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Le secteur automobile sinistré n'a pas le temps d'attendre Obama

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  • Le secteur automobile sinistré n'a pas le temps d'attendre Obama

    WASHINGTON (Reuters) - L'administration Bush a donné mercredi soir son feu vert à une aide financière aux constructeurs automobiles de 25 milliards de dollars sous forme de prêts, mais le secteur juge indispensable une aide supplémentaire.

    "Il y a un consensus large sur le fait que le retournement de conjoncture et la crise du crédit ont radicalement modifié la situation et que l'industrie (automobile), confrontée à de graves difficultés, a besoin d'une assistance supplémentaire", souligne Alan Reuther, du syndicat des ouvriers de l'automobile UAW.

    Cette enveloppe, approuvée en septembre, est destinée au développement de nouvelles technologies.

    Pendant sa campagne présidentielle, Barack Obama avait multiplié les appels du pied et les engagements en direction des constructeurs automobiles américains, mais leurs difficultés sont telles que le secteur ne peut pas attendre la prise de fonctions du 44e président des Etats-Unis.
    "Il n'est pas là avant (le 20) janvier et c'est un long délai dans la vie de ces entreprises en ce moment", a expliqué mercredi à Reuters John Engler, président de l'Association nationale des industriels et ancien gouverneur du Michigan.

    Des changements fondamentaux sont à prévoir dans l'industrie automobile d'ici l'entrée d'Obama à la Maison blanche, affirme Engler sans plus de précisions.

    General Motors a fait savoir mercredi qu'il annoncerait vendredi "d'importants changements" opérationnels lors de la publication de ses résultats du troisième trimestre. Comme pour son concurrent Ford, ces chiffres devraient confirmer le recul du secteur: en octobre, les ventes de GM ont chuté de 45%.

    Les deux groupes, qui établissent un lien entre la dégradation générale de l'économie et la situation à Detroit, ville industrielle symbole de l'automobile, continuent d'espérer un geste d'aide de l'administration Bush avant son départ.

    Les perspectives pour Chrysler LLC sont plus incertaines. Selon des sources au fait des discussions sur l'avenir du groupe, le plus petit des trois constructeurs pourrait fusionner, être divisé ou mis en faillite.
    Selon Engler, la disparition de Chrysler coûterait un million d'emplois à l'économie américaine. "Il ne s'agit pas seulement des trois entreprises, cela concerne aussi leurs fournisseurs, toute la chaîne", souligne-t-il.

    LA SOLUTION DU PRÊT ?

    Les constructeurs, leurs alliés au Congrès et d'autres industries ont sollicité le département au Trésor pour obtenir une extension des prêts ou d'autres capitaux.

    Des sources au sein du secteur affirment qu'Obama lui-même pourrait plaider leur cause auprès de l'administration Bush et user de son poids au Congrès, dominé par les démocrates, s'il juge nécessaire d'agir pour éviter une crise plus large de l'industrie manufacturière.

    Mercredi, la présidente de la Chambre des représentants, la démocrate Nancy Pelosi, a souhaité la mise en oeuvre d'un plan de relance de 61 milliards de dollars mais ajouté que son adoption d'ici la fin du mois dépendrait des sénateurs républicains et de l'humeur de la Maison blanche.
    Pelosi s'est entretenue lundi avec des parlementaires avocats de l'industrie automobile et d'importants présidents de commissions, mais aucun consensus n'est apparu sur l'aide à apporter à Detroit.

    Elle devrait rencontrer jeudi les dirigeants des "Big Three". Les représentants de General Motors, Ford et Chrysler tenteront de la persuader de l'urgence d'une intervention étatique.

    Les fabricants, leurs groupes de pression et certains responsables du Congrès ont suggéré que la solution pourrait passer par des prêts publics directs sans conditions d'un montant pouvant aller jusqu'à 25 milliards de dollars.

    Version française Grégory Blachier et Henri-Pierre André

  • #2
    @mendz

    Ca devient drôle tes posts à propos de la crise mondiale. Tu trouves un réel plaisir à ce qui se passe.

    Ne t’inquiètes pas Obama a déjà commencer à bosser pour son pays. Intéresses toi plutôt à ce qui se passe dans le notre où tout est immobile.
    Dernière modification par shadok, 06 novembre 2008, 11h58.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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