Les Palestiniens et les Arabes ne doivent pas se faire d’illusions
En dépit de leur soutien sans faille à l’État hébreu jusque-là, les précédentes administrations américaines s’étaient bien gardées de se prononcer sur le statut de Jérusalem. Barack Obama n’a pas hésité à franchir le Rubicon, en proclamant que cette ville devait “rester la capitale d’Israël et demeurer indivisible”. Les Arabes ne doivent donc rien attendre de lui.
L’élection de Barack Obama aura pour effet de renforcer la position d’Israël dans les négociations de paix avec les Palestiniens, actuellement suspendues, dans l’attente d’un nouveau gouvernement israélien. Il n’est pas allé par quatre chemins pour montrer son attachement à l’État hébreu.
Avant même qu’il ne soit élu, Barack Obama s’est déplacé à Jérusalem, où il a rassuré sur ses intentions sur le sujet à l’occasion du soixantième anniversaire de la création d’Israël en mai dernier.
Qualifiant la naissance d’Israël de “miracle”, le candidat démocrate ne s’est pas embarrassé pour se ranger du côté des Israéliens dans la très délicate question du statut de Jérusalem.
En effet, alors que pratiquement aucun État ne reconnaît cette ville comme capitale d’Israël, le nouveau patron de la Maison-Blanche a proclamé le 4 juin que Jérusalem devait “rester la capitale d'Israël” et “demeurer indivisible”.
Il faut dire que cet alignement sur les positions israéliennes, sur ce sujet hypersensible du statut de Jérusalem, que les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité ont tranché en reconnaissant la partie est de cette ville sainte comme appartenant aux Palestiniens, pourrait totalement fausser le processus de paix, notamment les négociations engagées par les deux parties à la suite de la conférence d’Annapolis visant à conclure un accord avant la fin de 2008.
Si l’atteinte de cet objectif était devenue impossible à cause des problèmes qu’à connus le gouvernement d’Ehud Olmert et l’échec de la nouvelle chef de file du parti Kadima au pouvoir, Tzipi Livni, de former une coalition gouvernementale, d’où la convocation d’élections législatives anticipées, la conclusion d’un accord de paix israélo-palestinien devient de plus en plus incertaine dans un avenir proche.
Avec un tel soutien, les dirigeants israéliens négocieront désormais en position de force et refuseront de faire des concessions, d’où le risque de voir le processus de paix s’éterniser. Cette prise de position de Barack Obama a déjà eu pour effet de changer radicalement le ton des autorités et des médias israéliens, devenu plus positif à son égard.
En dépit de cela, des réticences demeurent au sein de l’opposition de droite israélienne, si l’on en juge par le contenu de cet article du quotidien Maariv, portant sous le titre “Israël craint que les assurances de Barack Obama soient des paroles en l'air”.
C’est dire que les Israéliens attendent du concret pour juger sur pièces. Ainsi, les Palestiniens, en particulier, et les Arabes, en général, savent à quoi s’en tenir avec l’Administration Barack Obama dans le conflit qui les oppose à Israël. Ils ne doivent pas se faire d’illusions.
- Liberté
En dépit de leur soutien sans faille à l’État hébreu jusque-là, les précédentes administrations américaines s’étaient bien gardées de se prononcer sur le statut de Jérusalem. Barack Obama n’a pas hésité à franchir le Rubicon, en proclamant que cette ville devait “rester la capitale d’Israël et demeurer indivisible”. Les Arabes ne doivent donc rien attendre de lui.
L’élection de Barack Obama aura pour effet de renforcer la position d’Israël dans les négociations de paix avec les Palestiniens, actuellement suspendues, dans l’attente d’un nouveau gouvernement israélien. Il n’est pas allé par quatre chemins pour montrer son attachement à l’État hébreu.
Avant même qu’il ne soit élu, Barack Obama s’est déplacé à Jérusalem, où il a rassuré sur ses intentions sur le sujet à l’occasion du soixantième anniversaire de la création d’Israël en mai dernier.
Qualifiant la naissance d’Israël de “miracle”, le candidat démocrate ne s’est pas embarrassé pour se ranger du côté des Israéliens dans la très délicate question du statut de Jérusalem.
En effet, alors que pratiquement aucun État ne reconnaît cette ville comme capitale d’Israël, le nouveau patron de la Maison-Blanche a proclamé le 4 juin que Jérusalem devait “rester la capitale d'Israël” et “demeurer indivisible”.
Il faut dire que cet alignement sur les positions israéliennes, sur ce sujet hypersensible du statut de Jérusalem, que les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité ont tranché en reconnaissant la partie est de cette ville sainte comme appartenant aux Palestiniens, pourrait totalement fausser le processus de paix, notamment les négociations engagées par les deux parties à la suite de la conférence d’Annapolis visant à conclure un accord avant la fin de 2008.
Si l’atteinte de cet objectif était devenue impossible à cause des problèmes qu’à connus le gouvernement d’Ehud Olmert et l’échec de la nouvelle chef de file du parti Kadima au pouvoir, Tzipi Livni, de former une coalition gouvernementale, d’où la convocation d’élections législatives anticipées, la conclusion d’un accord de paix israélo-palestinien devient de plus en plus incertaine dans un avenir proche.
Avec un tel soutien, les dirigeants israéliens négocieront désormais en position de force et refuseront de faire des concessions, d’où le risque de voir le processus de paix s’éterniser. Cette prise de position de Barack Obama a déjà eu pour effet de changer radicalement le ton des autorités et des médias israéliens, devenu plus positif à son égard.
En dépit de cela, des réticences demeurent au sein de l’opposition de droite israélienne, si l’on en juge par le contenu de cet article du quotidien Maariv, portant sous le titre “Israël craint que les assurances de Barack Obama soient des paroles en l'air”.
C’est dire que les Israéliens attendent du concret pour juger sur pièces. Ainsi, les Palestiniens, en particulier, et les Arabes, en général, savent à quoi s’en tenir avec l’Administration Barack Obama dans le conflit qui les oppose à Israël. Ils ne doivent pas se faire d’illusions.
- Liberté
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