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A la faveur d'un nouveau décret exécutif, Algex voit désormais son champ d'action et ses prérogatives davantage élargis en matière de commerce extérieur notamment dans le domaine du contrôle et du suivi des importations. Selon son P-DG, M. Mohamed Bénini, il est question de la mise en place d'un réseau informatique en étroite collaboration avec l'administration des douanes à travers un fichier régulièrement alimenté de l'activité des importateurs. Il ressort des propos de M. Bénini rapportés jeudi par la Radio nationale Chaîne Une, qu'il y a une volonté indéniable de part et d'autre pour réguler dans les normes la sphère des importations.La connexion Algex-Douane entend donc amener les importateurs à se conformer au strict respect des dispositions des lois et textes en matière de commerce extérieur. Cette prise en charge du contrôle et du suivi des importations, un des secteurs les plus parasitaires de l'économie nationale, est un moyen, l'ultime moyen pour sauvegarder les intérêts de l'économie algérienne.
"Le volume des importations a atteint jusqu'à présent une facture de 28 milliards de dollars. Une facture qui évoluera d'ici à la fin de l'année 2008 à 30 milliards de dollars", précise M. Bénini.On retiendra de cette précision que les fondamentaux de cette prise en charge du contrôle et du suivi des opérations d'importation permettent d'orienter les opérateurs vers un commerce digne de ce nom au lieu d'importations sporadiques de mauvaise humeur. Pour le P-DG d'Algex, l'ardoise des importations telle qu'elle est perçue actuellement présente un " danger " imminent pour le pactole des réserves de change mais aussi un goulot pour l'économie nationale. Dans ce contexte, il rappellera que les produits importés par différents opérateurs et dans divers secteurs ne sont toujours pas conformes aux normes commerciales et souvent de mauvaise qualité.On retiendra, également, que l'élargissement du champ des prérogatives d'Algex conjointement avec l'administration des douanes pour la régulation de ce secteur, s'adressent surtout à ceux qui profitent de l'ouverture du marché au détriment de la contribution à tout effort visant à la croissance et à la prospérité de l'économie nationale.
source : Le Maghreb
"Le volume des importations a atteint jusqu'à présent une facture de 28 milliards de dollars. Une facture qui évoluera d'ici à la fin de l'année 2008 à 30 milliards de dollars", précise M. Bénini.On retiendra de cette précision que les fondamentaux de cette prise en charge du contrôle et du suivi des opérations d'importation permettent d'orienter les opérateurs vers un commerce digne de ce nom au lieu d'importations sporadiques de mauvaise humeur. Pour le P-DG d'Algex, l'ardoise des importations telle qu'elle est perçue actuellement présente un " danger " imminent pour le pactole des réserves de change mais aussi un goulot pour l'économie nationale. Dans ce contexte, il rappellera que les produits importés par différents opérateurs et dans divers secteurs ne sont toujours pas conformes aux normes commerciales et souvent de mauvaise qualité.On retiendra, également, que l'élargissement du champ des prérogatives d'Algex conjointement avec l'administration des douanes pour la régulation de ce secteur, s'adressent surtout à ceux qui profitent de l'ouverture du marché au détriment de la contribution à tout effort visant à la croissance et à la prospérité de l'économie nationale.
source : Le Maghreb