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La Libye accueillira la plaque tournante énergétique principale de l'Afrique du Nord
Gulf Finance House (GFH), une des principales banques islamiques du Golfe, a annoncé dimanche le lancement d'un projet immobilier d'affaires en Libye, pour un coût de 5 milliards de dollars.
La "Cité de l'énergie" sera édifiée sur 600 hectares sur la côte ouest de la Libye, dans la région de Sabratha à 80 km Tripoli, a indiqué le président de la GFH, Issam Janahi, au cours d'une conférence de presse à Tripoli.
Le projet, déjà annoncé en février dernier, est financé à hauteur de 60% par la GFH, basée à Bahreïn, et à 40% par le Fonds libyen de développement économique et social à travers une société mixte, a précisé M. Janahi.
"Toutes les études nécessaires ont été achevées" et le premier coup de pioche de ce projet doit être donné en début de l'année 2009. Les travaux devraient durer de trois à cinq ans, a-t-il ajouté.
M. Janahi a souligné l'importance de ce "projet régional" dans l'amélioration du climat des affaires en Libye, affirmant que sa banque avait déjà financé des cités de l'énergie au Qatar et en Inde, et envisage de construire une autre au Kazakhstan.
La première étape du projet devrait durer 18 mois et portera sur la préparation de l'infrastructure pour un coût de 400 millions de dollars. "La banque oeuvre actuellement pour mobiliser d'autres fonds", a indiqué M. Janahi.
Cette "cité intelligente" comprendra des immeubles résidentiels et de bureaux, des unités hôtelières ainsi que des centres commerciaux et culturels, "tout en respectant l'environnement et les caractéristiques du littoral libyen", a souligné le président du Fonds libyen, Hamed Al-Hadhiri.
La Libye, qui attise depuis quelques années les convoitises des géants pétroliers et gaziers mondiaux, manque cruellement d'infrastructures d'accueil et de services pour les entreprises étrangères.
Troisième producteur africain de pétrole, avec près de 2 millions de barils par jour, la Libye souhaite attirer les investisseurs étrangers, notamment dans le domaine de l'énergie, afin de l'aider à atteindre son objectif de produire 3 millions de barils par jour en 2013, a déclaré M. Al-Hadhiri.
AFP
Gulf Finance House (GFH), une des principales banques islamiques du Golfe, a annoncé dimanche le lancement d'un projet immobilier d'affaires en Libye, pour un coût de 5 milliards de dollars.
La "Cité de l'énergie" sera édifiée sur 600 hectares sur la côte ouest de la Libye, dans la région de Sabratha à 80 km Tripoli, a indiqué le président de la GFH, Issam Janahi, au cours d'une conférence de presse à Tripoli.
Le projet, déjà annoncé en février dernier, est financé à hauteur de 60% par la GFH, basée à Bahreïn, et à 40% par le Fonds libyen de développement économique et social à travers une société mixte, a précisé M. Janahi.
"Toutes les études nécessaires ont été achevées" et le premier coup de pioche de ce projet doit être donné en début de l'année 2009. Les travaux devraient durer de trois à cinq ans, a-t-il ajouté.
M. Janahi a souligné l'importance de ce "projet régional" dans l'amélioration du climat des affaires en Libye, affirmant que sa banque avait déjà financé des cités de l'énergie au Qatar et en Inde, et envisage de construire une autre au Kazakhstan.
La première étape du projet devrait durer 18 mois et portera sur la préparation de l'infrastructure pour un coût de 400 millions de dollars. "La banque oeuvre actuellement pour mobiliser d'autres fonds", a indiqué M. Janahi.
Cette "cité intelligente" comprendra des immeubles résidentiels et de bureaux, des unités hôtelières ainsi que des centres commerciaux et culturels, "tout en respectant l'environnement et les caractéristiques du littoral libyen", a souligné le président du Fonds libyen, Hamed Al-Hadhiri.
La Libye, qui attise depuis quelques années les convoitises des géants pétroliers et gaziers mondiaux, manque cruellement d'infrastructures d'accueil et de services pour les entreprises étrangères.
Troisième producteur africain de pétrole, avec près de 2 millions de barils par jour, la Libye souhaite attirer les investisseurs étrangers, notamment dans le domaine de l'énergie, afin de l'aider à atteindre son objectif de produire 3 millions de barils par jour en 2013, a déclaré M. Al-Hadhiri.
AFP