Un changement imminent au gouvernement
Outre des considérations stratégiques, « le lifting » qui sera opéré dans l’équipe gouvernementale tient aussi de la volonté de Ahmed Ouyahia qui reproche à certains ministres leur lenteur dans la gestion de leurs départements respectifs.
Un remaniement ministériel et pas des moindres pourrait intervenir dans les tous prochains jours. L’aspect phare du « lifting » qui sera opéré à l’exécutif concernera le département de l’Intérieur. Le Midi Libre a, en effet, appris de sources autorisées que Nourreddine Yazid Zerhouni s’apprête à quitter le gouvernement. Il sera remplacé à la tête de ce ministère de souveraineté par Mohamed Moulay Kendil, actuellement directeur de cabinet à la présidence de la République. Kendil a le profil du poste puisqu’il a déjà occupé la fonction de secrétaire général du ministère de l’Intérieur après une carrière de commis de l’Etat en qualité de wali.
Le départ de Zerhouni ne signifie pas, sa mise à la retraite ou au placard, bien au contraire, puisqu’il prendra ses fonctions comme ambassadeur de l’Algérie en France. Un poste éminemment stratégique au vu de la profondeur que prennent les relations algéro-françaises avec, en prime l’Union pour la Méditerranée que les deux pays s’emploient à construire.
Nos sources précisent que cette future nomination constitue une autre grande mission confiée à l’ancien ministre de l’Intérieur qui, en huit longues années à la tête de ce département de souveraineté, a eu à gérer des situations très délicates, notamment lors des événements du printemps noir et autres catastrophes naturelles majeures qu’a connues le pays, à l’image des inondations de Bab El Oued ou du séisme de Boumerdes. Cela dit, l’action essentielle du ministre de l’Intérieur a été de se mettre en avant pour annoncer ouvertement son refus au retour à l’activité politique des anciens dirigeants de l’ex-FIS. Son remplaçant, qui bénéficie d’une grande confiance de la part du président de la République, aura la lourde charge d’organiser la prochaine élection présidentielle.
Quant à Missoum Sbih, actuel ambassadeur de l’Algérie en France, il cèdera sa place à Zerhouni pour retourner au pays afin de driver un nouveau département ministériel, celui de la Réforme des structures de l’Etat, révèlent nos sources. Un département qui lui sied parfaitement puisque c’est le même Sbih qui a présidé aux destinées de la Commission nationale de la réforme des structures de l’Etat. Il est entendu que cette nomination suppose que le lourd dossier de la réforme qui suppose des amendements qui seront apportés à la Constitution sera l’une des priorités du troisième mandat du président. Le chef de l’Etat a, rappelons-le, souligné sa détermination d’apporter de profonds changements à la Constitution.
Au chapitre des changements au sein de la présidence de la République, les mêmes sources indiquent que le directeur actuel du protocole sera nommé à Londres en qualité d’ambassadeur et sera remplacé à son poste à la présidence par l’actuel Ambassadeur en poste à Lisbonne M. Sabri Boukadoum. Une autre importante nomination à Alger, consiste en le rappel de notre ambassadeur à Washington, Amine Kherbi, dans le cadre d’une mission que nos sources qualifient de stratégique.
Sur la question du rendement du gouvernement, on a appris que le chef de l’Etat a manifesté un certain mécontentement quant au rendement jugé insuffisant des ministres de la Jeunesse et des Sports, de l’Habitat et l’Urbanisme, ainsi que celui de la Culture. Ainsi, El-Hachemi Djiar, Nourredine Moussa et Khalida Toumi ne seraient plus dans les bonnes grâces de la présidence de la République.
Il y a lieu de préciser, par ailleurs, qu’outre des considérations stratégiques, « le lifting » qui sera opéré dans l’équipe gouvernementale tient aussi de la volonté de Ahmed Ouyahia qui reprochent à certains ministres leurs lenteurs dans la gestion de leurs départements respectifs.
Le Midi Libre
Outre des considérations stratégiques, « le lifting » qui sera opéré dans l’équipe gouvernementale tient aussi de la volonté de Ahmed Ouyahia qui reproche à certains ministres leur lenteur dans la gestion de leurs départements respectifs.
Un remaniement ministériel et pas des moindres pourrait intervenir dans les tous prochains jours. L’aspect phare du « lifting » qui sera opéré à l’exécutif concernera le département de l’Intérieur. Le Midi Libre a, en effet, appris de sources autorisées que Nourreddine Yazid Zerhouni s’apprête à quitter le gouvernement. Il sera remplacé à la tête de ce ministère de souveraineté par Mohamed Moulay Kendil, actuellement directeur de cabinet à la présidence de la République. Kendil a le profil du poste puisqu’il a déjà occupé la fonction de secrétaire général du ministère de l’Intérieur après une carrière de commis de l’Etat en qualité de wali.
Le départ de Zerhouni ne signifie pas, sa mise à la retraite ou au placard, bien au contraire, puisqu’il prendra ses fonctions comme ambassadeur de l’Algérie en France. Un poste éminemment stratégique au vu de la profondeur que prennent les relations algéro-françaises avec, en prime l’Union pour la Méditerranée que les deux pays s’emploient à construire.
Nos sources précisent que cette future nomination constitue une autre grande mission confiée à l’ancien ministre de l’Intérieur qui, en huit longues années à la tête de ce département de souveraineté, a eu à gérer des situations très délicates, notamment lors des événements du printemps noir et autres catastrophes naturelles majeures qu’a connues le pays, à l’image des inondations de Bab El Oued ou du séisme de Boumerdes. Cela dit, l’action essentielle du ministre de l’Intérieur a été de se mettre en avant pour annoncer ouvertement son refus au retour à l’activité politique des anciens dirigeants de l’ex-FIS. Son remplaçant, qui bénéficie d’une grande confiance de la part du président de la République, aura la lourde charge d’organiser la prochaine élection présidentielle.
Quant à Missoum Sbih, actuel ambassadeur de l’Algérie en France, il cèdera sa place à Zerhouni pour retourner au pays afin de driver un nouveau département ministériel, celui de la Réforme des structures de l’Etat, révèlent nos sources. Un département qui lui sied parfaitement puisque c’est le même Sbih qui a présidé aux destinées de la Commission nationale de la réforme des structures de l’Etat. Il est entendu que cette nomination suppose que le lourd dossier de la réforme qui suppose des amendements qui seront apportés à la Constitution sera l’une des priorités du troisième mandat du président. Le chef de l’Etat a, rappelons-le, souligné sa détermination d’apporter de profonds changements à la Constitution.
Au chapitre des changements au sein de la présidence de la République, les mêmes sources indiquent que le directeur actuel du protocole sera nommé à Londres en qualité d’ambassadeur et sera remplacé à son poste à la présidence par l’actuel Ambassadeur en poste à Lisbonne M. Sabri Boukadoum. Une autre importante nomination à Alger, consiste en le rappel de notre ambassadeur à Washington, Amine Kherbi, dans le cadre d’une mission que nos sources qualifient de stratégique.
Sur la question du rendement du gouvernement, on a appris que le chef de l’Etat a manifesté un certain mécontentement quant au rendement jugé insuffisant des ministres de la Jeunesse et des Sports, de l’Habitat et l’Urbanisme, ainsi que celui de la Culture. Ainsi, El-Hachemi Djiar, Nourredine Moussa et Khalida Toumi ne seraient plus dans les bonnes grâces de la présidence de la République.
Il y a lieu de préciser, par ailleurs, qu’outre des considérations stratégiques, « le lifting » qui sera opéré dans l’équipe gouvernementale tient aussi de la volonté de Ahmed Ouyahia qui reprochent à certains ministres leurs lenteurs dans la gestion de leurs départements respectifs.
Le Midi Libre
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