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Pour ramener sa participation à 51% : Des projets avec Sonatrach seront renégociés
Par Yasmine Idjer Cette mesure entre dans le cadre de la décision du gouvernement de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers. M. Khelil a souligné que les contrats conclus avec ses différents partenaires ne sont pas concernés.
Par Yasmine Idjer Cette mesure entre dans le cadre de la décision du gouvernement de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers. M. Khelil a souligné que les contrats conclus avec ses différents partenaires ne sont pas concernés. Plusieurs autres projets seront en revanche touchés par cette nouvelle approche de l’exécutif, a précisé le ministre. Il en est ainsi de l’usine d’aluminium de Beni Saf avec des Emiratis, a-t-il ajouté. Il a signalé dans ce sillage que les investissements engagés dans le secteur des hydrocarbures sont maintenus par les associés de Sonatrach. Il a annoncé en outre que l’ouverture des offres financières des 16 blocs d’exploration se fera le 13 décembre prochain. Le ministre a, en outre, fait savoir que la décision de l’arbitrage international concernant le contentieux sur les prix du gaz opposant l’Algérie à l’Espagne sera rendu en été 2009, alors que la décision sur le contentieux de Gassi Touil qui oppose Sonatrach aux deux entreprises espagnoles Repsol et Gas Natural sera connu début 2009. Par ailleurs, M. Khelil qui occupe actuellement la tête de l’Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) n’a pas exclu une nouvelle réduction de la production de l’OPEP s’il s’avère que sa dernière décision n’a pas eu l’impact escompté sur les cours du baril de pétrole. Cette nouvelle baisse de l’offre interviendrait avant la prochaine réunion de l’organisation à Oran le 17 décembre si les prix restent au-dessous du seuil des 70 dollars, a-t-il précisé. Le marché pétrolier se caractérise actuellement par «une tendance baissière pour 2008 et 2009», un «renforcement du dollar», un niveau «relativement élevé de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des stocks commerciaux d’un niveau acceptable», a indiqué M. Khelil pour qui, les pays industrialisés sont entrés «en phase de récession en raison de la crise financière qui les affaiblit et qui devrait se poursuivre en 2009», entraînant «une forte contraction de la demande pétrolière». «Le repli des cours du brut est le résultat de cette situation», a-t-il ajouté, estimant que l’Opep devait «ajuster sa production». Cette décision est tributaire de l’approbation de l’ensemble des membres de l’OPEP, a-t-il toutefois nuancé. «Nous avons toujours dit que notre objectif c’est un baril entre 70 et 90 dollars. Si le baril n’atteint pas ce niveau il y aura probablement une autre réduction. Mais il faut un consensus entre douze membres (de l’Opep). Et chacun à des intérêts», a dit M. Khelil en substance. Le ministre semble cependant gagné par un certain scepticisme quant à la mise en œuvre de ces décisions accablants tour à tour des membres de l’OPEP ainsi que des pays producteurs non membres qui selon lui ne veulent pas s’impliquer dans la régulation du marché. «On peut toujours discuter d’une autre baisse mais est-ce qu’il y aura un consensus, je ne peux pas le dire maintenant. On doit attendre les informations que nous allons avoir d’ici un mois pour voir ce qui va arriver», a-t-il déclaré à ce propos. Pour étayer ses dires, il fera remarquer que jusqu’à ce jour, seuls l’Algérie, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Nigeria et l’Iran ont notifié la réduction de leur production en application de la décision de l’Opep. «Le Mexique n’a pas répondu à la demande de l’Opep (de réduire sa production), alors que la Russie a indiqué qu’elle avait ses priorités qui l’empêcheraient de baisser sa production’’, a-t-il indiqué encore. L’attitude de ces producteurs pose la problématique de l’influence de l’OPEP sur le marché étant donné que les investisseurs ont fini par ne plus donner trop de crédits aux décisions de celle-ci, a-t-il déploré. Concernant le brut algérien ‘’Sahara Blend’’, son prix moyen a été de 108,28 dollars entre janvier et octobre 2008 contre 71,13 dollars durant la même période en 2007, a-t-il mentionné. M. Khelil a espéré dans ce sens que la réunion du G20 prévue le 15 novembre à Washington (réunion regroupant des pays industrialisés et émergents pour tenter d’enrayer la crise financière) aboutisse à un redémarrage de la croissance mondiale qui devrait être de 2,2% en 2009 contre les 3% prévus initialement par le FMI. Le conférencier a annoncé à cette occasion qu’une réunion des ministres de l’Energie des pays arabes membres de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) se tiendra le 29 novembre au Caire en marge de la réunion de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep. Cette réunion aura pour objet de discuter de la situation du marché pétrolier international. Les pays arabes membres de l’Opep sont: l’Algérie, le Koweït, la Libye, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Irak. M.Khelil a signifié dans la foulée que les conditions ne sont pas réunies pour la création d’une Opep du gaz. La compagnie pétrolière nationale Sonatrach va revoir les contrats non encore finalisés où il était prévu qu’elle détienne moins de 51% dans le capital, a indiqué hier le ministre de l’énergie et des mines Chakib Khelil lors d’une conférence débat d’El Moudjahid.
Le Financier
Par Yasmine Idjer Cette mesure entre dans le cadre de la décision du gouvernement de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers. M. Khelil a souligné que les contrats conclus avec ses différents partenaires ne sont pas concernés.
Par Yasmine Idjer Cette mesure entre dans le cadre de la décision du gouvernement de participer à hauteur de 51% dans les futurs investissements étrangers. M. Khelil a souligné que les contrats conclus avec ses différents partenaires ne sont pas concernés. Plusieurs autres projets seront en revanche touchés par cette nouvelle approche de l’exécutif, a précisé le ministre. Il en est ainsi de l’usine d’aluminium de Beni Saf avec des Emiratis, a-t-il ajouté. Il a signalé dans ce sillage que les investissements engagés dans le secteur des hydrocarbures sont maintenus par les associés de Sonatrach. Il a annoncé en outre que l’ouverture des offres financières des 16 blocs d’exploration se fera le 13 décembre prochain. Le ministre a, en outre, fait savoir que la décision de l’arbitrage international concernant le contentieux sur les prix du gaz opposant l’Algérie à l’Espagne sera rendu en été 2009, alors que la décision sur le contentieux de Gassi Touil qui oppose Sonatrach aux deux entreprises espagnoles Repsol et Gas Natural sera connu début 2009. Par ailleurs, M. Khelil qui occupe actuellement la tête de l’Organisation des pays exportateurs de pétroles (OPEP) n’a pas exclu une nouvelle réduction de la production de l’OPEP s’il s’avère que sa dernière décision n’a pas eu l’impact escompté sur les cours du baril de pétrole. Cette nouvelle baisse de l’offre interviendrait avant la prochaine réunion de l’organisation à Oran le 17 décembre si les prix restent au-dessous du seuil des 70 dollars, a-t-il précisé. Le marché pétrolier se caractérise actuellement par «une tendance baissière pour 2008 et 2009», un «renforcement du dollar», un niveau «relativement élevé de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et des stocks commerciaux d’un niveau acceptable», a indiqué M. Khelil pour qui, les pays industrialisés sont entrés «en phase de récession en raison de la crise financière qui les affaiblit et qui devrait se poursuivre en 2009», entraînant «une forte contraction de la demande pétrolière». «Le repli des cours du brut est le résultat de cette situation», a-t-il ajouté, estimant que l’Opep devait «ajuster sa production». Cette décision est tributaire de l’approbation de l’ensemble des membres de l’OPEP, a-t-il toutefois nuancé. «Nous avons toujours dit que notre objectif c’est un baril entre 70 et 90 dollars. Si le baril n’atteint pas ce niveau il y aura probablement une autre réduction. Mais il faut un consensus entre douze membres (de l’Opep). Et chacun à des intérêts», a dit M. Khelil en substance. Le ministre semble cependant gagné par un certain scepticisme quant à la mise en œuvre de ces décisions accablants tour à tour des membres de l’OPEP ainsi que des pays producteurs non membres qui selon lui ne veulent pas s’impliquer dans la régulation du marché. «On peut toujours discuter d’une autre baisse mais est-ce qu’il y aura un consensus, je ne peux pas le dire maintenant. On doit attendre les informations que nous allons avoir d’ici un mois pour voir ce qui va arriver», a-t-il déclaré à ce propos. Pour étayer ses dires, il fera remarquer que jusqu’à ce jour, seuls l’Algérie, les Emirats arabes unis, le Koweït, le Nigeria et l’Iran ont notifié la réduction de leur production en application de la décision de l’Opep. «Le Mexique n’a pas répondu à la demande de l’Opep (de réduire sa production), alors que la Russie a indiqué qu’elle avait ses priorités qui l’empêcheraient de baisser sa production’’, a-t-il indiqué encore. L’attitude de ces producteurs pose la problématique de l’influence de l’OPEP sur le marché étant donné que les investisseurs ont fini par ne plus donner trop de crédits aux décisions de celle-ci, a-t-il déploré. Concernant le brut algérien ‘’Sahara Blend’’, son prix moyen a été de 108,28 dollars entre janvier et octobre 2008 contre 71,13 dollars durant la même période en 2007, a-t-il mentionné. M. Khelil a espéré dans ce sens que la réunion du G20 prévue le 15 novembre à Washington (réunion regroupant des pays industrialisés et émergents pour tenter d’enrayer la crise financière) aboutisse à un redémarrage de la croissance mondiale qui devrait être de 2,2% en 2009 contre les 3% prévus initialement par le FMI. Le conférencier a annoncé à cette occasion qu’une réunion des ministres de l’Energie des pays arabes membres de l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) se tiendra le 29 novembre au Caire en marge de la réunion de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (Opaep. Cette réunion aura pour objet de discuter de la situation du marché pétrolier international. Les pays arabes membres de l’Opep sont: l’Algérie, le Koweït, la Libye, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l’Irak. M.Khelil a signifié dans la foulée que les conditions ne sont pas réunies pour la création d’une Opep du gaz. La compagnie pétrolière nationale Sonatrach va revoir les contrats non encore finalisés où il était prévu qu’elle détienne moins de 51% dans le capital, a indiqué hier le ministre de l’énergie et des mines Chakib Khelil lors d’une conférence débat d’El Moudjahid.
Le Financier
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