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L'Union européenne a fait part de sa "vive préoccupation" après l'annonce par le président russe Dmitri Medvedev du déploiement d'un complexe de missiles dans la région de Kaliningrad.
"Cette déclaration ne contribue pas à l'établissement d'un climat de confiance et à l'amélioration de la sécurité en Europe", fait valoir la présidence française de l'UE au nom des Vingt-Sept dans un communiqué.
L'annonce de ce déploiement intervient "alors même que nous souhaitons un dialogue avec la Russie sur les questions concernant la sécurité de l'ensemble du continent européen, et que la Russie a fait des propositions à cet égard", poursuit la présidence française.
La Russie a annoncé cette décision en réponse au déploiement programmé du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque.
Interrogé sur ce déploiement lors du sommet de Bruxelles sur la crise financière, Nicolas Sarkozy a émis des "réserves".
"J'ai eu l'occasion d'exprimer mes réserves importantes sur les dernières déclarations du président Medvedev sur le déploiement des missiles", a déclaré le chef de l'Etat.
"Et j'ajoute que pour faire des réserves et manifester des désaccords, il vaut mieux se voir pour parler. C'est quand même mieux pour se faire entendre que de s'ignorer et de refuser de se parler", a-t-il ajouté par allusion à la reprise des pourparlers entre l'Union européenne et la Russie sur la signature d'un nouveau partenariat stratégique.
Cette question sera au menu d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-sept lundi et mardi à Bruxelles, ainsi que du sommet UE-Russie vendredi prochain à Nice.
Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
Le point.fr
"Cette déclaration ne contribue pas à l'établissement d'un climat de confiance et à l'amélioration de la sécurité en Europe", fait valoir la présidence française de l'UE au nom des Vingt-Sept dans un communiqué.
L'annonce de ce déploiement intervient "alors même que nous souhaitons un dialogue avec la Russie sur les questions concernant la sécurité de l'ensemble du continent européen, et que la Russie a fait des propositions à cet égard", poursuit la présidence française.
La Russie a annoncé cette décision en réponse au déploiement programmé du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque.
Interrogé sur ce déploiement lors du sommet de Bruxelles sur la crise financière, Nicolas Sarkozy a émis des "réserves".
"J'ai eu l'occasion d'exprimer mes réserves importantes sur les dernières déclarations du président Medvedev sur le déploiement des missiles", a déclaré le chef de l'Etat.
"Et j'ajoute que pour faire des réserves et manifester des désaccords, il vaut mieux se voir pour parler. C'est quand même mieux pour se faire entendre que de s'ignorer et de refuser de se parler", a-t-il ajouté par allusion à la reprise des pourparlers entre l'Union européenne et la Russie sur la signature d'un nouveau partenariat stratégique.
Cette question sera au menu d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-sept lundi et mardi à Bruxelles, ainsi que du sommet UE-Russie vendredi prochain à Nice.
Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse
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