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Les investissements marocains confrontés aux défis interculturels

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  • Les investissements marocains confrontés aux défis interculturels

    Les investissements marocains confrontés aux défis interculturels 09-11-2008 Dans tous les secteurs, ce sont de véritables champions marocains qui se déploient en Afrique subsaharienne, avec comme point d’entrée, pour des raisons de relations multiséculaires, le Sénégal. Plus que jamais, cette expansion nécessite une approche interculturelle. Après la très médiatisée prise de contrôle de Air Sénégal International par la Royal Air Maroc, l’expansion du Maroc en direction des pays d’Afrique subsaharienne ne s’est pas démentie. Cela s’est traduit par des prises de contrôle ou des IDE dans des secteurs aussi variés que le transport aérien et maritime, la pharmacie, la banque, les technologies de l’information, l’agriculture. Les connotations de la colonisation Toutefois, l’intensification de cette politique et sa diversification vers d’autres pays africains, Mali, Burkina Faso, RDC, mais aussi Gabon, est autant riche de promesses qu’elle est empreinte de risques, car la qualité des relations n’est pas toujours comparable à celle avec le Sénégal. Elle est riche en promesses, car de nombreuses entreprises marocaines ont l’expertise requise pour accompagner des entreprises nationales dans des secteurs stratégiques et fortement structurants. C’est le cas dans les secteur des télécommunications, de l’eau, de l’aéronautique, de la banque etc. Mais elle présente aussi plein de périls, et ce pour plusieurs raisons : aujourd’hui, fort de leur appétit pour les entreprises d’Afrique subsahariennes, les entreprises marocaines sont parfois perçues comme conquérantes et comme la substitution de la présence marocaine à la présence française, avec toutes les connotations de la colonisation. En second lieu, dans certains cas, il semble que les dirigeants marocains, amenés à conduire les entreprises fraîchement acquises, manquent cruellement de préparation et commettent des impairs culturels à même d’entraîner des sentiments négatifs et d’hypothéquer la réussite de ces récentes prises de contrôle. C’est que, passé la prise de contrôle sur le plan technique, le véritable enjeu est en fait culturel : comprendre les collaborateurs avec lesquels on travaille et relevant d’un autre espace culturel, respecter les codes, éviter les malentendus. En d’autres termes, au-delà des questions techniques spécifiques à des secteurs précis, la réussite d’une multinationalisation assortie d’une expatriation de cadres requiert de véritables habiletés culturelles, qui sont un facteur clé de succès. Cette réalité n’est pas propre aux seules contrées africaines. C’est le fait de tout mouvement stratégique d’un espace culturel vers un autre. Combien de fusions ont échoué du fait de la culture ?

  • #2
    y a pas de source pour cet article ??

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    • #3
      la suite

      Think global, act local Car, qu’on se le dise, dans nos sociétés, la qualité de la relation, autrement dit le « contenant », l’emporte souvent sur le contenu. Or, à travers nos déplacements, on a relevé des comportements qui sur le plan culturel ne sont pas à la hauteur des espérances. Diriger des compatriotes est sagesse, mais diriger des ressortissants d’autres pays est « sagesse supérieure » qui requiert « écoute », respect de la culture de l’autre, absence d’apriori, capacité d’adaptation. Cela ne signifie pas renier, ses principes, ni revenir sur ses objectifs, mais, à tout le moins, une habileté intellectuelle évitant de greffer à l’identique ses référentiels dans des espaces culturels différents est indispensable. Le Maroc est, sans conteste, des pays du Maghreb celui qui bénéficie d’un capital sympathie le plus élevé dans les pays d’Afrique subsaharienne. Il faut dire que cet état de fait trouve ses racines dans des relations multiséculaires avec ces pays, où l’économie le dispute au culturel, notamment. Cet avantage distinctif n’est pas un avantage comparatif, en termes de dotations en facteurs, mais un avantage construit au fil du temps, sans pour autant être un acquis irréversible. D’où l’intérêt de s’appuyer sur cet acquis pour développer ses marchés. Le Maroc est, sans conteste, des pays du Maghreb celui qui bénéficie d’un capital sympathie le plus élevé dans les pays d’Afrique subsaharienne. D’où l’intérêt de s’appuyer sur cet acquis pour développer ses marchés. Mais en même temps, ce développement ne sera « durable » et l’acceptation, voire l’adoption, de ces nouveaux opérateurs économiques venus du Maghreb ne sera totale que si les futurs expatriés marocains sont sensibilisés aux subtilités culturelles des pays de destination avant leur départ. Entre autres, il est important de s’imprégner de sources de pouvoir, de l’organisation socio-culturelle, des phénomènes ethniques et, dans certains cas, de la dynamique confrérique, sans oublier de s’informer sur les traditions syndicales, le rapport au temps, la distance hiérarchique etc. Encore une fois, réussir une expatriation n’est pas une question technique. Il ne s’agit pas d’être un excellent ingénieur télécoms, ou un banquier hors pair, mais il faut d’autres atouts, dont l’habileté interculturelle n’est pas le moindre. Dans cette préparation avant expatriation, il ne faut pas non plus oublier de préparer le conjoint, car des expatriations non réussies et le retour au bercail pour convenances personnelles cachent souvent une inadaptation de l’épouse dans le pays d’accueil. ****************

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      • #4
        Elle est riche en promesses, car de nombreuses entreprises marocaines ont l’expertise requise pour accompagner des entreprises nationales dans des secteurs stratégiques et fortement structurants
        c'est bien un seul mot.....l'expertise reconnue ( et ça fait plaisir )

        le Maroc est également deuxième en afrique en terme d'investissements directs étrangers (IDE) sortants vers les pays d'afrique

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        • #5
          bennis

          bientot le premier inchalah

          au fait si tu tape maroc+premier+monde, tu ne trouveras qu'un seule chose, devine!

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          • #6
            bientot le premier inchalah
            inchallah.. on dépasse déjà sur quelques point l'afs.. mais pour que le Maroc soit du même calibre économique général de l'afs, ça ne viendra que sur le moyen terme (+10 ans à mon avis ! à condition de garder le rythme )
            au fait si tu tape maroc+premier+monde, tu ne trouveras qu'un seule chose, devine!
            j'apprécie ton sens de l'humour
            Dernière modification par Bennis, 10 novembre 2008, 22h13.

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            • #7
              depuis plus d'une heure, je regarde des vidos clips marocains, ca fait vraiment plaisir, j'apprécis l'avancée énorme de votre pays dans ce domaine et la je reconnais que vous nous dépassez de loin

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              • #8
                il y a tant à apprendre, moi qui suis marocain, je m'en lasse pas d'apprendre de ma propre culture
                Dernière modification par Bennis, 10 novembre 2008, 22h13.

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                • #9
                  bonsoir à tous

                  amicalemnt j'ai tapé " maroc+premier+monde" et j'ai eu deux réponses:

                  1) Maroc premier importateur de thé au monde
                  2) ce qui va avec le thé




                  OK, je connais la sortie ...................;bye
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    Parfois je me pose des questions sur les journalistes marocains.
                    On dirait qu'ils sont français, suisses, etc... Ils se posent des questions d'occidentaux, ils pensent comme les occidentaux alors qu'ils sont marocains, pays d'Afrique...
                    Je n'ai pas lu l'article mais le titre et d'autres postés auparavant m'ont interpellés.
                    Quelqu'un a-t'il une explication ?

                    PS : Ne le prenez pas comme une attaque. Ca fait un moment que je me pose cette question.
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      @Dz Bond

                      .......Parfois je me pose des questions sur les journalistes marocains.
                      On dirait qu'ils sont français, suisses, etc... Ils se posent des questions d'occidentaux, ils pensent comme les occidentaux alors qu'ils sont marocains, pays d'Afrique.............

                      La source du texte.
                      Lesafriques (avec espace) point com

                      Voici ta réponse Mr Dz Bond

                      ...........................
                      Directeur de la publication : Dominique Flaux

                      Actionnaires fondateurs:

                      - Abderrazzak Sitail, Casablanca, Président du Conseil d’administration.
                      Président du Groupe Atlas Publications.

                      - Philippe Séchaud, Genève (Président du Comité des fondateurs).
                      Administrateur des banques BICIA-B, BICICI, BICIS, BNP Paribas Mauritanie, ainsi que de PROPARCO et de Gras-Savoye (Suisse).

                      - Michel Juvet, Genève (Administrateur)
                      Directeur de la banque Bordier & Cie et membre du Comité consultatif du gouvernement suisse en matière de politique économique.

                      - François-Eric Perquel, Barcelone (Administrateur)
                      Président de Medy Participationes SA et auteur de Les Bourses d’Europe Centrale chez Vuibert et Eastern European Financial Markets chez Woodhead Publishing.

                      - Sequence Media SA, Genève.
                      Dominique Flaux, Administrateur délégué.
                      Société d’édition et de communication (www.sequencemedia.com)

                      - Michel Abrogoua, Abidjan.
                      Directeur général de Phoenix Capital Management.

                      - Didier Acouetey, Paris.
                      Président d’Afric Search.

                      - Agence Française de Développement
                      via sa filiale Proparco.
                      Ceda, Trade & Marketing, Port-Louis
                      Société mauricienne de consulting dans le secteur du négoce.

                      - Alain Fénéon, Paris.
                      Spécialiste en Droit du Commerce International en Afrique et Océan Indien, rédacteur du premier Acte Uniforme de l’OHADA.

                      - Vincent Le Guennou, Tunis.
                      Vice-Président exécutif et Directeur d’EMP Africa (private equity).

                      - Jacques Loehr, Genève.
                      Directeur général de BNP Paribas – Sifida (financement de négoce, marché émergents)

                      - Gérard Mangoua, Abidjan.
                      Président Directeur Général de Laborex (industrie pharmaceutique).

                      - Cyrille Nkontchou, Johannesburg.
                      Fondateur et directeur général de LiquidAfica.

                      - Carole Ramella, Paris
                      Senior Associate chez Duff & Phelps, société internationale de conseil et d’audit financier.

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