Le président élu des États-Unis, Barack Obama, a donné vendredi sa première conférence de presse depuis son élection, mardi dernier. Réagissant aux plus récentes mauvaises nouvelles économiques, il a réitéré sa volonté d'adopter de nouvelles mesures visant à stimuler l'économie.
Entouré de son équipe de conseillers économiques, M. Obama a dit souhaiter qu'un tel plan, destiné à venir en aide à la classe moyenne, soit mis en oeuvre avant même qu'il ne soit élu. Advenant que ce ne soit pas le cas, a-t-il précisé, il s'agirait là de sa priorité dès le lendemain de son assermentation, le 20 janvier.
D'ici là, a-t-il répété à plus d'une reprise, les États-Unis sont dirigés par George W. Bush. Interrogé sur la possibilité qu'il diverge d'opinions avec ce dernier sur les mesures à prendre pour faire face à la crise financière, il s'est borné à répondre qu'il refusait d'anticiper des problèmes auxquels il n'a pas encore été confronté.
Au sujet de ses priorités, le président élu a réitéré ce qu'il préconisait déjà pendant la campagne électorale. Il veut ainsi:
Abordant les mauvaises nouvelles qui frappent le secteur automobile américain, M. Obama a dit souhaiter que « l'administration fasse tout son possible pour accélérer l'aide à la modernisation que le Congrès a déjà approuvée ». L'industrie automobile, a-t-il dit, constitue « l'épine dorsale de l'industrie américaine » et que son rôle sera « crucial » dans les efforts du pays pour réduire sa dépendance aux importations de pétrole.
Comme il l'avait fait le soir de son élection, Barack Obama a rappelé que les Américains seront confrontés à des choix difficiles au cours des prochains mois. Il a estimé que les États-Unis, un pays « fort et résilient », peuvent réussir s'ils mettent de côté la partisanerie et travaillent ensemble.
Interrogé sur la lettre que lui a envoyée le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, M. Obama ne s'est guère avancé. Il a dit qu'il n'y avait pas encore répondu, mais qu'il le ferait, après y avoir suffisamment réfléchi. Il a réitéré que le monde devait empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.
Barack Obama a par ailleurs refusé de répondre lorsqu'une journaliste lui a demandé si certaines de ses idées avaient été bouleversées par les rapports des services de renseignements auxquels il a maintenant accès. Il n'a pas annoncé non plus de nouvelles nominations au sein de son gouvernement.
Une pointe d'humour
La conférence de presse a néanmoins donné lieu à quelques moments de candeurs. Constatant qu'une journaliste à qui il venait de donner la parole avait un bras en écharpe, Barack Obama lui a demandé ce qui lui était arrivé: la femme a répondu qu'elle avait été blessée dans la cohue qui a eu lieu à Grant Park, à Chicago, où il a pris la parole devant une foule en liesse mardi soir. Le président élu a observé qu'il devait s'agir là du seul incident à déplorer.
Il a aussi fait rigoler la presse en discutant de nouveau du chien qu'il a promis à des deux filles, un sujet, a-t-il badiné, qui a pratiquement suscité davantage de commentaires que tous les autres depuis son élection. Il a expliqué que l'une de ses filles était allergique, ce qui l'empêchait d'obtenir le chien de leur choix. Il s'agit là d'un dossier majeur au sein de la famille Obama, a-t-il plaisanté.
Entouré de son équipe de conseillers économiques, M. Obama a dit souhaiter qu'un tel plan, destiné à venir en aide à la classe moyenne, soit mis en oeuvre avant même qu'il ne soit élu. Advenant que ce ne soit pas le cas, a-t-il précisé, il s'agirait là de sa priorité dès le lendemain de son assermentation, le 20 janvier.
D'ici là, a-t-il répété à plus d'une reprise, les États-Unis sont dirigés par George W. Bush. Interrogé sur la possibilité qu'il diverge d'opinions avec ce dernier sur les mesures à prendre pour faire face à la crise financière, il s'est borné à répondre qu'il refusait d'anticiper des problèmes auxquels il n'a pas encore été confronté.
Au sujet de ses priorités, le président élu a réitéré ce qu'il préconisait déjà pendant la campagne électorale. Il veut ainsi:
- 1) adopter un plan de sauvetage visant à créer des emplois et à soulager les familles, notamment en prolongeant la durée des prestations d'assurance-emploi;
- 2) empêcher que la crise ne s'étende aux petites entreprises et aux autres ordres de gouvernement (États, municipalités);
- 3) revoir l'actuel plan de sauvetage du gouvernement Bush pour s'assurer qu'il atteigne ses objectifs et bénéficie aux familles, notamment en empêchant que des maisons soient saisies;
- 4) adopter une série de mesures qui aideront les classes moyennes, que ce soit par l'entremise de nouveaux programmes dans les secteurs de l'environnement, de la santé ou de l'éducation.
Abordant les mauvaises nouvelles qui frappent le secteur automobile américain, M. Obama a dit souhaiter que « l'administration fasse tout son possible pour accélérer l'aide à la modernisation que le Congrès a déjà approuvée ». L'industrie automobile, a-t-il dit, constitue « l'épine dorsale de l'industrie américaine » et que son rôle sera « crucial » dans les efforts du pays pour réduire sa dépendance aux importations de pétrole.
Comme il l'avait fait le soir de son élection, Barack Obama a rappelé que les Américains seront confrontés à des choix difficiles au cours des prochains mois. Il a estimé que les États-Unis, un pays « fort et résilient », peuvent réussir s'ils mettent de côté la partisanerie et travaillent ensemble.
Interrogé sur la lettre que lui a envoyée le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, M. Obama ne s'est guère avancé. Il a dit qu'il n'y avait pas encore répondu, mais qu'il le ferait, après y avoir suffisamment réfléchi. Il a réitéré que le monde devait empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.
Barack Obama a par ailleurs refusé de répondre lorsqu'une journaliste lui a demandé si certaines de ses idées avaient été bouleversées par les rapports des services de renseignements auxquels il a maintenant accès. Il n'a pas annoncé non plus de nouvelles nominations au sein de son gouvernement.
Une pointe d'humour
La conférence de presse a néanmoins donné lieu à quelques moments de candeurs. Constatant qu'une journaliste à qui il venait de donner la parole avait un bras en écharpe, Barack Obama lui a demandé ce qui lui était arrivé: la femme a répondu qu'elle avait été blessée dans la cohue qui a eu lieu à Grant Park, à Chicago, où il a pris la parole devant une foule en liesse mardi soir. Le président élu a observé qu'il devait s'agir là du seul incident à déplorer.
Il a aussi fait rigoler la presse en discutant de nouveau du chien qu'il a promis à des deux filles, un sujet, a-t-il badiné, qui a pratiquement suscité davantage de commentaires que tous les autres depuis son élection. Il a expliqué que l'une de ses filles était allergique, ce qui l'empêchait d'obtenir le chien de leur choix. Il s'agit là d'un dossier majeur au sein de la famille Obama, a-t-il plaisanté.
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