On dirait que c'est toute l'Europe qui est devenue ringarde.
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Michaëlle Jean est devenue la 27e gouverneure générale du Canada, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au Sénat le 27 septembre. Elle a succédé à Adrienne Clarkson.
Née à Port-au-Prince, en Haïti, Michaëlle Jean part pour le Québec à l'âge de 11 ans, en 1968, avec sa famille, qui fuit le régime dictatorial de François Duvalier. La famille s'installe à Thetford Mines.
Après un baccalauréat en langues et littératures hispaniques et italiennes, elle entreprend une maîtrise en littérature comparée à l'Université de Montréal.
Trois bourses lui permettent ensuite d'étudier en Italie: à l'Université de Pérouse (1982), à l'Université de Florence (1984) et à l'Université catholique de Milan (1985), pour une spécialisation en langue, culture et littérature italiennes.
Elle parle et écrit couramment cinq langues: le français, l'anglais, l'italien, l'espagnol et le créole haïtien. Elle lit aussi aisément le portugais.
Engagée socialement
Parallèlement à ses études universitaires, Michaëlle Jean oeuvre pendant huit ans (de 1979 à 1987) auprès du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale au Québec: en action directe auprès de femmes et d'enfants en situation de crise, mais aussi en contribuant à la mise sur pied d'un réseau de refuges d'urgence dans toute la province.
Elle a coordonné un gigantesque travail de recherche qui a donné la première enquête en Amérique du Nord portant sur les agressions à caractère sexuel signalées par des femmes violentées par leur conjoint. L'étude est publiée sous le titre « La sexualité blessée »; elle a été citée lors d'un débat à l'Assemblée nationale en juin 1987.
Profession: journaliste
Après avoir enseigné à la faculté d'études italiennes à l'Université de Montréal, Michaëlle Jean quitte le milieu universitaire pour s'orienter vers le journalisme.
À l'invitation du magazine québécois Parole Métèque, elle collabore en 1986 à un numéro spécial entièrement consacré à la chute du régime Duvalier, en Haïti. Elle rédige une série de portraits de femmes haïtiennes de différentes conditions sociales et de différents milieux.
Suivra, en 1987, une première expérience en documentaire avec l'Office national du film du Canada, sous la direction de la cinéaste Tahani Rached, pour le film Haïti, nous sommes là, Ayiti nou la, en coproduction avec l'émission Le Point de Radio-Canada.
Le film est tourné en Haïti en novembre 1987, au moment des premières élections libres et démocratiques dans ce pays. La campagne électorale se solde par un massacre d'électeurs. L'équipe canadienne dont fait partie Michaëlle Jean est attaquée à la roquette par un groupe de miliciens, et doit être rapatriée d'urgence.
La suite...
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Michaëlle Jean est devenue la 27e gouverneure générale du Canada, lors d'une cérémonie qui s'est déroulée au Sénat le 27 septembre. Elle a succédé à Adrienne Clarkson.
Née à Port-au-Prince, en Haïti, Michaëlle Jean part pour le Québec à l'âge de 11 ans, en 1968, avec sa famille, qui fuit le régime dictatorial de François Duvalier. La famille s'installe à Thetford Mines.
Après un baccalauréat en langues et littératures hispaniques et italiennes, elle entreprend une maîtrise en littérature comparée à l'Université de Montréal.
Trois bourses lui permettent ensuite d'étudier en Italie: à l'Université de Pérouse (1982), à l'Université de Florence (1984) et à l'Université catholique de Milan (1985), pour une spécialisation en langue, culture et littérature italiennes.
Elle parle et écrit couramment cinq langues: le français, l'anglais, l'italien, l'espagnol et le créole haïtien. Elle lit aussi aisément le portugais.
Engagée socialement
Parallèlement à ses études universitaires, Michaëlle Jean oeuvre pendant huit ans (de 1979 à 1987) auprès du Regroupement provincial des maisons d'hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale au Québec: en action directe auprès de femmes et d'enfants en situation de crise, mais aussi en contribuant à la mise sur pied d'un réseau de refuges d'urgence dans toute la province.
Elle a coordonné un gigantesque travail de recherche qui a donné la première enquête en Amérique du Nord portant sur les agressions à caractère sexuel signalées par des femmes violentées par leur conjoint. L'étude est publiée sous le titre « La sexualité blessée »; elle a été citée lors d'un débat à l'Assemblée nationale en juin 1987.
Profession: journaliste
Après avoir enseigné à la faculté d'études italiennes à l'Université de Montréal, Michaëlle Jean quitte le milieu universitaire pour s'orienter vers le journalisme.
À l'invitation du magazine québécois Parole Métèque, elle collabore en 1986 à un numéro spécial entièrement consacré à la chute du régime Duvalier, en Haïti. Elle rédige une série de portraits de femmes haïtiennes de différentes conditions sociales et de différents milieux.
Suivra, en 1987, une première expérience en documentaire avec l'Office national du film du Canada, sous la direction de la cinéaste Tahani Rached, pour le film Haïti, nous sommes là, Ayiti nou la, en coproduction avec l'émission Le Point de Radio-Canada.
Le film est tourné en Haïti en novembre 1987, au moment des premières élections libres et démocratiques dans ce pays. La campagne électorale se solde par un massacre d'électeurs. L'équipe canadienne dont fait partie Michaëlle Jean est attaquée à la roquette par un groupe de miliciens, et doit être rapatriée d'urgence.
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