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Delestage electrique : Des entreprises chargent à la bougie!!

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  • Delestage electrique : Des entreprises chargent à la bougie!!

    Délestage: Des industriels en colère ·

    Export: Formalités douanières et livraisons retardées


    Solution: retour à la bougie à défaut d’un groupe électrogène



    Lorsqu’il s’agit de la compétitivité du pays, on n’est jamais trop prudent. C’est typiquement le cas avec la question du délestage. Accuser des retards de livraison, rien de pire pour achever une compétitivité qui cherche encore ses marques dans un monde de plus en plus agressif. Bien qu’il «soit encore trop tôt pour faire le bilan de ces quelques jours de délestage», comme l’affirme un professionnel du textile, des cris de mécontentement sont poussés ici et là. Olivier Antognotti est l’un de ces dirigeants particulièrement contrariés.

    Il est patron de M&M, entreprise de transport international routier (TIR) dont les locaux sont situés dans la zone industrielle de Aïn Sbaâ. «Je n’ai pas été informé du délestage. A 17 heures, l’électricité a été coupée en pleine activité. Nous avons été obligés de continuer les chargements à la bougie!», assure-t-il. Ce qui semble le déranger davantage, c’est la manière «arbitraire» dont s’effectuent les délestages. «On choisit un quartier et on coupe sans faire la distinction entre les entreprises suivant la sensibilité de leur activité». Ainsi, «on est en train de toucher à toute l’économie», ajoute Antognotti. En effet, cet opérateur transporte, à l’étranger, les produits d’autres secteurs. Les délestages vont l’obliger à livrer avec du retard puisqu’il ne pourra plus travailler la nuit. Pis, il ne sera pas non plus en mesure d’effectuer les démarches informatiques douanières, notamment samedi, jour où l’opérateur réalise 60 à 70% de son activité export. «Ces retards ne vont certainement pas laisser indifférents les donneurs d’ordre.
    Les conséquences sur les sous-traitants locaux pourraient être significatives», explique le transporteur. Ce dernier a encore en mémoire la grève des transporteurs et, plus récent encore, les inondations de Tanger.
    Un autre opérateur est scandalisé d’avoir été alerté d’un délestage à Rabat et Temara pour le soir du 4 novembre et qui n’a pas eu lieu. Cela lui a valu une nuit de travail de perdue. «Pour les activités fonctionnant en 3x8, ces arrêts sont très coûteux», affirme Mohamed Tamer, président de l’Amith.
    Du côté de l’ONE, l’on se veut rassurant. Younès Mâamar, son directeur général, a jugé «exagéré» l’impact du délestage. En effet, pour la nuit du 3 novembre, «la consommation des industriels en électricité n’a baissé que de 1%». «Et ce n’est pas 1% qui va mettre en péril leur compétitivité», insiste Mâamar. Mais, l’on n’est pas encore en mesure de dire combien le 1% représente en coûts, chiffre d’affaires ou en profit. Mais une chose est sûre, pour le Maroc, la compétitivité se joue désormais sur le terrain de la réactivité et plus sur celui des coûts de main-d’œuvre. Les retards de livraison sont, à ce niveau, très dommageables. Par ailleurs, la compétitivité a aussi un côté «image de marque». Grève, intempéries mal gérées et, aujourd’hui, délestage: c’est sûr, cela ne fait pas bonne impression.

    Casablanca dans le noir?

    Au moment où nous mettions sous presse, un communiqué de Lydec est tombé indiquant que pour la nuit du mercredi 5 novembre, il allait y avoir délestage à Casablanca (encore un) à la demande de l’ONE. Sauf que le nombre de zones concernées était cette fois-ci beaucoup plus grand que les jours précédents. Dans le détail, le délestage devait toucher Aïn Chock, Hay Hassani, Mers Sultan, El Fida, Moulay Rachid, Sidi Othman, Sebata, Ben Msik, Aïn Sbaâ, Roches Noires, Hay Mohammadi, Sidi Moumen, Aïn Harrouda, Echallalat et même une partie de Mohammedia. Ce sont des zones qui abritent peu d’activités industrielles. Un délestage considérable au moment où l’ONE annonçait une baisse du seuil de vigilance à partir du 5 novembre.

    Nabil TAOUFIK
    L'economiste
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    l'one a envoyé un berra7 (un gars qui fait le tour des entreprises pour les informer de la coupure), le téléphone n'existe pas, la télé non plus. je me demande comment un type peut il gérer un organisme aussi important, sans mesurer l'ampleur des consequences de ses decisions.

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    • #3
      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=100808


      et pourtant pas plus que quelques jours auparavant, presque tous les marocains nous balançaient des trucs genre les gens de sonelgaz sont des incompétents causant ces coupures d’électricité en algerie alors que leur royaume enchanté n’est nullement concerné par ca.

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      • #4
        et pourtant pas plus que quelques jours auparavant, presque tous les marocains nous balançaient des trucs genre les gens de sonelgaz sont des incompétents causant ces coupures d’électricité en algerie alors que leur royaume enchanté n’est nullement concerné par ca.
        Salut Amicalement,

        ça n 'a rien à voir. Dans ce cas c'est un incident réseau.

        Le sujet du post est la culture du délestage et les conséquences sur l''économie
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          bledard


          je sais que les sujets sont différents, mais je voulais juste mettre en évidence le fait que dans le post de la dernière semaine pas mal de marocains voulaient nous convaincre que le délestage ne faisait pas partie de leurs pratiques

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          • #6
            normalement il n'y a pas de délestages M. amicalement, je te le confirme si tu t'y accroches
            cet événement n'intervient que rarement: inondations, vol de câbles dans le rural ..Etc

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            • #7
              e sais que les sujets sont différents, mais je voulais juste mettre en évidence le fait que dans le post de la dernière semaine pas mal de marocains voulaient nous convaincre que le délestage ne faisait pas partie de leurs pratiques
              Non seulement c'est une pratique, mais en plus les entreprises sont mal informés.

              Une fois, il y a même le roi qui s'est retrouvé en plein noir dans le parlement, il a fini son discours à la bougie.




              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                mais under kech insiste


                et ben mabrouk ailoukom el 3oud ([FONT='Calibri','sans-serif']Félicitations pour the cheval bien que c'est un mulet[/FONT])

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                • #9
                  il y a bien eu des communiqués mais malheureusement la majorité des gens ne lisent pas les journaux, monsieur, avant de balancer des accusations sur des personnes comme le directeur de l'ONE, il ne faut pas se fier à la presse qui est entrain de le massacrer suite à son franc parler, ce qui il a créé beaucoup d'ennemi.
                  إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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                  • #10
                    @amicalement

                    le delestage etait annonce a 13h par toutes les radios , television..... et surtous les radios locaux de casablanca c'etait de 19h a 23h. dans la region de bernoussi ain sbaa ou il y a une zone industriel.
                    moi qui est de l'autre cote de la planet je savais qu'il y aura un delestage le soir du lundi

                    Causes

                    «le délestage est dû à un programme de maintenance de l’appareil de production aussi bien au niveau de l’interconnexion avec les fournisseurs étrangers qu’au niveau de la production nationale». Une maintenance visiblement inévitable. Le communiqué de Lydec parle de «déficit de production» au lieu de maintenance.
                    «Le moindre problème au niveau des installations pourrait compromettre la satisfaction de la demande en électricité», affirmait, il y a quelques mois, Younès Maâmar, directeur général de l’ONE, sur les colonnes de L’Economiste. Le pire est arrivé. Les mêmes sources indiquent que «la maintenance de l’interconnexion risque de se prolonger jusqu’au 20 novembre». «Ce délai risque d’être plus court pour la production nationale».

                    Nabil TAOUFIK

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                    • #11
                      merci auscasa, au moins Mr MAAMAR a été franc pour faire bouger les politiciens avant que ca ne s'aggrave.
                      إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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