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Maroc: La croissance se situera à 6,8% dopée par le demande interrieure.

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  • Maroc: La croissance se situera à 6,8% dopée par le demande interrieure.

    La demande intérieure dopera la croissance · Un taux qui devra s’établir à 6,8% à fin 2008

    · Seul bémol, le textile et le tourisme sont en perte de vitesse



    Malgré le ralentissement et la crise financière, c’est bel et bien une consolidation de l’activité économique qui semble s’opérer. C’est du moins ce qui ressort du dernier bulletin mensuel de la Direction des études et des prévisions financières.
    Ainsi, au terme des deux premiers trimestres 2008, le PIB réel s’est apprécié respectivement de 7% et de 6,5%, «ce qui devrait porter le taux de croissance à près de 6,8% au terme de l’année 2008», indique le rapport. Et c’est la demande intérieure qui devra faire toute la différence. Principal moteur de la croissance, elle a été jusqu’ici essentiellement stimulée par « l’amélioration des revenus des ménages ruraux, grâce à une bonne campagne agricole, conjuguée à une légère baisse du taux de chômage (-0,5% entre le 1er et le 2e trimestre 2008)».
    Les investissements continuent à aller bon train. Et ce sont 40 projets, d’un montant global de 36,6 milliards de DH, qui ont été validés à fin juillet. Marqués par une augmentation de la valeur des exportations (+31,8%), les échanges commerciaux, notamment de biens, ont affiché un profil prometteur à fin août, malgré une intensification des importations en hydrocarbures (voir article page 14). Selon le rapport, la balance commerciale des biens a dégagé un taux de couverture, en amélioration de 1,5 point. La masse monétaire, pour sa part, s’est accrue de 6,9% à fin août, hissée principalement par la progression des concours à l’économie de 13% par rapport à fin décembre 2007.
    Concernant la situation des finances publiques, le Trésor a dégagé un excédent de financement à 11,7 milliards de DH, compte tenu de l’augmentation de ses arriérés de 4,6 milliards de DH à fin décembre 2007. Et c’est malgré la prise en charge de la hausse des cours des produits pétroliers et de certains produits de base que cette performance s’est faite. «Une évolution essentiellement liée à la contribution positive des recettes fiscales qui ont progressé de 25,3%», explique le rapport.
    Le BTP a poursuivi sur sa vigueur habituelle. En témoigne l’augmentation, à fin septembre 2008, des ventes de ciment de 12%. L’indice de la production industrielle a progressé de 4,9%, au terme du 1er semestre, porté par l’accroissement de l’activité des industries alimentaires de 5%, d’habillement de 4,7%, du caoutchouc et plastique de 16,2% et d’automobile de 10,2%.
    Pour ce qui est du secteur primaire, la production céréalière s’est inscrite en amélioration, avoisinant les 51,2 millions de quintaux (+118%). Les cultures industrielles et maraîchères se sont illustrées également au niveau des cultures sucrières (+6%) et des primeurs (+13%). L’activité d’élevage et la pêche côtière ont enregistré respectivement +13,3% et +33,5%.
    Outre l’embellie du secteur primaire, l’activité économique est restée marquée par une relative dynamique d’ensemble. L’activité à l’export du secteur minier affiche une bonne orientation. Profitant d’un renchérissement des cours sur le marché international, l’OCP a particulièrement brillé à l’export. Triplant presque le montant généré un an auparavant, ce sont pas moins de 37,5 milliards de DH de CA qui ont été réalisés par l’Office, à fin août.
    L’activité énergétique n’a pas été en reste. Bénéficiant d’une vitalité de la demande des ménages et des entreprises, la production d’énergie a affiché une hausse de 8,1%.
    Au niveau des activités tertiaires, le secteur des télécommunications poursuit sa tendance haussière à fin juin. Le parc de la téléphonie mobile a augmenté de 21,4% (21,4 millions d’abonnés), celui des abonnés Internet de 37% et celui du fixe de 42,3%. Les recettes générées par les centres d’appels se sont inscrites en hausse de 20,9% à fin août.
    En revanche, outre les recettes voyages et les transferts MRE qui restent en stagnation, certains indicateurs ont affiché des tendances moins favorables. En effet, les exportations du textile, particulièrement les vêtements confectionnés (-5,7%) et la bonneterie (-13,4%), ont accusé un sérieux repli. Les exportations de composantes électroniques ont à leur tour inscrit une baisse de 14%.
    Le secteur touristique a également fait tache. Marqué, à fin août, par une stagnation des recettes voyages, il a vu le nombre de nuitées baisser de 2,6%. Cette perte de vitesse s’est accomplie en dépit d’une augmentation des arrivées de touristes (+8%).
    L’activité au niveau de la Bourse de Casablanca, affectée par l’effet psychologique et la crise financière internationale, a été caractérisée en septembre par une importante correction à la baisse. En effet, après avoir atteint le 13 mars 2008 une croissance exceptionnelle de 17,6 et de 18,3%, les indices boursiers ont, depuis, imprimé une tendance des plus volatiles mais principalement orientée à la baisse.

    Mohamed MOUNADI

  • #2
    Pour l'instant la crise n' pas réellement d'effets sur l'économie marocaine, la demande interrieure est suffisnate pour doper la croissance et maintenir les prévisison de 6,8% de croissance émise par le ministère des finnace pour l'éxercice 2008.

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