“Jorf Phosphate Hub” (JPH) forme une nouvelle base stratégique du groupe marocain OCP (Office Chérifien des Phosphates) à « Jorf Lasfar ». Cette idée vise la consolidation de la compétitivité de l’OCP sur le marché mondial. Il s'agit d'un véritable hub planétaire destiné aux investisseurs étrangers, indique un communiqué du groupe OCP. Des produits compétitifs
Ces investisseurs, ajoute la même source, viendront produire sur place leurs produits phosphatés à des coûts très compétitifs.
En effet, le Groupe va entreprendre des investissements massifs qui permettront d'opérer une montée en puissance et graduelle de la capacité d'extraction des Phosphates à Khouribga pour porter le volume annuel de 18 à 30 millions de tonnes à l'horizon 2015.
Afin de choisir le partenaire adéquat et dégager la meilleure valeur du minerai marocain, le Groupe OCP a lancé un processus de sélection des investisseurs étrangers, poursuit le communiqué, faisant savoir que sur les 22 opérateurs mondiaux consultés dans ce cadre, 16 ont déjà manifesté un intérêt certain pour l'offre JPH.
Ces investissements directs viendront s'ajouter aux multiples joint-ventures que le Groupe OCP a développé avec les indiens Tata et Birla (Imacid), le belge Prayon et l'allemand CFB (Emaphos), le pakistanais Fauji (PMP) et le brésilien Bunge (BMP, qui entrera en activité fin 2008 pour l'acide phosphorique et en 2010 pour les engrais).
Le Groupe investira également, d'ici 2015, prés de 15,5 milliards de dirhams pour préparer l'infrastructure JPH qui offrira à terme quelques 600 emplois permanents et étendre et réhabiliter les infrastructures portuaires, qui seront dimensionnées pour un trafic cinq fois plus important que le trafic actuel.
25 milliards dh
Ce projet va attirer des investissements étrangers d'une valeur de 25 milliards de dirhams pour 5 unités à l'horizon 2015, chaque unité (acide et engrais) offrira 240 emplois directs.
Dans le cadre de cette floraison de projets industriels à Jorf Lasfar, le Groupe OCP s'est imposé une gestion responsable et rigoureuse des équilibres environnementaux de la région, relève-t-on de même source, qui indique également que l'OCP a pour ambition d'inscrire ces projets dans le cadre du protocole de Kyoto. Les innovations concernent la production d'une énergie propre, par la récupération de la vapeur des unités de production d'acide sulfurique, qui couvrira la totalité des besoins énergétiques de la plate-forme, alimentera l'unité de dessalement d'eau de mer et dégagera un surplus à injecter dans le réseau national. Le dessalement couvrira la totalité des besoins en eau de la plate-forme, estimés à 47 millions de m3.
Actuellement, la plate-forme consomme 25 millions de m3 en provenance, via l'ONEP, du barrage Daourat, qui seront libérés à terme. Le complexe industriel assurera, en outre, un stockage contrôlé du gypse rejeté par les unités de production, actuellement déversé directement en mer. La filiale R&D du Groupe (CERPHOS) a lancé des travaux de recherche pour identifier des filières de valorisation industrielle de ce gypse.
Tunisieaffaires.com
Ces investisseurs, ajoute la même source, viendront produire sur place leurs produits phosphatés à des coûts très compétitifs.
En effet, le Groupe va entreprendre des investissements massifs qui permettront d'opérer une montée en puissance et graduelle de la capacité d'extraction des Phosphates à Khouribga pour porter le volume annuel de 18 à 30 millions de tonnes à l'horizon 2015.
Afin de choisir le partenaire adéquat et dégager la meilleure valeur du minerai marocain, le Groupe OCP a lancé un processus de sélection des investisseurs étrangers, poursuit le communiqué, faisant savoir que sur les 22 opérateurs mondiaux consultés dans ce cadre, 16 ont déjà manifesté un intérêt certain pour l'offre JPH.
Ces investissements directs viendront s'ajouter aux multiples joint-ventures que le Groupe OCP a développé avec les indiens Tata et Birla (Imacid), le belge Prayon et l'allemand CFB (Emaphos), le pakistanais Fauji (PMP) et le brésilien Bunge (BMP, qui entrera en activité fin 2008 pour l'acide phosphorique et en 2010 pour les engrais).
Le Groupe investira également, d'ici 2015, prés de 15,5 milliards de dirhams pour préparer l'infrastructure JPH qui offrira à terme quelques 600 emplois permanents et étendre et réhabiliter les infrastructures portuaires, qui seront dimensionnées pour un trafic cinq fois plus important que le trafic actuel.
25 milliards dh
Ce projet va attirer des investissements étrangers d'une valeur de 25 milliards de dirhams pour 5 unités à l'horizon 2015, chaque unité (acide et engrais) offrira 240 emplois directs.
Dans le cadre de cette floraison de projets industriels à Jorf Lasfar, le Groupe OCP s'est imposé une gestion responsable et rigoureuse des équilibres environnementaux de la région, relève-t-on de même source, qui indique également que l'OCP a pour ambition d'inscrire ces projets dans le cadre du protocole de Kyoto. Les innovations concernent la production d'une énergie propre, par la récupération de la vapeur des unités de production d'acide sulfurique, qui couvrira la totalité des besoins énergétiques de la plate-forme, alimentera l'unité de dessalement d'eau de mer et dégagera un surplus à injecter dans le réseau national. Le dessalement couvrira la totalité des besoins en eau de la plate-forme, estimés à 47 millions de m3.
Actuellement, la plate-forme consomme 25 millions de m3 en provenance, via l'ONEP, du barrage Daourat, qui seront libérés à terme. Le complexe industriel assurera, en outre, un stockage contrôlé du gypse rejeté par les unités de production, actuellement déversé directement en mer. La filiale R&D du Groupe (CERPHOS) a lancé des travaux de recherche pour identifier des filières de valorisation industrielle de ce gypse.
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