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Un usager poignardé par le chauffeur et son receveur
Un jeune homme, âgé de 29 ans et répondant aux initiales de M.M. a été, hier matin, lardé de coups de couteaux par le receveur et le chauffeur du bus de la ligne 29, que la victime empruntait, comme à l’accoutumée, pour se rendre à son domicile, apprend-on auprès de sources policières.
Selon des interlocuteurs du service des UMC au CHUO, la victime avait été admise dans un état sérieux. En effet, elle perdait beaucoup de sang et présentait plusieurs plaies béantes au niveau du dos et des membres supérieurs.
Interrogés sur l’état de santé de M.M., nos interlocuteurs diront que «l’état du patient reste stationnaire mais qu’il est hors de danger. Ses organes vitaux n’ont heureusement pas été atteints».
Par ailleurs, on apprendra, selon des témoins, que la victime avait eu une altercation verbale anodine avec le receveur et celle-ci tournera, sans raisons plausibles, à un esclandre indescriptible et dans lequel le pauvre usager sera férocement roué de coups.
Arrivé à hauteur de la rue feu Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem), le chauffeur arrêtera le bus, bloquant de la sorte la circulation et rejoindra son acolyte pour battre sans vergogne leur victime.
Cette dernière sera mobilisée par les deux assaillants puis expulsée à l’extérieur du bus. Une fois dehors, la victime recevra encore des coups, mais apparemment avec vraisemblablement un poignard.
L’on saura également qu’une plainte a été déposée par la victime à la sûreté de wilaya qui a déclenché illico presto une enquête. Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’un usager se fait «massacrer» dans un bus.
Au mois d’août dernier, des receveurs avaient balancé un usager de la fenêtre d’un bus qui roulait à toute allure. Heureusement, la victime s’en est sortie indemne avec quand même quelques blessures sérieuses.
Quelques mois auparavant, en mars 2008, une altercation similaire à celle d’hier avait tourné au drame. Tout le monde se rappelle de ce jeune homme, pompier de son état, qui avait asséné un coup de couteau mortel à un receveur et pour pas grand-chose.
Il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Bref, tous les usagers approchés se plaignent de la violence gratuite à laquelle ils font face quotidiennement dans les transports en commun et sans pourtant lever le petit doigt pour faire quoi que ce soit.
Une ménagère, une habituée également de la ligne 29, nous a déclaré qu’elle s’était fait voler son porte-monnaie, trois fois en l’espace d’un mois. Sans parler des bagarres quotidiennes auxquelles elle assiste à chaque fois qu’elle emprunte cette ligne.
«C’est tout à fait ahurissant, à voir ce que font ces jeunes loubards qui ne respectent rien. Ils sont sûrement drogués pour agir comme ça. Une fois, je suis intervenue dans une rixe où un receveur avait rossé un lycéen sans défense. Vous ne devinerez jamais, mais ce receveur, enragé, a voulu me battre moi aussi. Allah yahdihoum».
En fait, les propriétaires de bus embauchent des jeunes voyous, car ils sont considérés comme étant des personnes aptes à faire ce travail et très recherchées pour «la guerre des bus». En effet, les bus se font la guerre sans merci et roulent à tombeau ouvert pour arriver à la station avant l’autre. «Et gare à celui qui se laisse dominer», notera un receveur.
«Ces voyous constituent la tare capitale des transports en commun à Oran», selon les usagers, qui ajoutent que «l’intervention des services de sécurité pour pallier à cette violence totalement gratuite, portée à l’encontre de simples citoyens sans défense, est devenue aussi nécessaire qu’obligatoire». Dont acte.
- Pressedz
Un jeune homme, âgé de 29 ans et répondant aux initiales de M.M. a été, hier matin, lardé de coups de couteaux par le receveur et le chauffeur du bus de la ligne 29, que la victime empruntait, comme à l’accoutumée, pour se rendre à son domicile, apprend-on auprès de sources policières.
Selon des interlocuteurs du service des UMC au CHUO, la victime avait été admise dans un état sérieux. En effet, elle perdait beaucoup de sang et présentait plusieurs plaies béantes au niveau du dos et des membres supérieurs.
Interrogés sur l’état de santé de M.M., nos interlocuteurs diront que «l’état du patient reste stationnaire mais qu’il est hors de danger. Ses organes vitaux n’ont heureusement pas été atteints».
Par ailleurs, on apprendra, selon des témoins, que la victime avait eu une altercation verbale anodine avec le receveur et celle-ci tournera, sans raisons plausibles, à un esclandre indescriptible et dans lequel le pauvre usager sera férocement roué de coups.
Arrivé à hauteur de la rue feu Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem), le chauffeur arrêtera le bus, bloquant de la sorte la circulation et rejoindra son acolyte pour battre sans vergogne leur victime.
Cette dernière sera mobilisée par les deux assaillants puis expulsée à l’extérieur du bus. Une fois dehors, la victime recevra encore des coups, mais apparemment avec vraisemblablement un poignard.
L’on saura également qu’une plainte a été déposée par la victime à la sûreté de wilaya qui a déclenché illico presto une enquête. Pour rappel, ce n’est pas la première fois qu’un usager se fait «massacrer» dans un bus.
Au mois d’août dernier, des receveurs avaient balancé un usager de la fenêtre d’un bus qui roulait à toute allure. Heureusement, la victime s’en est sortie indemne avec quand même quelques blessures sérieuses.
Quelques mois auparavant, en mars 2008, une altercation similaire à celle d’hier avait tourné au drame. Tout le monde se rappelle de ce jeune homme, pompier de son état, qui avait asséné un coup de couteau mortel à un receveur et pour pas grand-chose.
Il a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle. Bref, tous les usagers approchés se plaignent de la violence gratuite à laquelle ils font face quotidiennement dans les transports en commun et sans pourtant lever le petit doigt pour faire quoi que ce soit.
Une ménagère, une habituée également de la ligne 29, nous a déclaré qu’elle s’était fait voler son porte-monnaie, trois fois en l’espace d’un mois. Sans parler des bagarres quotidiennes auxquelles elle assiste à chaque fois qu’elle emprunte cette ligne.
«C’est tout à fait ahurissant, à voir ce que font ces jeunes loubards qui ne respectent rien. Ils sont sûrement drogués pour agir comme ça. Une fois, je suis intervenue dans une rixe où un receveur avait rossé un lycéen sans défense. Vous ne devinerez jamais, mais ce receveur, enragé, a voulu me battre moi aussi. Allah yahdihoum».
En fait, les propriétaires de bus embauchent des jeunes voyous, car ils sont considérés comme étant des personnes aptes à faire ce travail et très recherchées pour «la guerre des bus». En effet, les bus se font la guerre sans merci et roulent à tombeau ouvert pour arriver à la station avant l’autre. «Et gare à celui qui se laisse dominer», notera un receveur.
«Ces voyous constituent la tare capitale des transports en commun à Oran», selon les usagers, qui ajoutent que «l’intervention des services de sécurité pour pallier à cette violence totalement gratuite, portée à l’encontre de simples citoyens sans défense, est devenue aussi nécessaire qu’obligatoire». Dont acte.
- Pressedz
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