C'est la question que je me pose depuis que bouteflilka ait annoncé la révision constitutionnelle. Cette annonce prouve qu'il va se présenter pour briguer un troisième mandat. Or la compagne électorale est fastidieuse et exige un long souffle afin de sillonner tout le territoire. sa maladie lui permet elle de mener cette compagne ?
La mystérieuse maladie de Bouteflika
De quoi Abdelaziz Bouteflika, souffre-t-il au juste? On savait que le président algérien était sous dialyse depuis son accession au palais de la Mouradia en 1999. On savait aussi qu’il avait subi une intervention chirurgicale rénale en 1985 aux Etats-Unis. Mais, depuis sa dernière admission à l’hôpital militaire Val de Grâce, le mercredi 19 avril 2006, on commence de plus en plus à évoquer une maladie beaucoup plus grave: un cancer de l’estomac. Selon la version officielle, la réadmission de Bouteflika, intervenue cinq mois après une opération chirurgicale pour ulcère hémorragique de l’estomac, a été présentée comme une simple visite de routine pour suivi médical. Aujourd’hui, cette version suscite de nombreuses interrogations. Bernard Debré, le député UMP de Paris et chef du service urologie de l’hôpital Cochin, n’a pas caché son scepticisme. Cinq mois auparavant, il avait déclaré: «Il est très difficile de faire un diagnostic. S’il est vrai qu’il a commencé par une hémorragie digestive, il est vraisemblable qu’il s’agisse d’un cancer de l’estomac». Aujourd’hui, il récidive sur les colonnes du journal français Le Parisien en affirmant: «On ne doit pas nous prendre pour des naïfs. Ce qu’on nous annonce ne cadre pas avec ce qui se passe. Quand un ulcère hémorragique a été traité puis guéri, il s’agit d’effectuer un simple contrôle fibroscopique, qui peut être fait dans n’importe quel hôpital algérien. On peut se demander pourquoi Bouteflika vient à Paris pour un contrôle aussi simple».
L’étonnement est d’autant plus permis lorsque l’on sait que trois jours à peine avant sa deuxième hospitalisation à Paris, le président algérien avait jeté l’opprobre sur l’ancien colonisateur français, coupable selon lui de «génocide identitaire en Algérie». Chose que n’a pas manqué de relever Jean Marie le Pen, le président du Front National, qui s’est dit «scandalisé que Abdelaziz Bouteflika se permette de dire cela publiquement et, le lendemain, d’être chez nous pour se faire soigner». C’est donc en pleine crise diplomatique que ce voyage est intervenu. Ce qui fait dire à certains observateurs en France, comme en Algérie, que la sortie virulente de Bouteflika prouve que son hospitalisation n’était pas prévue de longue date, mais qu’elle est due à une brusque aggravation de son état de santé.
“On le voit mal en effet s’en prendre aussi violemment à la France cinq jours avant de venir y effectuer un contrôle médical”, écrit Libération. Tandis que pour Le Figaro cette nouvelle hospitalisation serait la troisième depuis l’intervention chirurgicale de décembre 2005.
Le Parisien y va quant à lui directement et affirme: «Ces fréquentes visites accréditent la thèse d’une maladie beaucoup plus grave qu’un simple ulcère: un cancer de l’estomac». Pour couper court à ces spéculations et rassurer l’opinion publique algérienne, Abdelaziz Bouteflika s’est empressé de rejoindre son pays, le mardi 25 avril. De retour chez lui, il s’est retrouvé face à un problème d’une toute autre nature: la reprise du terrorisme, avec le massacre de dix personnes, dont neuf gardes communaux, dans une embuscade tendue, dimanche 23 avril, par un groupe islamiste armé dans la région de Skikda.
Majdoudine al atouabi pour Maroc Hébdo.
La mystérieuse maladie de Bouteflika
De quoi Abdelaziz Bouteflika, souffre-t-il au juste? On savait que le président algérien était sous dialyse depuis son accession au palais de la Mouradia en 1999. On savait aussi qu’il avait subi une intervention chirurgicale rénale en 1985 aux Etats-Unis. Mais, depuis sa dernière admission à l’hôpital militaire Val de Grâce, le mercredi 19 avril 2006, on commence de plus en plus à évoquer une maladie beaucoup plus grave: un cancer de l’estomac. Selon la version officielle, la réadmission de Bouteflika, intervenue cinq mois après une opération chirurgicale pour ulcère hémorragique de l’estomac, a été présentée comme une simple visite de routine pour suivi médical. Aujourd’hui, cette version suscite de nombreuses interrogations. Bernard Debré, le député UMP de Paris et chef du service urologie de l’hôpital Cochin, n’a pas caché son scepticisme. Cinq mois auparavant, il avait déclaré: «Il est très difficile de faire un diagnostic. S’il est vrai qu’il a commencé par une hémorragie digestive, il est vraisemblable qu’il s’agisse d’un cancer de l’estomac». Aujourd’hui, il récidive sur les colonnes du journal français Le Parisien en affirmant: «On ne doit pas nous prendre pour des naïfs. Ce qu’on nous annonce ne cadre pas avec ce qui se passe. Quand un ulcère hémorragique a été traité puis guéri, il s’agit d’effectuer un simple contrôle fibroscopique, qui peut être fait dans n’importe quel hôpital algérien. On peut se demander pourquoi Bouteflika vient à Paris pour un contrôle aussi simple».
L’étonnement est d’autant plus permis lorsque l’on sait que trois jours à peine avant sa deuxième hospitalisation à Paris, le président algérien avait jeté l’opprobre sur l’ancien colonisateur français, coupable selon lui de «génocide identitaire en Algérie». Chose que n’a pas manqué de relever Jean Marie le Pen, le président du Front National, qui s’est dit «scandalisé que Abdelaziz Bouteflika se permette de dire cela publiquement et, le lendemain, d’être chez nous pour se faire soigner». C’est donc en pleine crise diplomatique que ce voyage est intervenu. Ce qui fait dire à certains observateurs en France, comme en Algérie, que la sortie virulente de Bouteflika prouve que son hospitalisation n’était pas prévue de longue date, mais qu’elle est due à une brusque aggravation de son état de santé.
“On le voit mal en effet s’en prendre aussi violemment à la France cinq jours avant de venir y effectuer un contrôle médical”, écrit Libération. Tandis que pour Le Figaro cette nouvelle hospitalisation serait la troisième depuis l’intervention chirurgicale de décembre 2005.
Le Parisien y va quant à lui directement et affirme: «Ces fréquentes visites accréditent la thèse d’une maladie beaucoup plus grave qu’un simple ulcère: un cancer de l’estomac». Pour couper court à ces spéculations et rassurer l’opinion publique algérienne, Abdelaziz Bouteflika s’est empressé de rejoindre son pays, le mardi 25 avril. De retour chez lui, il s’est retrouvé face à un problème d’une toute autre nature: la reprise du terrorisme, avec le massacre de dix personnes, dont neuf gardes communaux, dans une embuscade tendue, dimanche 23 avril, par un groupe islamiste armé dans la région de Skikda.
Majdoudine al atouabi pour Maroc Hébdo.
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