Si j’étais un chêne vieux de deux milles ans
Je te conterais l’histoire qu’a murmurée le vent
Aux oreilles vertes qui enlacent mes troncs
Si j’étais l’écorce de ce chêne si grand
Je laisserais graver les poètes ; les savants
Les secrets de Gaia ; mes amours d’enfant
Si j’étais les branches de cet arbre géant
J’abriterais les oiseaux qui toujours chanteront
La chaste Proserpine ; l’eternel printemps
Si j’étais les racines de ce dieu que je loue
J’enchainerais Alger aux montagnes du Pérou
J’enlacerais la terre de boue en boue
Si j’étais l’ombre de ce bois millénaire
Je couverais les prés ; les collines ; les déserts
Et d’ailes d’ange étreindrais la tant aimée
Si j’étais un chêne haut de deux mille ans
Je brulerais mes racines mon écorce et mon tronc
Pour que périsse par les flammes les dieux injuste et les cieux
Je punirais ainsi ce piètre créateur
Qui pour chaque bout de vie
Crée un exterminateur
La hache pour l’écorce
Et le froid pour les cœurs
Hélas ! je ne peux être qu’un injurié du temps
Que le passé fuit, prisonnier du présent
Qui pleur comme le fou à qui l’on rend la raison
Si j’étais seulement un chêne vieux de 2000 ans.
Je te conterais l’histoire qu’a murmurée le vent
Aux oreilles vertes qui enlacent mes troncs
Si j’étais l’écorce de ce chêne si grand
Je laisserais graver les poètes ; les savants
Les secrets de Gaia ; mes amours d’enfant
Si j’étais les branches de cet arbre géant
J’abriterais les oiseaux qui toujours chanteront
La chaste Proserpine ; l’eternel printemps
Si j’étais les racines de ce dieu que je loue
J’enchainerais Alger aux montagnes du Pérou
J’enlacerais la terre de boue en boue
Si j’étais l’ombre de ce bois millénaire
Je couverais les prés ; les collines ; les déserts
Et d’ailes d’ange étreindrais la tant aimée
Si j’étais un chêne haut de deux mille ans
Je brulerais mes racines mon écorce et mon tronc
Pour que périsse par les flammes les dieux injuste et les cieux
Je punirais ainsi ce piètre créateur
Qui pour chaque bout de vie
Crée un exterminateur
La hache pour l’écorce
Et le froid pour les cœurs
Hélas ! je ne peux être qu’un injurié du temps
Que le passé fuit, prisonnier du présent
Qui pleur comme le fou à qui l’on rend la raison
Si j’étais seulement un chêne vieux de 2000 ans.
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