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Les ressources humaines ont été au centre d’une rencontre à laquelle ont pris part les professionnels de la question. Au cours de son allocution d’ouverture, Tayeb Louh, le ministre du Travail et de l’Emploi a souligné que les compétences locales ne sont pas valorisées et restent sous-exploitées, ce qui explique la fuite des cerveaux.
Le ministre a aussi affirmé que le problème de la ressource humaine en Algérie est la qualification. A ce propos, il a développé l’idée de la création d’un observatoire des compétences. Tayeb Louh a assuré que cette idée commence à mûrir à plus forte raison que des pays arabes ont exprimé leur souhait de prendre en charge un tel observatoire. Il a, par ailleurs, mentionné l’importance de former une main-d’œuvre nationale qualifiée.
A ce propos, il a été annoncé que l’Algérie compte 45 000 travailleurs étrangers dont la majorité sont de nationalité chinoise. Le ministre a aussi assuré que le plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage a été mis en place pour prendre en charge les problèmes de la ressource humaine.
Au cours d’une intervention assez intéressante, le professeur Aktouf a mis l’accent sur la nécessité de permettre l’essor à l’intelligence de chaque élément de l’entreprise. L’orateur a cité l’exemple des modèles scandinave, allemand ou encore asiatique. «Il ne faut surtout pas s’attendre à ce que le système éducatif produise un personnel opérationnel. Il appartient à chaque entreprise d’éduquer son personnel et de le former à la mission qui l’attend», a-t-il expliqué.
Les Germaniques ont compris cela depuis longtemps, d’où le succès de leur modèle économique. Un parallèle a par ailleurs été fait entre la réussite d’un modèle et l’échec d’un autre.
Le modèle américain est le pire car il ne donne pas beaucoup d’importance à la ressource humaine. Le résultat est la baisse de la productivité et un licenciement en masse chez les fleurons de l’industrie américaine comme General Motors et Ford. Par ailleurs, il se produit le contraire chez le japonais Toyota où aucun employé n’a été mis au chômage depuis la création de cette firme.
Une situation qui trouve ses origines dans le système managériale. Lors de difficultés chez le fabricant japonais, c’est le P-dg qui commence à faire des sacrifices en réduisant son salaire, rendant son véhicule de service, augmentant ses heures de travail et sacrifiant son congé.
Par la suite, il demande aux employés de l’usine de faire chacun des efforts pour affronter la crise. En somme, il a été expliqué que le modèle américain dans la gestion des ressources humaines n’a pas donné de bons résultats.
- Le Soir d'Algerie
Le ministre a aussi affirmé que le problème de la ressource humaine en Algérie est la qualification. A ce propos, il a développé l’idée de la création d’un observatoire des compétences. Tayeb Louh a assuré que cette idée commence à mûrir à plus forte raison que des pays arabes ont exprimé leur souhait de prendre en charge un tel observatoire. Il a, par ailleurs, mentionné l’importance de former une main-d’œuvre nationale qualifiée.
A ce propos, il a été annoncé que l’Algérie compte 45 000 travailleurs étrangers dont la majorité sont de nationalité chinoise. Le ministre a aussi assuré que le plan d’action pour la promotion de l’emploi et la lutte contre le chômage a été mis en place pour prendre en charge les problèmes de la ressource humaine.
Au cours d’une intervention assez intéressante, le professeur Aktouf a mis l’accent sur la nécessité de permettre l’essor à l’intelligence de chaque élément de l’entreprise. L’orateur a cité l’exemple des modèles scandinave, allemand ou encore asiatique. «Il ne faut surtout pas s’attendre à ce que le système éducatif produise un personnel opérationnel. Il appartient à chaque entreprise d’éduquer son personnel et de le former à la mission qui l’attend», a-t-il expliqué.
Les Germaniques ont compris cela depuis longtemps, d’où le succès de leur modèle économique. Un parallèle a par ailleurs été fait entre la réussite d’un modèle et l’échec d’un autre.
Le modèle américain est le pire car il ne donne pas beaucoup d’importance à la ressource humaine. Le résultat est la baisse de la productivité et un licenciement en masse chez les fleurons de l’industrie américaine comme General Motors et Ford. Par ailleurs, il se produit le contraire chez le japonais Toyota où aucun employé n’a été mis au chômage depuis la création de cette firme.
Une situation qui trouve ses origines dans le système managériale. Lors de difficultés chez le fabricant japonais, c’est le P-dg qui commence à faire des sacrifices en réduisant son salaire, rendant son véhicule de service, augmentant ses heures de travail et sacrifiant son congé.
Par la suite, il demande aux employés de l’usine de faire chacun des efforts pour affronter la crise. En somme, il a été expliqué que le modèle américain dans la gestion des ressources humaines n’a pas donné de bons résultats.
- Le Soir d'Algerie
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