaste pour elle. Mais d'un autre côté, la Chine n'a pas vraiment besoin d'opérer internationalement. Pour sa stabilité financière, elle peut compter sur sa population intérieure qui s'enrichit de jour en jour. En outre, la Chine fait aussi du commerce avec de nombreuses autres puissances mondiales non encore touchées par la crise (p.ex. le Brésil).
Brésil
Pour le moment, les Etats-Unis sont encore le plus important partenaire commercial du Brésil, mais la Chine et l'Inde sont en train de prendre une place de premier plan. Cela devient le plus grand atout de ce pays d'Amérique Latine pour les années à venir. Elle travaille ainsi à son développement en tant que pays émergent (le B de BRIC signifie Brésil).
Roumanie
Les banques roumaines sont à peine soumises aux crédits internationaux. S'il y avait un ralentissement de la croissance, il s'agirait d'une conséquence directe de la situation de l'économie mondiale et non de la crise des crédits. Ce pays est surnommé le "tigre de l'est", mettant en avant ses secteurs florissants d'IT et d'armement.
Thaïlande
Pour la Thaïlande, la plus grande menace provient de l'entreprise américaine AIG, qui a main mise sur la moitié du marché local, mais le risque est limité grâce aux réserves d'argent énormes de sa filiale. Le groupe dispose de 6,1 milliard d'euros de réserves, 8,2 milliards d'euros d'actifs et des fonds de capitaux qui se chiffrent à 1100% du minimum légal.
Corée du Nord
L'isolement de la Corée du Nord, malgré ses timides tentatives de rapprochement avec la Chine et la Corée du Sud, joue maintenant en sa faveur. Peu de pays y ont investi, et donc peu d'entreprises risquent de créer des remous importants en cas de faillite.
Iran
L'Iran a longtemps été sujet de sanctions et embargos, ce qui l'a isolé des marchés internationaux. Maintenant que les marchés internationaux se portent mal, l'Iran n'en souffre pas. Au contraire, le pétrole est l'un des seuls produits à avoir résisté à l'embargo. Et l'Iran en approvisionne la Chine. Mais rien n'est sûr, car étant donné la collaboration de l'Iran avec quelques pays européens, peut-être traversera-t-il quelques périodes difficiles, maintenant que l'Europe souffre.
Malaisie
Ce pays du sud-ouest asiatique abrite de nombreux quartiers généraux de multinationales, souvent américaines. Mais des analystes spéculent justement sur le fait que la crise actuelle pourrait pousser les multinationales à disperser leurs affaires à travers le monde. La Malaisie, en sa qualité de pays à bas salaires, a une forte réputation et constitue une alternative à la Chine, où l'on note du travail de moins bonne qualité.
Maroc
Officiellement, on a tendance à dire que le Maroc (et ses banques) n'est pas exposé aux portefeuilles de crédit qui encourent des problèmes à l'heure actuelle. Mais c'est surtout l'agriculture qui constitue le plus grand atout du pays. Sa production lui permet d'approvisionner toute sa population, ce qui est un luxe dans un monde où les prix de l'alimentation ne font que croître. Par ailleurs, la moitié de ses revenus provient de ses mines de phosphate (le Maroc possède 32% des réserves mondiales), dont le prix de référence a grimpé de 700% ces deux dernières années. Le tourisme est l'un des secteurs mis sous pression, car les occidentaux auront moins d'argent pour voyager les prochaines années.
Arménie
Ce petit pays eurasien n'a jamais fait beaucoup de commerce international. Il a même développé un circuit financier (de banques) afin de ne pas ressentir les effets de la crise. Il s'agit même probablement du pays le moins touché par la crise. La seule menace est constituée par l'éventuel recul des investissements étrangers.
Emirats Arabes Unis
Les villes de Dubaï ou Abu Dhabi aiment étaler leur luxe provenant de leurs revenus du pétrole. Tous les jours, les records des plus hauts immeubles, des plus grands hôtels, des voitures les plus chères fusent. C'est ce que certains appellent le "Arabian Dream" en comparaison avec "the American Dream". Le pétrole sera la plus importante source énergétique pour quelques années encore... et c'est la plus grande assurance-vie des Emirats Arabes Unis.
XC;Copyright © monargent.be
Commentaire