C'est une victoire à l'arraché qu'a emportée la France, mardi 4 novembre, à Marseille, au deuxième et dernier jour de la conférence des ministres des affaires étrangères du "Processus de Barcelone : Union pour la Méditerranée". Un accord global a été trouvé sur trois points clés. Barcelone abritera le siège du secrétariat de l'UPM. La Ligue arabe est admise au sein de la nouvelle organisation (avec un statut cependant assez vague). Et Israël obtient un poste de secrétaire général adjoint.
Visiblement exténués, les Français ne cachaient pas leur soulagement, mardi soir. Ils avaient frôlé l'échec. La veille, l'UPM butait sur la question du Proche-Orient.
Et puis, coup de théâtre. Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française, propose "l'impossible", selon l'expression de l'un des participants : qu'Israël se voie accorder un secrétariat général adjoint en échange de la participation de la Ligue arabe à toutes les réunions de l'UPM. Etonnament, les pays arabes ne s'indignent pas. "Personne n'a osé dire non.
Chacun attendait que le voisin tempête !", raconte un témoin.
En réalité, l'Algérie proteste, mais elle obtient du ministre français que ses "réserves" soient inscrites dans la déclaration finale. On l'assure en outre que la fonction d'Israël sera débattue ultérieurement par les deux coprésidents de l'UPM, Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak. La Syrie, quant à elle, ne bronche pas, sans doute parce qu'elle a obtenu satisfaction sur un point qui lui tenait à coeur : que le siège de l'UPM soit à Barcelone, et non à Tunis. "En réalité, nous ne voulions pas jouer les trouble-fête et mettre nos amis français dans l'embarras", affirme-t-on, côté syrien.
Visiblement exténués, les Français ne cachaient pas leur soulagement, mardi soir. Ils avaient frôlé l'échec. La veille, l'UPM butait sur la question du Proche-Orient.
Et puis, coup de théâtre. Bernard Kouchner, le chef de la diplomatie française, propose "l'impossible", selon l'expression de l'un des participants : qu'Israël se voie accorder un secrétariat général adjoint en échange de la participation de la Ligue arabe à toutes les réunions de l'UPM. Etonnament, les pays arabes ne s'indignent pas. "Personne n'a osé dire non.
Chacun attendait que le voisin tempête !", raconte un témoin.
En réalité, l'Algérie proteste, mais elle obtient du ministre français que ses "réserves" soient inscrites dans la déclaration finale. On l'assure en outre que la fonction d'Israël sera débattue ultérieurement par les deux coprésidents de l'UPM, Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak. La Syrie, quant à elle, ne bronche pas, sans doute parce qu'elle a obtenu satisfaction sur un point qui lui tenait à coeur : que le siège de l'UPM soit à Barcelone, et non à Tunis. "En réalité, nous ne voulions pas jouer les trouble-fête et mettre nos amis français dans l'embarras", affirme-t-on, côté syrien.
Commentaire