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Le mythique festival panafricain revient à Alger

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  • Le mythique festival panafricain revient à Alger

    Outre le festival prévu en juillet 2009, l’Algérie construira le « Grand Musée d’Afrique » et un institut culturel panafricain. La réunion d’Alger des ministres africains de la culture a convenu également d’un soutien à la tenue à Dakar du festival mondial des arts nègres.

    La deuxième conférence de l’Union africaine des ministres de la Culture, qui s’est tenue à l’hôtel Hilton d’Alger du 19 au 23 octobre dernier, a définitivement entériné ces deux grands projets. Ils avaient été proposés par la ministre algérienne de la culture, Khalida Toumi, lors de la première conférence du genre qui s’était tenue à Nairobi en 2005. Ces initiatives, ainsi qu’un projet de création d’un institut culturel panafricain, avaient été bien accueillies par les conférenciers, à charge pour l’Algérie de leur donner un contenu et de convaincre de leur faisabilité. Ce défi a été relevé puisque les préparatifs du deuxième festival culturel panafricain seront terminés fin décembre. D’ici là, Alger dépêchera à travers le continent des émissaires auprès des institutions et des artistes pour confirmer le type et le niveau de participation.

    Un musée sur les apports de l’Afrique

    Le programme, quasiment finalisé, n’est pas encore publié, mais on annonce d’ores et déjà qu’Archie Shepp, Souleimane Ramdane et Manu Dibango seront de la fête, tandis que la chorégraphie du spectacle d’ouverture sera confiée au franco-algérien Kamel Ouali. Une anthologie du premier festival panafricain d’Alger en 1969 sera éditée à l’occasion de cet évènement continental, qui se déroulera du 5 au 20 juillet, et pour lequel l’Algérie a prévu l’édification d’un village au bord de la mer Méditerranée.

    Une certitude : l’Algérie réactive avec conviction et force sa profondeur africaine.

    Rien n’a encore été révélé sur le lieu précis ou sera implanté le « Grand Musée d’Afrique ». Les experts ont suggéré à l’Algérie que « l’espace prévu pour l’édification de ce musée soit conçu dans une configuration qui reproduit la carte de l’Afrique ». Ils ont recommandé que ce musée, « qui ne saurait être un musée des masques ou de statuettes africaines », soit pluridisciplinaire et porte sur les réalisations africaines (inventions, innovations, créations) qui participent à l’effort de la civilisation mondiale « la plus humaine ».

    Quant au projet d’institut culturel panafricain, la deuxième conférence ministérielle a demandé que l’étude de faisabilité soit approfondie par la Commission de l’Union africaine en collaboration avec le gouvernement algérien et les autres Etats membres, avant sa validation finale par une réunion d’experts. En tout cas, la ministre Khalida Toumi, soutenue par son gouvernement, est déterminée à y travailler pour le faire aboutir.


    L’Afrique soutient Farouk Hosni

    Un autre évènement est en préparation au Sénégal, pour la fin décembre 2009. C’est le festival mondial des arts nègres avec le soutien de l’Union africaine. Celle çi aura, par ailleurs, à se prononcer sur la proposition des ministres africains de la culture de parrainer, sur une suggestion libyenne, la candidature de leur pair égyptien, Farouk Hosni, à la succession de l’actuel directeur général de l’UNESCO, M. Koïchiro Matsuura.

    En attendant, les regards seront braqués sur l’Algérie. Pour tenir ses engagements, l’Etat puisera dans ses fonds. Sans préjuger des retombées économiques que pourrait éventuellement engendrer cette dynamique culturelle, il a prévu une enveloppe de 5 milliards de dinars (75 millions de dollars) pour le festival panafricain de juillet 2009. Une certitude : l’Algérie réactive avec conviction et force sa profondeur africaine. Outre ces trois grands projets, elle s’est engagée à mettre à la disposition de ses pairs de l’Union africaine son expertise juridique et organisationnelle en matière de protection des droits d’auteur. C’est un début de réponse aux légitimes attentes des artistes qui souffrent de la piraterie en Afrique, notamment dans le domaine musical.

    Par Ali Bey, Alger

    © Copyright Les Afriques

  • #2
    Espérons que l'Histoire ( je parle pour le musée) sera laissée aux mains des historiens et qu'ils auront toute latitude pour dire la vérité même si elle n'est pas conforme à ce que l'État aurait souhaité

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