Où sont passés les anciens locaux des Galeries algériennes et des Souks El Fellahs, deux entreprises publiques de grande distribution dissoutes au début des années 1990 ? Sur près de 2000 supermarchés appartenant à ces anciennes sociétés nationales, symboles des années Chadli, près de 1600, soit 80% ont été détournés par des privés après leur dissolution, selon un rapport officiel. Ces détournements ont bénéficié à notamment à des particuliers qui les utilisent dans des activités sans aucun lien avec la grande distribution. Dans certains endroits, les anciens Souk El Fellah et les Galeries ont été transformés en des magasins de prêt-à-porter, des locaux de bureaux pour des entreprises, des dépôts pour les produits agricoles...etc.
Parmi les locaux détournés, certains sont situés dans des rues commerçantes très convoitées de grandes villes comme Alger, Oran, Constantine et Annaba où les prix de l'immobilier ont flambé ces dernières années à la faveur du développement des activités commerciales en Algérie. Aujourd'hui, le prix de certains de ces locaux détournés est estimé à plusieurs centaines de millions de dinars.
Selon une source gouvernementale qui a requis l'anonymat, aucune démarche n'est envisagée actuellement par le gouvernement pour récupérer ces biens de l'Etat. La cause ? Dans certains endroits, notamment les grandes villes, ces détournements ont bénéficié à des personnes « puissantes ». Dans d'autres, à d'anciens chômeurs ou délinquants qui ont profité de l'absence de l'Etat durant les années 1990 pour s'accaparer ses biens. Chercher à déposséder les uns et les autres pourrait provoquer des tensions, voire des émeutes. Une situation que le gouvernement cherche à éviter, surtout en cette période précampagne électorale pour le troisième mandat du président Bouteflika.
Parmi les locaux détournés, certains sont situés dans des rues commerçantes très convoitées de grandes villes comme Alger, Oran, Constantine et Annaba où les prix de l'immobilier ont flambé ces dernières années à la faveur du développement des activités commerciales en Algérie. Aujourd'hui, le prix de certains de ces locaux détournés est estimé à plusieurs centaines de millions de dinars.
Selon une source gouvernementale qui a requis l'anonymat, aucune démarche n'est envisagée actuellement par le gouvernement pour récupérer ces biens de l'Etat. La cause ? Dans certains endroits, notamment les grandes villes, ces détournements ont bénéficié à des personnes « puissantes ». Dans d'autres, à d'anciens chômeurs ou délinquants qui ont profité de l'absence de l'Etat durant les années 1990 pour s'accaparer ses biens. Chercher à déposséder les uns et les autres pourrait provoquer des tensions, voire des émeutes. Une situation que le gouvernement cherche à éviter, surtout en cette période précampagne électorale pour le troisième mandat du président Bouteflika.
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