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L'Algérie devra s’endetter si le pétrole poursuit sa chute

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  • L'Algérie devra s’endetter si le pétrole poursuit sa chute

    L’Algérie pourrait être contrainte, selon le ministre de l’Energie, Chakib Khelil, à revoir son programme d’investissements publics et recourir aux financements extérieurs si la crise financière internationale perdurait plus de 3 ans et les prix du pétrole poursuivaient leur baisse.

    Hôte hier du Forum d’ El Moudjahid, le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, a indiqué que les recettes d’exportation pour 2008 ont déjà atteint les 77 milliards de dollars. Pour Chakib Khelil, le montant annoncé de 80 milliards de dollars de recettes devrait être atteint à 2% d’écart. Soit, notamment, les 2 milliards de dollars que valent les 71 000 barils par jour que notre pays doit réduire de son quota de production au sein de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), une organisation dont Chakib Khelil préside aux destinées. De fait, le ministre de l’Energie avait affiché son optimisme sur la situation financière nationale, avec un niveau de réserves de change importantes (plus de 130 milliards de dollars) et un prix moyen du Sahara Blend (pétrole algérien) de l’ordre de 108,28 dollars en moyenne pour les 10 premiers mois de 2008. Et en rappelant que le système bancaire national est déconnecté du système international en termes d’actionnariat croisé. Mais aussi que le dollar se renforce et que les prix des biens et services importés par l’Algérie baissent actuellement et lui assurent un pouvoir d’achat conséquent.

    Le financement extérieur, une éventualité si…
    Néanmoins, dans un contexte de récession annoncée aux Etats-Unis et en Europe pour fin 2008 et l’année 2009 et de forte contraction de la demande pétrolière, si la crise internationale perdure plus de 2 à 3 années l’impact en serait négatif sur l’économie algérienne. En cela que l’Algérie pourrait être contrainte, selon Chakib Khelil, de revoir (ajuster, retarder) son programme d’investissements publics. Un programme que notre pays ne pourrait financer dans les mêmes conditions qu’avant si les prix du pétrole continuent aux niveaux actuels (dans les 60 dollars) ou baissent davantage. Et que les partenaires étrangers soient bloqués par manque de crédits bancaires. D’où la possibilité que notre pays soit contraint de recourir aux financements extérieurs. Toutefois, Chakib Khelil a estimé que cette crise financière ne devrait pas, aux dires des experts, perdurer davantage que 2 ans et d’autant que la tension sur les prix pétroliers et l’offre devrait reprendre à terme.
    Vers une autre réduction de production ?
    Cela étant, le président de l’Opep n’a pas écarté la possibilité pour le cartel d’une seconde réduction de production après celle de 1,5 million de barils/jour, décidée le 24 octobre dernier par le cartel à Vienne. Une possibilité à l’ordre du jour de la prochaine réunion extraordinaire de l’Opep, prévue le 17 décembre prochain dans la ville algérienne d’Oran. En expliquant cette éventualité par la considération suivante : si la décision de l’Opep est appliquée à 100% sans effet concret sur les cours qui continueraient à baisser. A condition, cependant, d’un consensus au sein du cartel. En tout cas, la situation du marché pétrolier sera, selon Chakib Khelil, à l’ordre du jour d’une réunion «informelle» des ministres de l’Energie des pays arabes membres de l’Opep (Algérie, Koweït, Libye, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats arabes unis et l’Irak). Cette rencontre informelle est annoncée pour le 29 novembre au Caire en marge de la réunion de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep). En rappelant que la stratégie de l’Opep reste liée à la stabilité et l’équilibre de l’offre et de la demande, des prix équitables, raisonnables, voire compris dans la fourchette 70 - 90, restant la meilleure option.
    Khelil serein quant au prochain appel d’offres
    Serein, le ministre de l’Energie l’était également à propos de la participation étrangère au nouvel appel d’offres pour l’attribution de blocs d’hydrocarbures dont l’ouverture des plis est prévue début décembre prochain. Sachant, dira-t-il, que les opérateurs intéressés présenteront des offres même avec des prix de 60 dollars, et que la réalisation des projets ne débutera que dans une année. Tout en précisant que les contrats négociés et lancés dans l’amont pétrolier (exploration et production) ne sont pas concernés par la mesure fixant l’actionnariat de Sonatrach à 51%. Une mesure qui ne concerne que les projets nouveaux et en gestation dans le secteur pétrochimique (production d’aluminium, notamment). Et en précisant que l’attractivité de l’investissement étranger est liée au partage de dividendes au profit de Sonatrach. Tout en n’écartant pas la possibilité pour l’Etat algérien d’accroître sa participation à plus de 30% dans l’actionnariat du complexe sidérurgique d’El-Hadjar ou de recourir à un contrat de gestion privée.
    C. B.

    Nombre de lectures : 26

  • #2
    il est bien ce ministre ...si la crise perdure plus de 3 ans .....au rythme ou les pays s'endétte en ce moment ...il n y aura absolument nulle part ou emprunter de l'argent d'ici 3 ans
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      je comprend plus ce ministre ,pourquoi un pays qui a des milliard en bon de tresor americain a un instant t s'endetera a l'instant t+3.
      expliquer moi SVP car je comprend plus

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      • #4
        je comprend plus ce ministre ,pourquoi un pays qui a des milliard en bon de tresor americain a un instant t s'endetera a l'instant t+3.
        expliquer moi SVP car je comprend plus
        rien d'éttonant ...avec des ministre ou des fonctionnaire d'état aussi nulle ...ç méme un exploit si ç juste T+3 et pas T+1....non ce ministre comme tous ces colégue et sorti de l'école des dirigant algerien qui consiste a " je fait des declaration fantésiste ...et puis de toute façon personne ne vas verifier quoi que ce soit d'ici la ".....tu les a cru le jour ou ils ont dit que la resérve de change algerienne était bien a l'abrie en bon du tresore americain ??? ...tu croi vraiment que cette reserve s'eléve a 130 ou méme 100 milliards de dollars ??? tu n'a jamais penser au prix que ça coute renumérer au tan de fonctionnaire d'état ,force de securité inclu, le gout de la guérre qui ne dit pas son nom ??,de tous ces projet payé plus cher qu'il ne le faut pour etre fini dans des délai de fou ??? .....ç vraiment un grand pays l'algerie ..et il faut dire quand méme que depuis quelque année le niveau de vie ç ameliorai...a quel prix ?? pour une économie que ne vend absolument rien ......enfin sur le point qu'il ne restera plus rien ..je veut bien croire ce ministre
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Je vous aie toujours dit que financer cette autoroute avec l'argent de l'état était une aberration, ils faillaient laisser les compagnies privés s'en occuper pour peu que l'automobiliste algérien payent le péage, et cette autoroute finie, ne sera pas gratuite de toute façon.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            nos reserves monetaire sont depose en bon de tresor americain pour que les americain protege regime contre toute revolte populaire et protestation exterieur et les maintienent au pouvoir a vie

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            • #7
              vous êtes asphyxiés par les declarations ministeriels, qui disent jamais la realité, même au president...

              on vous l'a deja dit, le budget algerien est "faux", car sous les 60/65 dollars l'algerie n'a plus rien comme entrée en devise, le budget sur la base de 27 dollars c'est du faux !
              on a aussi critiqué ces projets gigantesques qui absorbent des ressources enormes, comme l'autoroute est-ouest, qui sert pas à grand chose pour le developpement du pays d'ailleurs, la grande mosquée d'alger kif-kif, au lieux d'investir dans des pme-pmi et viser l'export, notre pays delapide ses ressources (rares et ephemeres puisqu'il s'agit de revenus petroliers) dans des elephants blancs !
              on arrête pas de prevenir, mais personne n'entends

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              • #8
                Et que les partenaires étrangers soient bloqués par manque de crédits bancaires. D’où la possibilité que notre pays soit contraint de recourir aux financements extérieurs.
                L'Algérie devra s’endetter si le pétrole poursuit sa chute
                Est-ce que le financement extérieur à le même sens que l'endettement de l'État !?
                Je ne le crois pas, financer l'économie(créatrice de richesse) est différent de l'endettement de l'État pour financer son budget !
                ?

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                • #9
                  Est-ce que le financement extérieur à le même sens que l'endettement de l'État !?
                  si le trésor s'endette...si les établissements publiques s'endettent ..c'est de la dette publique
                  si c'est entre eux, c'est une dette interne, si c'est à partir d'organismes ou etats étrangers, c'est une dette externe et c'est la plus dangereuse

                  dans une morosité financière pareille, il devra de plus en plus être difficile de trouver un financement, sans avoir un gage de confiance ..ce qu'on appelle la solvabilité
                  il existe des agences financières internationales qui permettent de noter aussi bien les institutions publiques ou privés que les états (leurs trésors) parmi les plus connues: fitch ratings et standard and poors
                  il serait intéressant de voir la notation de l'algerie (l'etat) pour définir le niveau de difficulté dont elle trouvera un emprunteur étranger si jamais un besoin il y a

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                  • #10
                    Je vous aie toujours dit que financer cette autoroute avec l'argent de l'état était une aberration, ils faillaient laisser les compagnies privés s'en occuper pour peu que l'automobiliste algérien payent le péage, et cette autoroute finie, ne sera pas gratuite de toute façon.
                    ben non. ce n'est pas le privé qui a financé au début les autoroutes en france par exemple. C'etait une opération doublement rentable, ça a permis de moderniser les infrastructures et booster l''économie grace à ces investissement publics, et par la suite des privatisations qui ont fait rentrer de l"argent dans les caisses de l'état.

                    L'option de faire construire cette autoroute par des concessions (BOT) a déjà été envisagée au début pour l'autoroute algérienne. Une entreprise amercaine a soumissioné, mais le shéma poposé ne s'interessait qu'à la rentabilité. Autrement dit des autoroutes pour les tronçons rentables à l'nstant T, et aucune participation ni souci de l'aménagement du territoire.

                    Ce type de BOT, l'algérie le fait pour les unités de dessalement.

                    Toujours est-il que le financement de l'autouroute mais aussi les 40 millairds de dollars prévus pour le secteur routier n'est pas pas compromis. Car déjà budgétisé.

                    La question se pose si le schéma de poursuite des investissements publics pour 2009-20013 se fera selon les mêmes modalité de financements que 2005-2009.

                    Apparemment la réponse est non si la crise financière perdure. Et la il faut revoir les priorité et les échéances et les modes de financement. C'ets ce que dit le ministre.




                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #11
                      oui,mais normalement ,des reserves de change c fait pour evité ca ......ou bien il contribue a financement du budget de fonctionnement de l'etat?????????????.
                      des reserves c fait pour prevoire des crise ...
                      mais bon je comprend plus .

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                      • #12
                        L'Algérie devra s’endetter si le pétrole poursuit sa chute

                        .................................

                        Quelqu'un peut il m'expliquer ?

                        Si le baril continue à descendre , qui se risquerait à prêter à l'Algérie dont l'économie repose uniquement sur cette ressource ?

                        Serait ce le retour aux "imla'ates" du FMI et de la BM ?

                        Le fameux nif ne va t'il pas en prendre un sacré coup?
                        Dernière modification par chicha51, 09 novembre 2008, 21h48.

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par chicha51
                          Quelqu'un peut il m'expliquer ?

                          Si le baril continue à descendre , qui se risquerait à prêter à l'Algérie dont l'économie repose uniquement sur cette ressource ?

                          Serait ce le retour aux "imla'ates" du FMI et de la BM ?

                          Le fameux nif ne va t'il pas en prendre un sacré coup?
                          Ne t’inquiètes pas ce n’est pas l’économie de l’Algérie qui est menacée. C’est juste les projets colossaux d’investissements publics qui peuvent être relativement freinés par la crise. Chakib Khelil dit qu’il faut soit réduire à la baisse les projets d’investissements publics ou trouver des financements extérieurs. Des financements que l’Algérie peut trouver facilement car le prix du baril du pétrole repartira certainement à la hausse après la crise. Selon l'AIE le prix du pétrole va atteindre les 200 dollars en 2030.

                          6 novembre 2008 - 16:00

                          AIE/Le pétrole va rester cher et une catastrophe climatique menace

                          Paris (AWP International) - Le repli des prix de l'or noir ne devrait pas durer prévient l'Agence internationale de l'Energie (AIE) jeudi, appelant aussi à une "décarbonisation majeure de l'économie" pour éviter des "dégâts catastrophiques et irrémédiables" sur le climat.

                          Dans son rapport annuel de prévisions à long terme, l'AIE table sur une moyenne de 100 dollars le baril pour le prix du pétrole sur la période 2008-2015, en dollars constants de 2007 (c'est-à-dire hors inflation), et prévoit que la très forte volatilité des prix ces derniers mois va se poursuivre sur les deux prochaines années.

                          Après un record historique à 147,50 dollars le baril à la mi-juillet, les cours ont en effet chuté à moins de 65 dollars, plombés par les perspectives de récession dans les pays développés et les anticipations de chute de la consommation pétrolière.

                          Le rapport se base aussi sur un prix du pétrole à "juste au-dessus de 200 dollars le baril" en 2030. Des chiffres fortement revus à la hausse comparé à l'an dernier, quand l'agence prévoyait un prix du pétrole à seulement 108 dollars le baril en 2030 et anticipait même un repli à 70 dollars vers 2015.

                          Même si à court terme la crise financière peut pousser les prix encore plus bas, "l'ère du pétrole bon marché est révolue", avertit l'AIE.

                          Selon le scénario central du rapport, qui ne prend en compte que les programmes énergétiques déjà en vigueur, l'AIE table sur une croissance de la demande énergétique de 1,6% par an en moyenne entre 2006 et 2030, soit 45% au total.

                          Un rythme revu à la baisse comparé au rapport de l'an dernier, qui prévoyait une hausse de 55%, la demande ayant pâti cette année des prix élevés du brut et du marasme économique.

                          La moitié de la croissance de la demande projetée viendra de la Chine et de l'Inde, et au total à 87% des pays émergents, tandis qu'à l'inverse la demande des pays développés continuera à baisser.

                          Les énergies fossiles représenteront encore 80% du mix énergétique en 2030, à peine moins qu'aujourd'hui.

                          Selon l'AIE, la demande de pétrole elle-même devrait passer de 85 millions de barils par jour (mbj) en 2007 à 106 mbj en 2030, et sa part de la demande énergétique devrait représenter 30% contre 34% aujourd'hui.

                          La demande de gaz progressera de 1,8% et devrait atteindre 22% en 2030, celle de charbon augmentera de 2% par an pour monter à 29% contre 26%.

                          Si les politiques s'opposant au développement du nucléaire ne changent pas, la part de l'atome devrait elle s'éroder de 6 à 5% d'ici 2030.

                          L'offre de pétrole devrait elle augmenter de 84 mbj en 2006 à 106 mbj en 2030, selon le principal scénario de l'AIE.

                          L'augmentation de production devrait provenir principalement de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui devrait voir sa part de la production mondiale grimper de 44% à 51% en 2030 et encore renforcer son influence.

                          La production de pétrole conventionnel des pays hors Opep, comme les Etats-Unis, le Mexique ou la Norvège, devrait "commencer à décliner au milieu de la prochaine décennie".

                          L'Arabie saoudite restera le premier producteur, et sa production devrait passer de 10,2 mbj en 2007 en moyenne à 15,6 mbj en 2030.

                          Sans actions gouvernementales "fortes et rapides", les émissions de gaz à effet de serre vont augmenter "inexorablement" et pousser la température du globe à la hausse de 6 degrés à long terme, s'alarme l'AIE, qui ajoutent que "ménages, entreprises, et automobilistes devront eux changer la façon dont ils consomment l'énergie".

                          Le rapport appelle toutefois à prendre garde au fait que certaines énergies alternatives mises en place pour limiter celle d'hydrocarbures "émettent encore plus de carbone".

                          L'AIE appelle aussi les pays hors OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques), dont l'AIE dépend, à annuler leurs subventions des produits pétroliers, qui atteignaient "le chiffre vertigineux de 310 milliards de dollars en 2007".

                          rp
                          AWP
                          Dernière modification par icosium, 09 novembre 2008, 22h37.
                          "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                          Commentaire


                          • #14
                            on importe pour 30 milliards de dollars, il y a des economies enormes à réaliser en ce domaine, pourquoi importe t-on des moutons d'australie et de nouvelle zelande quand on peut les elever chez nous, des pommes d'argentine et des produits finis d'europe, pourquoi pas atteindre une production nationale d'autosuffisance, puis d'exportation, si on sait pas fabriquer des voiture on peut au moins exporter des tomates ?

                            faut rehabiliter la production nationale et moins dépendre de l'etranger, et surtout epargner de l'argent pour lancer un secteur pme-pmi à fort potentiel d'export, c'est ce qui sauvera le pays, nous devons sortir du sous-developpement petrolier

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