NEW YORK (Reuters) - Wall Street a terminé en forte baisse mercredi, les craintes entourant les perspectives économiques ayant repris le dessus dans l'esprit des investisseurs et éclipsé l'élection du nouveau président des États-Unis, Barack Obama.
L'indice Dow Jones des 30 principales valeurs a perdu 5,05%, soit 486,01 points, à 9.139,27. Le S&P-500, plus large, a abandonné 5,27% (52,98 points) à 952,77, et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a trébuché de 5,53% (98,48 points) à 1.681,64.
La place était en baisse dès l'ouverture, les intervenants restant étrangers aux scènes de liesse qui ont accueilli la victoire du candidat démocrate à la Maison blanche.
Wall Street s'était en outre positionnée dans l'espoir d'un scrutin au résultat tranché. Cette hypothèse s'étant vérifiée, elle a également entraîné des prises de bénéfices après le rally de la veille (+3%), le plus vigoureux jamais observé un jour d'élection.
Mais c'est surtout la crainte de récession qui a dominé la séance, conduisant les indices à creuser leurs pertes dans les tout derniers échanges. Signe du regain de volatilité, l'indice VIX, surnommé baromètre de la peur des investisseurs, a encore bondi de 14,31%.
Les mauvaises nouvelles économiques se sont succédées mercredi, brutal rappel de l'ampleur de la tâche qui attend Barack Obama.
"Retour maintenant aux fondamentaux", résume David Bianco, stratège chez UBS. "Il va falloir continuer de suivre l'économie, les prix des matières premières, les taux d'intérêt et la disponibilité du crédit."
A commencer par les indicateurs, surtout ceux du marché du travail en cette semaine de statistique de l'emploi aux États-Unis. Or l'enquête d'ADP a fait apparaître 157.000 suppressions de postes en octobre, nettement plus que prévu , tandis que l'indice ISM des services est tombé à un plus bas historique .
DES NOUVELLES DE SOCIETES PREOCCUPANTES
Du côté des valeurs, le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 6,9% après avoir officialisé le report à 2009 du premier vol de son futur 787 Dreamliner, imputé à la grève qui a paralysé plusieurs chaînes d'assemblage du groupe.
United Technologies a lâché 6,25%. Le groupe industriel diversifié a maintenu ses prévisions de bénéfices pour 2008, mais précisé que l'appréciation du dollar pourrait entraîner ses résultats dans le bas de la fourchette qu'il anticipe.
Les rehausseurs de crédit MBIA et Ambac ont quant à eux littéralement chuté de 22% et 40,9% après avoir fait état de lourdes pertes trimestrielles, imputables à de nouvelles dépréciations et à des prises de commandes qui restent limitées.
Les sidérurgistes Nucor et US Steel ont chuté de leur côté respectivement de 10,5% et 8,3% après les trimestriels inférieurs aux attentes publiés par le numéro un mondial du secteur ArcelorMittal. Le groupe a également dit prévoir des résultats en nette baisse sur le trimestre en cours.
Aux technologiques, si Yahoo a profité d'un retour des rumeurs de rapprochement avec Microsoft - hypothèse démentie par le groupe internet - après l'abandon des discussions avec Google - Yahoo a pris 4,3% - Palm a dégringolé de 18,25% sur des baisses de recommandations d'analystes, ceux-ci se demandant si le fabricant de smarphones ne va pas devoir lever des capitaux supplémentaires.
Version française Gilles Guillaume
L'indice Dow Jones des 30 principales valeurs a perdu 5,05%, soit 486,01 points, à 9.139,27. Le S&P-500, plus large, a abandonné 5,27% (52,98 points) à 952,77, et le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a trébuché de 5,53% (98,48 points) à 1.681,64.
La place était en baisse dès l'ouverture, les intervenants restant étrangers aux scènes de liesse qui ont accueilli la victoire du candidat démocrate à la Maison blanche.
Wall Street s'était en outre positionnée dans l'espoir d'un scrutin au résultat tranché. Cette hypothèse s'étant vérifiée, elle a également entraîné des prises de bénéfices après le rally de la veille (+3%), le plus vigoureux jamais observé un jour d'élection.
Mais c'est surtout la crainte de récession qui a dominé la séance, conduisant les indices à creuser leurs pertes dans les tout derniers échanges. Signe du regain de volatilité, l'indice VIX, surnommé baromètre de la peur des investisseurs, a encore bondi de 14,31%.
Les mauvaises nouvelles économiques se sont succédées mercredi, brutal rappel de l'ampleur de la tâche qui attend Barack Obama.
"Retour maintenant aux fondamentaux", résume David Bianco, stratège chez UBS. "Il va falloir continuer de suivre l'économie, les prix des matières premières, les taux d'intérêt et la disponibilité du crédit."
A commencer par les indicateurs, surtout ceux du marché du travail en cette semaine de statistique de l'emploi aux États-Unis. Or l'enquête d'ADP a fait apparaître 157.000 suppressions de postes en octobre, nettement plus que prévu , tandis que l'indice ISM des services est tombé à un plus bas historique .
DES NOUVELLES DE SOCIETES PREOCCUPANTES
Du côté des valeurs, le constructeur aéronautique Boeing a chuté de 6,9% après avoir officialisé le report à 2009 du premier vol de son futur 787 Dreamliner, imputé à la grève qui a paralysé plusieurs chaînes d'assemblage du groupe.
United Technologies a lâché 6,25%. Le groupe industriel diversifié a maintenu ses prévisions de bénéfices pour 2008, mais précisé que l'appréciation du dollar pourrait entraîner ses résultats dans le bas de la fourchette qu'il anticipe.
Les rehausseurs de crédit MBIA et Ambac ont quant à eux littéralement chuté de 22% et 40,9% après avoir fait état de lourdes pertes trimestrielles, imputables à de nouvelles dépréciations et à des prises de commandes qui restent limitées.
Les sidérurgistes Nucor et US Steel ont chuté de leur côté respectivement de 10,5% et 8,3% après les trimestriels inférieurs aux attentes publiés par le numéro un mondial du secteur ArcelorMittal. Le groupe a également dit prévoir des résultats en nette baisse sur le trimestre en cours.
Aux technologiques, si Yahoo a profité d'un retour des rumeurs de rapprochement avec Microsoft - hypothèse démentie par le groupe internet - après l'abandon des discussions avec Google - Yahoo a pris 4,3% - Palm a dégringolé de 18,25% sur des baisses de recommandations d'analystes, ceux-ci se demandant si le fabricant de smarphones ne va pas devoir lever des capitaux supplémentaires.
Version française Gilles Guillaume
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