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Prix de la fondation club avenir
L’excellence algérienne honorée au Canada
Si l’adage dit que « nul n’est prophète en son pays », il ne dit pas que « nul n’est prophète dans sa communauté ». C’est du moins la leçon « colatérale » prodiguée par la fondation club avenir qui honore, chaque année, les membres de la communauté algérienne au Canada qui se sont distingués par des réalisations exceptionnelles.
Son credo : encourager l’intégration par l’excellence et l’entrepreneuriat. C’est donc en ce premier novembre que l’équipe drivée par Tayeb Hafsi professeur aux HEC Montréal, Bachir Halimi PDG d’Excendia et Ahmed Aina PDG de Dialexia a organisé dans l’enceinte des Hautes études commerciales de Montréal la 5e édition du gala des prix du club avenir. Pour cette année, la fondation club avenir a réussi à faire venir, entre autres, la jeune et éloquente ministre québécoise de l’Immigration, Yolande James. Elle a croisé le fer avec Smaïl Benamara ambassadeur d’Algérie au Canada et Maria Mourani une députée fédérale d’origine libanaise, lors d’un débat qui a précédé la remise des prix en face d’une salle archi-comble.
La ministre a profité de cette tribune pour vanter les actions de son gouvernement pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants au Québec et a exalté l’ouverture de la société québécoise tout en reconnaissant l’existence des préjugés et de l’islamophobie qui bloquent l’intégration. Le diplomate algérien était du même avis en ce qui concerne l’ouverture à l’autre de la société d’accueil comparativement à l’Europe. Il a déploré le chômage (28%) qui frappe la communauté, quand on sait que la meilleure intégration passe nécessairement par le travail tout en trouvant que cela est un vrai gâchis pour le Québec. A l’adresse de la communauté, il affirmera que la solution se trouve dans un seul mot : résilience.
Mehdi Benboubakeur, réalisateur de courts métrages et de documentaires et co-fondateur du magazine montréalais Réussir Ici (www.***************) et récipiendaire de la palme d’or de l’édition 2008 des prix d’excellence de la Fondation, affirme que pour la question de l’ intégration il y a des choses à faire mais « ce n’est pas en se laissant faire que ces choses vont se faire. Nous sommes une communauté qui a beaucoup de potentiel, Personne ne nous donnera notre place, c’est à nous de la prendre ». Pour cette édition, la fondation a élargi le nombre des catégories des prix. La liste détaillée des prix et des lauréats est disponible sur le site de la fondation www.clubavenir.com.
Seule ombre au tableau des trophées, de l’aveu même du professeur Taïeb Hafsi : une représentation féminine réduite dans la liste des finalistes. Il fera publiquement un sincère mea- culpa, promettant de renforcer les relais de proposition des candidats. « Un prix spécial “réussite féminine” sera institué à partir de l’année prochaine », a-t-il promis.
El Watan
L’excellence algérienne honorée au Canada
Si l’adage dit que « nul n’est prophète en son pays », il ne dit pas que « nul n’est prophète dans sa communauté ». C’est du moins la leçon « colatérale » prodiguée par la fondation club avenir qui honore, chaque année, les membres de la communauté algérienne au Canada qui se sont distingués par des réalisations exceptionnelles.
Son credo : encourager l’intégration par l’excellence et l’entrepreneuriat. C’est donc en ce premier novembre que l’équipe drivée par Tayeb Hafsi professeur aux HEC Montréal, Bachir Halimi PDG d’Excendia et Ahmed Aina PDG de Dialexia a organisé dans l’enceinte des Hautes études commerciales de Montréal la 5e édition du gala des prix du club avenir. Pour cette année, la fondation club avenir a réussi à faire venir, entre autres, la jeune et éloquente ministre québécoise de l’Immigration, Yolande James. Elle a croisé le fer avec Smaïl Benamara ambassadeur d’Algérie au Canada et Maria Mourani une députée fédérale d’origine libanaise, lors d’un débat qui a précédé la remise des prix en face d’une salle archi-comble.
La ministre a profité de cette tribune pour vanter les actions de son gouvernement pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants au Québec et a exalté l’ouverture de la société québécoise tout en reconnaissant l’existence des préjugés et de l’islamophobie qui bloquent l’intégration. Le diplomate algérien était du même avis en ce qui concerne l’ouverture à l’autre de la société d’accueil comparativement à l’Europe. Il a déploré le chômage (28%) qui frappe la communauté, quand on sait que la meilleure intégration passe nécessairement par le travail tout en trouvant que cela est un vrai gâchis pour le Québec. A l’adresse de la communauté, il affirmera que la solution se trouve dans un seul mot : résilience.
Mehdi Benboubakeur, réalisateur de courts métrages et de documentaires et co-fondateur du magazine montréalais Réussir Ici (www.***************) et récipiendaire de la palme d’or de l’édition 2008 des prix d’excellence de la Fondation, affirme que pour la question de l’ intégration il y a des choses à faire mais « ce n’est pas en se laissant faire que ces choses vont se faire. Nous sommes une communauté qui a beaucoup de potentiel, Personne ne nous donnera notre place, c’est à nous de la prendre ». Pour cette édition, la fondation a élargi le nombre des catégories des prix. La liste détaillée des prix et des lauréats est disponible sur le site de la fondation www.clubavenir.com.
Seule ombre au tableau des trophées, de l’aveu même du professeur Taïeb Hafsi : une représentation féminine réduite dans la liste des finalistes. Il fera publiquement un sincère mea- culpa, promettant de renforcer les relais de proposition des candidats. « Un prix spécial “réussite féminine” sera institué à partir de l’année prochaine », a-t-il promis.
El Watan