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Le gouvernement a instruit les responsables de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur à mettre en place un système "de redressement" afin de suivre l'évolution du marché international, notamment les produits venant en tête de liste des achats et les besoins du marché national. Dans ce contexte, l'agence est appelée, en vertu du décret exécutif n 08-313 complétant le décret exécutif n 04-174 portant création, organisation et fonctionnement de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, l'Algex, ayant élargi les prérogatives d'intervention de l'agence, "a proposé toute opération visant à contrôler les importations ainsi que de présenter une aide au profit des institutions et des opérateurs économiques afin de contrôler les importations".
L'Algex doit, de ce fait, constituer une base de données sur les importations et les exportations. Une sorte de fichier national sur les opérateurs intervenant dans le commerce extérieur en Algérie, pour assurer une action de suivi économique à travers le suivi de l'évolution de la conjoncture prévalant sur le marché international des produits présentant un intérêt pour le commerce extérieur du pays.
Chose qui était absente jusqu'à présent en Algérie, et qui donnait aux importateurs, au niveau des douanes le prétexte de gonfler leurs factures et de présenter des déclarations mensongères, en exploitant la non-disponibilité, en Algérie, des bulletins sur l'évolution des prix dans les marchés internationaux. Ce nouveau décret change la donne. Il facilite la tâche de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, en lui donnant de nouvelles prérogatives de disposer, par exemple, de toutes les données traitant de l'information commerciale par tous les moyens et notamment par des connexions directes aux bases de données statistiques du centre national de l'informatique et des statistiques de l'administration des douanes.
Cette institution avait estimé, en septembre dernier, que le volume des importations a flirté avec les 25,40 milliards de dollars contre 17,62 milliards de dollars pour la même période de l'année 2007, soit l'équivalent d'une hausse de 44,11%. Le taux de couverture des importations par les exportations durant la période de référence a représenté 214% contre 213% en 2007. Les importations de biens d'équipements industriels prennent la tête du peloton avec un montant de 9,60 milliards de dollars contre 6,34 milliards (+51,26%) tandis que la seconde place reste occupée par des demi-produits avec 6,30 milliards de dollars contre 4,71 milliards (+33,57%). Les produits alimentaires viennent en troisième position avec 5,25 milliards de dollars contre 2,98 milliards (+76,23%), talonnés par les biens de consommation avec 2,84 milliards contre 2,45 milliards (+16,02%) au cours des huit premiers mois de 2008.
Les importations des biens d'équipements agricoles ont atteint 112 millions de dollars contre 96 millions, en hausse de 16,67%. Autrement dit, le volume des importations est revu à la hausse en passant de 2,2 milliards de dollars en août 2007 à 3,3 milliards en août 2008, alors que le volume des exportations a augmenté de 4,4 milliards de dollars à 6,8 milliards. Ce qui a donné à réfléchir au gouvernement, qui ne voit pas, d'un bon œil la facture d'importation algérienne qui augmente d'une année à l'autre.
Adnane Cherih (Le Maghreb)
L'Algex doit, de ce fait, constituer une base de données sur les importations et les exportations. Une sorte de fichier national sur les opérateurs intervenant dans le commerce extérieur en Algérie, pour assurer une action de suivi économique à travers le suivi de l'évolution de la conjoncture prévalant sur le marché international des produits présentant un intérêt pour le commerce extérieur du pays.
Chose qui était absente jusqu'à présent en Algérie, et qui donnait aux importateurs, au niveau des douanes le prétexte de gonfler leurs factures et de présenter des déclarations mensongères, en exploitant la non-disponibilité, en Algérie, des bulletins sur l'évolution des prix dans les marchés internationaux. Ce nouveau décret change la donne. Il facilite la tâche de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur, en lui donnant de nouvelles prérogatives de disposer, par exemple, de toutes les données traitant de l'information commerciale par tous les moyens et notamment par des connexions directes aux bases de données statistiques du centre national de l'informatique et des statistiques de l'administration des douanes.
Cette institution avait estimé, en septembre dernier, que le volume des importations a flirté avec les 25,40 milliards de dollars contre 17,62 milliards de dollars pour la même période de l'année 2007, soit l'équivalent d'une hausse de 44,11%. Le taux de couverture des importations par les exportations durant la période de référence a représenté 214% contre 213% en 2007. Les importations de biens d'équipements industriels prennent la tête du peloton avec un montant de 9,60 milliards de dollars contre 6,34 milliards (+51,26%) tandis que la seconde place reste occupée par des demi-produits avec 6,30 milliards de dollars contre 4,71 milliards (+33,57%). Les produits alimentaires viennent en troisième position avec 5,25 milliards de dollars contre 2,98 milliards (+76,23%), talonnés par les biens de consommation avec 2,84 milliards contre 2,45 milliards (+16,02%) au cours des huit premiers mois de 2008.
Les importations des biens d'équipements agricoles ont atteint 112 millions de dollars contre 96 millions, en hausse de 16,67%. Autrement dit, le volume des importations est revu à la hausse en passant de 2,2 milliards de dollars en août 2007 à 3,3 milliards en août 2008, alors que le volume des exportations a augmenté de 4,4 milliards de dollars à 6,8 milliards. Ce qui a donné à réfléchir au gouvernement, qui ne voit pas, d'un bon œil la facture d'importation algérienne qui augmente d'une année à l'autre.
Adnane Cherih (Le Maghreb)