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Plus de 29 % des décès sont dus aux maladies cardiovasculaires

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  • Plus de 29 % des décès sont dus aux maladies cardiovasculaires

    Emergence de nouvelles pathologies en Algérie
    Plus de 29 % des décès sont dus aux maladies cardiovasculaires



    Outre la transition démographique en Algérie, où l’espérance de vie
    est estimée à 74 ans, le système de santé doit s’adapter aux autres mutations de ces dernières années, notamment le mûrissement de la population et l’explosion des maladies dégénératives comme le diabète et l’hypertension artérielle et celles cardiovasculaires. Ce type de maladies, doit-on le signaler, est devenu la principale cause de décès en Algérie.

    Ce constat a été rendu public par des médecins spécialistes. Ils ont évoqué surtout les insuffisances du système public de santé, en raison de la discontinuité dans la prise de décision. Un problème lié directement, ont-ils souligné, au changement fréquent des responsables du secteur et à l’absence apparente d’une vision stratégique du développement nécessaire des services de santé publique à l’échelle nationale.
    Le président de la Commission médicale nationale, le professeur Bougherbal, a affirmé que l’Algérie devra faire face à une véritable épidémie de maladies nouvelles liées au vieillissement.
    En 1962, la catégorie des plus de 60 ans représentait moins de 2 % de la population. Il a aussi précisé que ce taux est estimé actuellement à 5,2 %.
    Aujourd’hui, l’Algérie compte 1,1 million de personnes âgées de plus de 70 ans. Ces maladies nouvelles sont des pathologies chroniques, dont le traitement coûte cher, a-t-il tenu à expliquer. Cependant, il a mis l’accent sur la nécessité d’adapter les dépenses publiques de santé à cette nouvelle réalité. En guise d’argument, il a cité l’exemple du cancer.
    Ce praticien spécialiste a indiqué que 29,5 % des décès en Algérie sont dus aux maladies cardiovasculaires, plus de 9 % au cancer et 7,4 % au diabète.
    Il a précisé que 45 % des dépenses de la santé publiques sont destinés au traitement du cancer.
    Le professeur Bougherbal a déclaré que l’Algérie est actuellement coincée entre deux mondes différents. «D’un côté, nous souffrons toujours de certaines maladies propres au tiers-monde, notamment des maladies transmissibles, et, de l’autre côté, l’Algérie enregistre l’apparition de maladies propres aux pays développés, sans en avoir leurs moyens», a-t-il soutenu.
    Par ailleurs, il a été relevé en plus du mûrissement de la population, une autre tendance à risque : l’obésité.
    La population obèse et pré-obèse représente plus de 50 % de la catégorie d’âge 30 – 70 ans. Laquelle représente, à son tour, la moitié de la population algérienne.
    Ces praticiens spécialistes ont également abordé les inégalités dans la répartition des infrastructures et des équipements, la dévalorisation des structures sanitaires de proximité par rapport aux établissements hospitaliers, l’insuffisance de l’information sanitaire concernant la demande de soins et les coûts réels de santé et l’absence d’une liste nationale de médicaments et vaccins essentiels d’une région à une autre.
    Enfin, pour se préparer aux problèmes de la prochaine décennie, avec les moyens existants et sans faire d’erreurs d’aiguillage, il a été proposé de réhabiliter et renforcer les services de proximité, capables de délivrer en permanence le paquet minimum de soins de santé essentiels. Ils ont souhaité une révolution dans les modes de gestion et d’affectation des ressources humaines, matérielles et financières dans les différentes structures de santé en Algérie.
    Le jeune indépendant
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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