PRÉSIDENTIELLE 2009
Moussa Touati se déclare candidat
«Du moment que nous avons participé aux élections locales et législatives, je crois qu’il est de notre devoir de participer à la présidentielle», a déclaré le président du FNA.
Le président du Front national algérien (FNA) a réitéré son intention de participer à la prochaine présidentielle. «Le but de toute formation politique est d´arriver au sommet du pouvoir et d´appliquer son programme qui garantit la dignité de l´Algérien dans son pays», a déclaré jeudi, Moussa Touati à la Radio nationale (Chaîne ll). «Du moment que nous avons participé aux élections locales et législatives, je crois qu’il est de notre devoir de participer à la présidentielle car cette dernière n’est pas la propriété de telle ou telle personne», a précisé M.Touati, qui s’exprimait dans le cadre de l’émission «L’invité du jeudi». «Le FNA a été créé pour occuper tous les postes de la hiérarchie politique», a-t-il ajouté. Moussa Touati ouvre ainsi la liste des candidatures à la prochaine présidentielle du fait qu’il est le premier homme politique à rendre officielle sa candidature. Apostrophé sur la révision de la loi fondamentale, le président du FNA a réitéré son refus d’amender la Constitution par voie parlementaire: «Je souhaite que cet amendement se fasse par voie référendaire», d’autant, ajoute-t-il, que «l’actuelle APN n’est pas représentative». Par conséquent, Moussa Touati estime nécessaire de solliciter le peuple sur «un sujet aussi important que l´amendement de la Constitution». Et dans le cas où les pouvoirs publics maintenaient cette option «nous voterons contre l´amendement de la Constitution», a affirmé Moussa Touati. «Le FNA s’opposera à la révision de la Constitution par voie parlementaire, car une APN élue à moins de 30% des électeurs ne peut être représentative», clame-t-il. Selon l’analyse politique de M.Touati, le projet actuel de l´amendement de la Constitution tend à consacrer le régime présidentiel. «La suppression du poste de chef de gouvernement et la création de celui de Premier ministre en est la preuve», a-t-il relevé, soulignant qu’il préfère le régime parlementaire vu «la transparence et la possibilité d’exercer son opposition au sein de ce régime politique». A propos de la fronde qui secoue le FNA, l’invité de la Radio a déclaré que «la personne, qui a voulu semer la divergence au sein du parti, est spécialiste dans le nomadisme politique» pour être, selon ses propos, passée par plusieurs formations politiques.
Invité à donner son avis sur le bilan du président de la République, Moussa Touati a eu cette réponse diplomatique: «Au FNA, nous nous occupons plus des préoccupations et des problèmes du peuple. Nous avons constaté que son pouvoir d’achat dégringole de plus en plus» et de rappeler que «Abdelaziz Bouteflika a déjà dressé un sévère réquisitoire sur la gestion des secteurs d’activité au mois de juillet dernier.»
Quant à la situation économique et les répercussions de la crise financière mondiale, Moussa Touati a affirmé que si cette dernière n’a pas eu d’impact sur l’Algérie «c’est que notre pays ne dispose pas d’une structure économique et compte toujours sur les recettes du pétrole».
L'expression
Moussa Touati se déclare candidat
«Du moment que nous avons participé aux élections locales et législatives, je crois qu’il est de notre devoir de participer à la présidentielle», a déclaré le président du FNA.
Le président du Front national algérien (FNA) a réitéré son intention de participer à la prochaine présidentielle. «Le but de toute formation politique est d´arriver au sommet du pouvoir et d´appliquer son programme qui garantit la dignité de l´Algérien dans son pays», a déclaré jeudi, Moussa Touati à la Radio nationale (Chaîne ll). «Du moment que nous avons participé aux élections locales et législatives, je crois qu’il est de notre devoir de participer à la présidentielle car cette dernière n’est pas la propriété de telle ou telle personne», a précisé M.Touati, qui s’exprimait dans le cadre de l’émission «L’invité du jeudi». «Le FNA a été créé pour occuper tous les postes de la hiérarchie politique», a-t-il ajouté. Moussa Touati ouvre ainsi la liste des candidatures à la prochaine présidentielle du fait qu’il est le premier homme politique à rendre officielle sa candidature. Apostrophé sur la révision de la loi fondamentale, le président du FNA a réitéré son refus d’amender la Constitution par voie parlementaire: «Je souhaite que cet amendement se fasse par voie référendaire», d’autant, ajoute-t-il, que «l’actuelle APN n’est pas représentative». Par conséquent, Moussa Touati estime nécessaire de solliciter le peuple sur «un sujet aussi important que l´amendement de la Constitution». Et dans le cas où les pouvoirs publics maintenaient cette option «nous voterons contre l´amendement de la Constitution», a affirmé Moussa Touati. «Le FNA s’opposera à la révision de la Constitution par voie parlementaire, car une APN élue à moins de 30% des électeurs ne peut être représentative», clame-t-il. Selon l’analyse politique de M.Touati, le projet actuel de l´amendement de la Constitution tend à consacrer le régime présidentiel. «La suppression du poste de chef de gouvernement et la création de celui de Premier ministre en est la preuve», a-t-il relevé, soulignant qu’il préfère le régime parlementaire vu «la transparence et la possibilité d’exercer son opposition au sein de ce régime politique». A propos de la fronde qui secoue le FNA, l’invité de la Radio a déclaré que «la personne, qui a voulu semer la divergence au sein du parti, est spécialiste dans le nomadisme politique» pour être, selon ses propos, passée par plusieurs formations politiques.
Invité à donner son avis sur le bilan du président de la République, Moussa Touati a eu cette réponse diplomatique: «Au FNA, nous nous occupons plus des préoccupations et des problèmes du peuple. Nous avons constaté que son pouvoir d’achat dégringole de plus en plus» et de rappeler que «Abdelaziz Bouteflika a déjà dressé un sévère réquisitoire sur la gestion des secteurs d’activité au mois de juillet dernier.»
Quant à la situation économique et les répercussions de la crise financière mondiale, Moussa Touati a affirmé que si cette dernière n’a pas eu d’impact sur l’Algérie «c’est que notre pays ne dispose pas d’une structure économique et compte toujours sur les recettes du pétrole».
L'expression
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