Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les effets des taxes sur le marché de véhicules.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les effets des taxes sur le marché de véhicules.

    Les effets des taxes sur le marché d’occasion ou du neuf
    Les prix des voitures flambent


    Pour freiner la chute de la demande, Hyundai et Renault, notamment, proposent des remises entre 4 et 15 millions de centimes.

    Le marché de l’automobile a connu en septembre et octobre derniers une baisse de la demande estimée à 10%. Principale raison : une augmentation importante des prix des véhicules neufs chez la plupart des concessionnaires, autour de 10%, principalement en raison de la nouvelle taxe fixée entre 50 000 DA et 150 000 dinars.
    Dans ce cadre, le président de l’Association des concessionnaires, Mohamed Bairi, a souligné que la vente des voitures dont le prix varie entre 400 000 et 800 000 DA représente 80% du marché des véhicules en Algérie, précisant que ce sont justement les acquéreurs de ces petites cylindrées qui sont pénalisés par cette taxe, jugée “trop élevée”, mais sur les neufs mois de l’année, le marché n’a pas connu de chute. Il est en progression de plus de 20% par rapport à la même période de l’année dernière : 220 000 véhicules importés pour une valeur de l’équivalent de 2,5 milliards de dollars. Les effets de la taxe instituée en août dernier se sont fait sentir donc en septembre et octobre. On anticipe ainsi une chute des ventes pour le dernier trimestre de 2008.

    Importation de 220 000 véhicules pour une valeur de 2,5 milliards de dollars en neuf mois
    À titre comparatif, les données Cnis (DG des douanes) indiquent, pour certaines marques, parmi les plus courues, une baisse nette de l’importation, c’est-à-dire de la demande.
    Sur la base des 9 premiers mois de l’année, la comparaison entre 2007 et 2008 est instructive, aussi bien pour les marques en progrès que pour celles qui ont plongé ou qui se maintiennent.
    Les importations de véhicules neufs pour les 9 premiers mois de l’année 2007 s’élèvent à 188 720 unités, pour une valeur totale de 155,564 milliards de DA, soit l’équivalent d’environ 2 milliards de dollars, alors qu’elles atteignent en 2008, pour la même période, 223 131 unités pour 178 milliards de DA, en évolution de 23,36%.

    On peut remarquer que les plus touchées sont les marques européennes, principalement les 3 marques françaises, traditionnellement bien implantées en Algérie. Autre remarque, les véhicules haut de gamme n’ont pas été touchés par la mévente, une taxe de 150 000 DA n’étant pas faite pour décourager des clients prêts à débourser plusieurs millions de dinars, parfois plus pour s’offrir un véhicule de luxe, indique une source sûre.

    Pas d’impact sur les voitures de luxe État des lieux par marque et véhicule entrée de gamme.

    Hyundai
    Après l’instauration de la taxe sur les véhicules neufs, les ventes ont fléchi de près de 50%, de l’aveu même des responsables vente du groupe. Les prix des véhicules d’entrée de gamme ont évolué pour l’Atos, passant de 620 000 à 700 000 DA, et pour l’Accent de 755 000 à 853 000 DA. Pour cette dernière voiture, on offre une ristourne de 80 000 DA. Si les ventes ont fléchi en septembre, 10 497 Atos ont été malgré tout vendues de janvier à fin octobre 2008, alors que 10 996 Accent ont été écoulées. À signaler que la sœur jumelle de l’Atos l’i10 a été vendue à plus de 4 750 exemplaires. Hyundai offre au niveau de son show-room situé aux 5 Maisons d’alléchantes ristournes de fin d’année, dans une fourchette située entre 40 000 et 150 000 Da.

    Diamal : ventes 2008
    Chevrolet : Spark : 5 720-Aveo LS : 2 697-Aveo 4 portes (taxis) : 14 461 Optra 4 et 5 portes (taxis) : 2 837.
    Véhicule entrée de gamme : Spark : ventes de juillet (avant la mise en œuvre de la taxe) : 1 024 unités-août (après la mise en œuvre de la taxe) : 1 77 unités ; septembre : 47 unités. En octobre, on remarque une nette reprise des ventes, puisque 1 025 Spark ont été écoulées.
    Prix (juin) Spark base : 595 000 DA. Après l’instauration de la taxe, les prix fluctuent entre 645 000, pour la base et 749 000, pour la Spark LS (direction assistée, lève-vitres avant, Radio K7 et climatisation).

    Marutti
    Le groupe Elsecom, distributeur de Marutti, s’est contenté d’ajouter la taxe à l’ancien prix qui passe de 420 000 DA à 470 000, pour la Marutti-800 et de 54 à 59 millions de centimes pour la Marutti Alto.
    Il s’écoulait en moyenne, selon les responsables vente, avant la mise en œuvre de la taxe, environ 500 véhicules/mois, en vente directe, au show-room d’Elsecom. Pour octobre 2008, il s’est vendu 200 véhicules. Les ventes à tempérament sont acceptées, crédit Cetelem ou Baraka, avec pour le premier un versement initial de 10% et pour le second 20%.

    Toyota Algérie
    Véhicule entrée de gamme : Yaris
    Les ventes ont faibli pour Toyota Algérie, même pour les segments économiques et entrée de gamme, perdant 30% au mois d’août. La voiture qui tirait les ventes est la Yaris, en plus des nouvelles Yaris berline et des Corolla qui ont rencontré un franc succès. Ainsi, la Yaris base est passée de 920 000 à 990 000 DA, prenant d’un seul coup les 7 millions de centimes dus à la nouvelle taxe, pour alourdir le prix.
    Pour surnager, Toyota refuse d’offrir “une suppression déguisée de la taxe décidée par le gouvernement algérien pour des raisons légitimes”, selon les propres termes de M. Yver, responsable marketing-vente de Toyota Algérie. “Nous offrons par contre, sur l’ensemble de la gamme Yaris, une assurance tous risques de 2 années. Offrir une ristourne en argent n’est pas dans la tradition de Toyota.”
    Selon M. Yver, “l’impact a été ressenti sur les ventes dès le mois d’août, les ventes se sont ralenties, alors que des clients ont préféré reporter la livraison de leur commande, dans l’espoir de voir lever la nouvelle taxe”. Mais avec la nouvelle donne, le premier versement n’est plus de 10%, mais de 20%, avec un crédit véhicule. La tendance saisonnière avec laquelle il faut compter aussi, “le millésime”, c’est la proximité de la fin de l’année : les clients préfèrent attendre pour ne pas perdre, pour quelques semaines, deux mois à peine, le bénéfice d’une année, en immatriculant leur nouveau véhicule en 2009, plutôt qu’en 2008.

    Peugeot Algérie
    Peugeot a inclu la taxe dans ses anciens prix de vente, comme l’ensemble des concessionnaires, dès le mois d’août. Pour l’ensemble de la gamme Peugeot, il y a eu progression régulière des ventes de janvier (1 116) à août, (2000), avant une chute importante en septembre (1 352 unités vendues) et une légère reprise en octobre (1 576 voitures vendues). À titre indicatif, une 206 coûte entre 1,019 et 1,289 million, une 206 Sedan revient entre 939 000 DA et 1,199 million, avec 70 000 DA de la taxe “fonds spécial transports publics” incluse.

    Renault Algérie
    La gamme Clio Campus est cédée à partir de 809 000 DA, la Clio à partir de 1,06 million DA, la Symbol, destinée à remplacer la Clio Classic, est proposée à partir de 799 000 DA. Il existe une formule crédit et leasing chez le concessionnaire Renault, au niveau des show-room, avec un interlocuteur unique. Renault Algérie offre de 70 000 à 100 000 DA de ristourne et de 1 à 3 ans d’assurances tous risques sur l’achat de ses véhicules de tourisme ou utilitaires. Dacia Logan : à partir de 65,9 millions et Logan MCV (7 places) à partir de 90 millions de centimes. Face à ces augmentations jugées importantes des prix, une bonne partie de la clientèle s’est reportée sur le marché de l’occasion qui, en raison de la forte demande, a lui aussi revu ses prix à la hausse.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Arithmétique

    Visiblement au niveau du ministère du Commerce, on n’a pas pensé à l’effet boumerang de cette taxe. En effet, les concessionnaires ont enregistré une baisse substantielle en termes d’achat et surtout de commandes pour l’année 2009. C’est de l’ordre de 50%, selon le porte-parole des concessionnaires.

    La taxe sur les véhicules instaurée le mois de juillet dernier est frappée du sceau de l’improvisation dont les effets sont perceptibles à différents niveaux de la chaîne. D’abord, les concessionnaires eux-mêmes, surpris mais surtout sommés d’intégrer cette taxe dans les prix, alors que leurs plans de charge pour l’année 2008 étaient établis sur la base des anciens tarifs.
    Inutile de revenir sur la colère des clients dont un grand nombre avait carrément abandonné le projet d’achat de véhicule à cause du surcoût induit par cette taxe inattendue.
    Même dans sa mise en œuvre, cette mesure est source de malentendus. En effet, initialement son application devait être systématique. Mais ses initiateurs se rendent vite compte qu’il fallait exonérer certaines catégories, comme les diplomates, les enfants de chahid. Mais pas les handicapés, détenteurs de licence d’importation de véhicules aménagés. Pourquoi deux poids, deux mesures, tant qu’à faire ?
    Mais au-delà de ces impondérables qui s’apparentent à un véritable cafouillage, c’est de constater que cette taxe passe quelque part à côté de son objectif initial. Le gouvernement a expliqué qu’elle devait dégager entre 6 à 7 milliards de dinars, une enveloppe destinée à amortir le ticket dans le transport public.
    Visiblement au niveau du ministère du Commerce, on n’a pas pensé à l’effet boumerang de cette taxe. En effet, les concessionnaires ont enregistré une baisse substantielle en termes d’achat et surtout de commandes pour l’année 2009. C’est de l’ordre de 50%, selon le porte-parole des concessionnaires.
    Ce qui représentera un manque à gagner considérable qui doit se chiffrer en termes de milliards de dinars qui n’entreront jamais dans les caisses de l’État.
    Tabler sur 6 à 7 milliards de dinars à travers une mesure et perdre le double, voire plus à travers ses effets induits, ce n’est certainement pas une bonne arithmétique pour le ministère du Commerce.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

    Commentaire


    • #3
      une Maruti qui coûte 420 000 da passera à 470 000 (taxe 50 000 da = 11%)
      une volkswagen (touareg) qui coûte 5 755 000 da passera à 5 855 000 da(taxe 100 000 da = 1.7 %)...une taxe vraiment injuste...

      Commentaire


      • #4
        une Maruti qui coûte 420 000 da passera à 470 000 (taxe 50 000 da = 11%)
        une volkswagen (touareg) qui coûte 5 755 000 da passera à 5 855 000 da(taxe 100 000 da = 1.7 %)...une taxe vraiment injuste...
        tes sources ? stp...

        un touareg c'est plus que 100 000 dianar parceque 14CV minimum... 150 000 dinar concerne les véhicules de 9cv
        Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

        Commentaire


        • #5
          Mais quel rapport avec la vente d'occasion ?
          J'ai beau lire , je vois pas de taxe sur les transactions de voitures d'occasion.

          cette taxe sur les vehicules neufs peut aussi conduire des algeriens à finir les terrasses ou toitures et finir/ameliorer l'installation de plomberie/chauffage, façades et acheter un vehicule d'une marque un peu moins chere ou une d'occasion au lieu de s'etrangler pour acheter le dernier cri de la gamme Berline Volkswagen ou Peugeot ........pas plus mal en plus pour les garagistes et ferrailleurs / revendeurs de pièces d'occasion ( c'est un metier ça aussi).

          D'un autre côté il est preferable de voir une petite ville avec les toitures finies et des enfants habillés correctement , des installations sanitaires et de chauffage comme il faut que voir des 308 Peugeot et VW Golf garées dans des ZKAKS ( de Zanka) avec plein de ferrailles apparentes au dernier etage et remplis de KHLOUD (ou rloud = taudis)
          Dernière modification par Sioux foughali, 08 novembre 2008, 11h39.

          Commentaire


          • #6
            Quant à ceux parmi les algeriens qui ont beaucoup de moyens et bien c'est pas la taxe qui les arrêtera.....Qu'ils achetent le haut de gamme de , Mercedes, BMW Peugeot, VW ,Toyota, Renault et qu'ils soient taxés !

            Si le principe de la taxe peut être discuté , je pense que la taxe sur les vehicules haut de gamme ne souffre aucune contestation .

            Commentaire


            • #7
              tes sources ? stp...

              un touareg c'est plus que 100 000 dianar parceque 14CV minimum... 150 000 dinar concerne les véhicules de 9cv
              source :

              http://www.volkswagen.dz/vwcms_publi...ng_vp_2008.pdf


              d'ailleurs même avec une taxe de 150 000 da, elle ne représente pas plus de 3%

              sinon il aurait été plus juste d'instaurer une taxe sur le principe de bonus/malus dont les critères resteront à être définis (protection de l'environnement, produit local...etc)
              cordialement.

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par carlos
                une Maruti qui coûte 420 000 da passera à 470 000 (taxe 50 000 da = 11%)
                une volkswagen (touareg) qui coûte 5 755 000 da passera à 5 855 000 da(taxe 100 000 da = 1.7 %)...une taxe vraiment injuste...
                Et justement, c'est les voitures de type Maruti, faiblement motorisés, pas chères, donc sécurité innexistante, qui causent le plus de morts et de blessés sur les routes.

                Cette taxe est la meilleur décision qu'a prise l'Algérie, et ça tombe au meilleur moment possible qui est celui ou le secteur automobile mondial est en proie à de graves difficultés.

                Donc c'est la meilleur façon possible de freiner l'accreoissement exponentiel du parc roulant Algérien avec tous les désagréments qu'il cause et qui ne profite qu'aux pays qui exportent leur produits fini vers l'Algérie et rapatrient leur bénéfices.

                D'ailleurs comme l'a stipulé l'article, certains constructeurs par souci de préserver leur parts de marchés, ont concédé à répercuter cette taxe sur leur bénéfice en offrant des réductions conséquentes au client, et c'est celà le but de la taxe d'ailleurs.

                Le concessionnaire qui ne joue pas le jeu et ne fait pas des éfforts pour baisser ses prix, verra ses ventes chuter, c'est celà les bonnes lois du marché.

                Commentaire


                • #9
                  a titre comparatif... puisque tout le monde lorgne sur le maroc et que vous avez enterrez nos dirigeant pour l'usine renault

                  au maroc la maruti 800 c'est 65 000DH (5778euro)
                  en algérie avant la taxe 395 000 puis 445 000 apres la taxe en question

                  soit toujours 1000 euro de moins pour la voiture la moins chère disponible sur le marcher

                  tu trouves cela normal carlos ?
                  Dernière modification par Jijelinho, 08 novembre 2008, 12h06.
                  Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

                  Commentaire


                  • #10
                    pour faciliter la lecture des prix , Jijelinho et d'autres , pouvez vous SVP mettre entre parentheses les equivalents en euros ?

                    Je comprends rien au comparaison dinar algérien et dirham marocain

                    Commentaire


                    • #11
                      Ce qui représentera un manque à gagner considérable qui doit se chiffrer en termes de milliards de dinars qui n’entreront jamais dans les caisses de l’État.
                      Tabler sur 6 à 7 milliards de dinars à travers une mesure et perdre le double, voire plus à travers ses effets induits, ce n’est certainement pas une bonne arithmétique pour le ministère du Commerce.
                      - le concessionnaire perdra forcement de l'argent, mais c'est bien entendu le but déguisé de ouyahia, baisser les importations promouvoir la construction locale, en sachant que le marcher en algérie est présent, et très interessant.

                      - le consomateur réflichira a 2 fois avant d'acheter un cerceuil roulant

                      - l'état, la baisse du montant des importations de véhicules sera de toutes manières réinvesti ailleurs... et pourquoi pas dans la construction un crénau qui emploira et nourrira la population locale
                      Dernière modification par Jijelinho, 08 novembre 2008, 12h07.
                      Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

                      Commentaire


                      • #12
                        jijelinho: mon idée n'est pas de comparer les prix de voitures entre l'algérie et le maroc, je voulais juste signaler le caractère injuste de cette taxe (11% pour certains et 1,7 % pour d'autres) en dehors des considérations en matière de sécurité routière(qui doit être intégrée comme critère pour le calcul du bonus/malus à défaut de retirer ces "cercueils roulants" du marché) , car après tout faut pas oublier que cette taxe a pour but selon ouyahia ds financer le transport en commun

                        ps: il n'est pas inutile de signaler que ceux qui pensent que je ne suis pas dz se trompent

                        Commentaire

                        Chargement...
                        X