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Le mouton de l’Aïd… sans sacrifice

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  • Le mouton de l’Aïd… sans sacrifice

    A un mois de l’Aïd El-Adha, synonyme pour beaucoup de pères de familles d’achat de mouton du sacrifice, les supputations vont bon train et chacun y va de sa propre version sur le cours du marché des ovins. Si beaucoup estiment qu’en raison d’une pluviométrie clémente, les éleveurs feront de la surenchère et feront grimper les prix, d’autres, en revanche, avancent que ces thèses sont développées chaque année et que les prix seront «plus ou moins abordables». Pour plus de visibilité et de la tendance du marché des ovins, l’émission «l’invité de la chaîne III» de la radio nationale, dans sa nouvelle version, a fait intervenir, hier, le président de la Chambre nationale de l’agriculture, Mohamed Cherif Ould Elhoucine. A une question de notre consœur sur la menace qui pourrait peser sur le cheptel national, avoisinant les 20 millions de têtes, de disparition en raison du rétrécissement des terrains de pâturage et de la peste ovine qui pourrait contaminer le cheptel de l’ouest du pays, Ould El Houcine a tenu à préciser que «le cheptel n’est nullement menacé de disparition, ni par les effets de la sécheresse ni pas la peste ovine qui sévit du côté du Maroc et non en Algérie. La situation n’est pas aussi dramatique et les importantes pluies qui se sont abattues sur l’ensemble des wilayas steppiques augurent de bonnes perspectives. A cela s’ajoutent les différentes mesures prises par les pouvoirs publics allant dans le sens du soutien des éleveurs, tels leur approvisionnement en orge et la suppression de la TVA pour les intrants dans l’aliment de cheptel, une mesure prise dans le cadre de la loi de Finances complémentaire 2008». En plus, d’autres décisions ont été prises à l’instar de l’ouverture des mises en défense dans les zones steppiques pour permettre aux éleveurs d’avoir plus d’espaces de pâturage, les ouvertures des forêts et des tranchées, l’importation de l’orge comme complément d’alimentation nécessaire pour la survie du cheptel reproducteur. En matière de mécanismes de régulation, le président de la CNA précise que le ministère de l’Agriculture a mis en place une série de mécanismes de régulation du marché des viandes et qui n’attend que le feu vert du gouvernement. Il vise au même titre que pour la pomme de terre, dans le cadre du Sypralac, d’une part au délestage du cheptel, l’abattre et le mettre sous froid et de l’autre pour mettre à la disposition du consommateur de la viande à des prix relativement abordables. Au sujet des prix actuels qui restent toujours élevés, M. Ould El Houcine répond que cela est dû au fait que la suppression de la TVA pour les inputs, inscrite au titre de la loi de Finances complémentaire 2008, n’est, inexplicablement, pas appliquée. Cette défaillance, devait préciser l’intervenant, est observée aussi bien chez les opérateurs privés que leurs homologues du public. «Si la mesure a été accueillie favorablement par les éleveurs, malheureusement, son application tarde à venir et les importateurs continuent d’imposer leur diktat pour amasser des profits optimaux». A ce titre, devait illustrer, M. Ould El Houcine, «j’ai sous les yeux une facture de l’ONAB centre qui taxe encore le prix des aliments avec une TVA de 17%». Dans ce cadre, la CNA a saisi les ministères de l’Agriculture et des Finances sur cette dérive et des mesures foudroyantes sont attendues à l’encontre des contrevenants, devait préciser le président de la CNA. Et de s’interroger sur les raisons de ces prix élevés en dépit d’une accalmie constatée au niveau du marché mondial des matières premières (soja et maïs), utilisées dans la production de l’alimentation. Ces cours ont même diminué. Concernant la mise à la disposition des éleveurs de l’orge importée, l’intervenant a précisé que près 600.000 quintaux ont été distribués au profit du cheptel reproducteur. Abordant la question de l’importation des viandes dont la facture est estimée à 120 millions d’euros, pour une quantité de près de 60.000 tonnes par an, M. Ould El Houcine estime que l’importation ne pourrait avoir aucun effet sur le secteur de l’élevage. Concernant les prix du mouton du sacrifice, le président de la CNA reste optimiste et situe le prix du kilo entre 650 et 700 dinars pour une bête sur pieds, en confirmant toutefois, que plus il y a de l’alimentation, plus les prix sont élevés. Ils font de la rétention. Mais, pour cette année, il y a suffisamment de cheptel à mettre sur le marché.

    Le Financier

  • #2
    c la même chanson chaque année. moi , je ne me pose pas de question. la veille de l'aïd je vais au marché le plus proche et j'achète. c pas l'achat d'un mouton pour une occasion sacrée qu'on fête une fois par an qui va ruiner mon budget.

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    • #3
      et ben figure toi Mr salek que des millions ne seront pas capables d'avoir la somme suffisante pour s'offrir ce sacrifice, certains s'endetterons, d'autres vont demander assistance et la majorité cachera son désarroi par fierté.

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      • #4
        certains s'endetterons, d'autres vont demander assistance et la majorité cachera son désarroi par fierté.
        tu as, achète ; tu n'as pas les moyens abstient toi!
        Mr NOUBAT

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        • #5
          et tu vois que c'est normal qu'un pays dont le PNB est de 140 Milliards $, qui a 200 Milliards $ de réserves dans les banques étrangères, des millions de ces citoyens n'ont pas de quoi sacrifier un mouton, je parle des gens qui travaillent et perçoivent un salaire.

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