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Système de santé : Où va le Maroc ?

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  • Système de santé : Où va le Maroc ?

    Système de santé : Où va le Maroc ?
    Anthioumane Tandia Fevrier 2008


    • Avec 207 dirhams par habitant et par an en dépenses de santé, le Maroc se situe derrière des pays à profi l similaire comme la Tunisie, l’Algérie ou la Jordanie
    • Les 126 hôpitaux sont certes dotés d’un budget annuel de plus d’un milliard de dirhams, mais ils reçoivent en tout 6 millions de patients par an et emploient chacun en moyenne 230 personnes
    • L’assurance aux démunis, le RAMED, est repoussé d’année en année et l’on parle encore des premiers mois de 2008 pour sa réalisation
    • 18 mois après son lancement, ce sont 2,8 millions de personnes (du secteur privé), selon la CNSS, qui bénéfi cient de la couverture médicale


    Système La santé publique n’est pas encore au bout de ses peines. Malgré les efforts fournis par le ministère de tutelle, les problèmes liés au système de santé continuent : pression sur les établissements de soins, mauvaise organisation des services d’urgence, grand déséquilibre entre les régions et entre les milieux rural et urbain, corruption dans les rangs des infirmiers... Yasmina Baddou, nouveau ministre de la Santé, ne le cache pas.

    Un constat alarmant

    Pour cette dernière qui présentait ce 27 décembre 2007 sa stratégie pour 2008-2012 devant le Conseil du gouvernement, le constat est alarmant. Le taux de mortalité maternelle est de 227 pour 100.000 naissances. Le PNUD avance même le chiffre de 240. Le taux de mortalité infantile est de 40 pour 1000. Le Maroc n’est pas également bien loti en capacité litière. Tenant compte de celle des établissements hospitaliers du secteur privé (7.200 lits) et la capacité litière totale des établissements publics ambulatoires (3.700 lits) et hospitaliers (26.620), l’offre globale du pays s’élèverait à 37.520 lits.

    En rapportant ce chiffre à la population marocaine on obtient un ratio de 1 lit pour 800 habitants ou 12,5 lits pour 10.000 habitants. Ce chiffre place le Maroc derrière l’Algérie (17 lits/10.000), la Tunisie (24 lits/10.000) mais devance le Sultanat d’Oman et le Qatar (avec 9 lits pour 10.000 habitants).

    Aujourd’hui, avec à peine 207 dirhams par habitant et par an en dépenses de santé, le Maroc se situe derrière des pays à profil similaire comme la Tunisie, l’Algérie ou la Jordanie. Ce n’est pas l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui dira le contraire. En effet, l’analyse de la performance des systèmes de santé réalisée par l’organisme onusien en 2000, montrait que le Maroc occupait un rang de choix (29e) au niveau mondial. Mais, la même étude montrait que le système de santé marocain ne devait pas ce classement à l’état de santé de sa population, puisqu’il était classé 110ème, ni au niveau d’équité (111ème rang). «Le système de santé marocain est bon par son efficience et non par son niveau de santé et d’équité. Ceci est réconfortant pour le gouvernement qui est concerné par cette efficience, mais l’est moins pour les citoyens», indiquait la même analyse.

    Il faut dire que le Maroc se trouve dans une période bien particulière eu égard aux nombreuses mutations qui l’obligent à négocier plusieurs virages en même temps. Il s’agit notamment de mutations démographiques (vieillissement de la population), épidémiologiques, avec l’apparition de nouvelles maladies et, enfin, du niveau de vie qui augmente mais aussi de la couverture médicale qui s’étend à plus de population.

    Pourtant, depuis 2003, le budget de la santé a augmenté de 10 % en moyenne chaque année. Cependant, plus de 80 % des 6,5 milliards de dirhams du budget de la santé vont aux dépenses de fonctionnement et, avec tout cela, les hôpitaux manquent de tout. Fil, seringues, éprouvettes, médicaments... Un rapport du ministère de la Santé a établi en 2005 que sur 120 dirhams pris en charge par l’hôpital, les patients paient, eux, 355 dirhams. Une situation qui traduit la mauvaise gestion des hôpitaux publics, due notamment au manque de compétence managériale pour les directeurs et à l’absence d’utilisation des outils modernes de gestion et de contrôle.

    ....

    Suite de l'excellent dossier :
    • Système de santé, où va le Maroc ?
    • Entretien avec Saïd Ahmidouch, Directeur général de la CNSS
    • L’industrie pharmaceutique, un secteur à la croisée des chemins
    • Médecine du travail, un secteur prisonnier de ses incohérences
    • Transport médicalisé, une profession gangrenée par l’informel


    http://www.amip.ma/admin/assetmanage...ncture0208.pdf
    Dernière modification par jawzia, 06 novembre 2008, 21h44.

  • #2
    je pense que la ramed est finalement entrée en application le 01 novembre 2008
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      je pense que la ramed est finalement entrée en application le 01 novembre 2008
      Mabrouk Mass3oud

      Commentaire


      • #4
        Le régime d’assistance médicale au profit des démunis est lancé au Maroc

        Le Ramed est destiné aux personnes nécessiteuses, qui ne sont pas éligibles au régime de l’Assurance maladie obligatoire, ou aux autres régimes. Sa généralisation sera progressive sur toutes les régions du Maroc dans un délai de 10 à 11 mois pour atteindre 8,5 millions de bénéficiaires qui seront classées en deux catégories : les pauvres (4 millions d’indigents absolus) et les vulnérables (4,5 millions).

        Ce qui portera à plus de 62 % la population qui bénéficie de la couverture médicale.

        http://www.magharebia.com/cocoon/awi.../06/feature-01

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        • #5
          la RAMED, l'AMO opérationnels
          rappel de la règle
          il ne faut poster que les articles d'actualité, ce qui est de l'archive, qui ressort du sensationnel, doit être débattu dans le café de village

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          • #6
            Dans le même dossier

            Sur le corps médical (en page 3):

            Comparativement aux pays à niveau de développement similaire, le Maroc est sous médicalisé. En effet avec une densité médicale à 5,84 médecins pour 10.000 habitants, il se situe loin derrière la Tunisie (13,4 médecins) et l’Algérie (11,3 médecins). En 2006, le nombre de médecins exerçant dans le secteur de la santé s’élèvait à 17.650 médecins toutes spécialités confondues dont 10.006 dans le secteur public et 7.644 dans le secteur privé. La répartition de ces médecins à travers les différentes régions du Maroc se caractérise par des disparités marquées entre les régions d’une part et entre les provinces et préfectures à l’intérieur de la même région d’autre part.

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            • #7
              Extrait ...........


              Le médicament reste cher :

              "Les médicaments coûtent cher au maroc", entend-on. Environ 50% des médicaments enregistrés au maroc ont un prix public de vente inférieur à 50 dirhams, soit un prix de revient industriel inférieur à 30 dirhams. "Ce n'est pas le médicament qui est cher, c'est le pouvoir d'achat et la couverture sociale, en cours d'extension, qui sont faibles", rétorque Ali Sedrati.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                un bon article du café de village
                ça fait bien de discuter sur "le passé"

                Commentaire


                • #9
                  Si le système de santé marocain est efficient, selon l’OMS, il pêche, en revanche, par son niveau d’équité.
                  http://www.amip.ma/admin/assetmanage...ncture0208.pdf

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                  • #10
                    Pourquoi poster un article qui date d'au moin de 10 mois ?

                    Pour allumer la méche ou pour se consoler de la faible capacité de l'industrie pahramaceutique algerienne face a celle du maroc (dans l'autre discussion) ?? mystére !!!

                    Commentaire


                    • #11
                      Pourquoi poster un article qui date d'au moin de 10 mois ?
                      Parce que un système de santé ne se construit pas en un jour des génération entières.

                      Mais bon, tout ce que vous n'avez pas fait en 50 ans, vous allez le faire un jour.
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                      • #12
                        Parce que un système de santé ne se construit pas en un jour des génération entières.
                        exactement, il se transmet de génération en génération en plus (comme la culture d'argan )...............
                        Dernière modification par Bennis, 07 novembre 2008, 20h02.

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                        • #13
                          je vous dit de prime abord que jusque là j'étais très critique , voir un peu trop même, au point qu'il m'est arrivé que mes concitoyens me prennent pour un marocain( makhzénien, si vous voyez un peu ce que je veux dire)...mais là franchement, inutile de comparer nos systèmes de santé, car faut pas oublier que malgré les années de crise (décennie noire, et rouge comme on aime l'appeler) et des irresponsables gestionnaires qui ont délapidé nos richesses(pas tous heureusement) la couverture sociale en Algérie reste unique au monde...je le reconnais


                          ps: pour mes concitoyens, cet aveu restera entre nous, inutile de l'utiliser contre moi lors des prochains topics (retour à la sévéritude..)

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                          • #14
                            Il faut arrêter de prendre l'état algérien pour une vache laitière.

                            C'est vrai que les caisses aujourd'hui sont pleines mais le sevrage ,avec la fin du pompage , risque d'être douloureux.

                            Il est temps que les citoyens cotisent pour se solidariser entre eux.

                            Avec le RAMED et l'AMO qui visent les plus démunis (car ils existent des assurances maladies pour les fonctionnaires du publique et du semi publique ), le Maroc a choisi la voie de la raison.

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                            • #15
                              Il est temps que les citoyens cotisent pour se solidariser entre eux.
                              C'est une excellente idée que les algériens .... appliquent depuis 1970 (et même avant).

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