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Anniversaire du décès d’Arafat : Commémoration sur fond de divisions

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  • Anniversaire du décès d’Arafat : Commémoration sur fond de divisions

    Des milliers de Palestiniens ont marqué mardi en Cisjordanie le quatrième anniversaire de la mort de leur chef historique Yasser Arafat, symbole de leur unité, alors qu’ils sont plus que jamais divisés.

    La foule a afflué à la Mouqataa, le quartier général de l’Autorité palestinienne à Ramallah, pour participer à la commémoration lors de laquelle le président Mahmoud Abbas s’en est pris avec virulence aux islamistes du Hamas qui l’ont violemment délogé du pouvoir à Ghaza. Il a ainsi accusé le Hamas d’avoir délibérément saboté un dialogue interpalestinien qui était censé se tenir dimanche au Caire pour mettre fin aux divisions. «Ils ont raté cette opportunité et je parle là de la direction du Hamas», a-t-il dit. Il a accusé le Hamas d’avoir invoqué «de faux prétextes» pour boycotter le dialogue du Caire, répétant que ses services ne détenaient pas de prisonniers pour leurs opinions politiques comme le mouvement islamiste l’en accuse mais des personnes portant des armes illégalement ou collectant des fonds sans autorisation. Il a également affirmé que le Hamas avait empêché «sous la menace des armes» la tenue de commémorations pour marquer la mort d’Arafat à Ghaza. M. Abbas a rappelé que son Autorité continuait, en dépit du «putsch» du Hamas, de verser les salaires de quelque 77.000 fonctionnaires de Ghaza. «Quant aux autres, ils font venir de l’argent, des armes et des drogues par les tunnels (creusés sous la frontière avec l’Egypte) et en font le commerce», a-t-il ajouté en se référant toujours au Hamas. Mettant au défi le mouvement islamiste d’accepter la tenue d’«élections ou d’un référendum» dans les territoires pour sortir de la crise, il a appelé la Ligue arabe à «désigner clairement la partie qui a entravé le dialogue». Le Hamas a décidé à la dernière minute de boycotter le dialogue parrainé par l’Egypte en accusant M. Abbas de refuser de libérer plus de 500 de ses activistes détenus, selon le mouvement islamiste, par ses services en Cisjordanie. Aucune cérémonie à la mémoire d’Arafat n’a eu lieu à Ghaza. Un comité palestinien qui devait y organiser des célébrations pour marquer l’occasion a accusé lundi le Hamas de l’en avoir empêché. L’année dernière, huit Palestiniens avaient été tués et 130 blessés par la police du Hamas, qui avait ouvert le feu sur des manifestants à Ghaza après un rassemblement monstre à la mémoire d’Arafat.

    Ce mardi à Ramallah, les milliers de Palestiniens présents, venus de différentes villes de Cisjordanie, ont brandi des drapeaux palestiniens et des bannières du Fatah, le parti fondé par Arafat. M. Abbas a déposé une gerbe de fleurs sur la tombe du chef historique palestinien, dans l’enceinte du QG, au début d’une cérémonie retransmise en direct par la télévision officielle palestinienne. Toute la matinée, cette dernière a diffusé des chants à la gloire d’Arafat. Nayef Harbiyat, 83 ans, avait fait le trajet depuis Dhahiriya, une ville à l’autre bout de la Cisjordanie. «Avec chaque année qui passe, on réalise à quel point cet homme (Arafat) était le protecteur de ce peuple.

    Quatre ans après sa mort, nous vivons des divisions insurmontables», a-t-il regretté. «La disparition d’Arafat est la principale cause des divisions entre la Cisjordanie et Ghaza. Si Arafat avait été en vie, cela ne se serait jamais produit», a renchéri Maan Ahmad, un lycéen de 16 ans qui a fait l’école buissonnière pour venir de Tulkarem, dans le nord du territoire.Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004 à l’âge de 75 ans dans un hôpital de la région parisienne, a été enterré dans la cour de la Mouqataa, où se dresse un mémorial qui lui est dédié. Les causes exactes de sa mort demeurent mystérieuses, plusieurs responsables palestiniens ayant accusé Israël de l’avoir empoisonné, ce que l’Etat hébreu dément.

    - MidiLibre

  • #2
    Yasser Arafat a-t-il été assassiné ?

    Voici vingt-cinq mois que Yasser Arafat, président de l’Autorité palestinienne et de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), est décédé, pour des raisons que les médecins français qui l’ont traité dans la phase finale de sa maladie n’ont pas complètement réussi à expliquer. Si bien que deux questions essentielles se posent : s’il ne s’agissait pas d’une mort naturelle, par quel moyen a-t-il été assassiné, et qui en est responsable ?

    La première de ces énigmes reste sans réponse. En revanche, la seconde n’en est plus vraiment une, grâce à... l’ami et admirateur le plus fidèle, et peut-être le plus intime, du général Ariel Sharon depuis un demi-siècle : le journaliste israélien (de droite) Uri Dan.

    Les Palestiniens n’ont jamais douté que le premier ministre Sharon avait tué leur leader. N’avait-il pas affiché à plusieurs reprises sa volonté de liquider le dirigeant palestinien ? Ne l’avait-il pas comparé à Hitler ? Mais Dan va bien plus loin. Une semaine avant la mort d’Arafat, le 4 novembre 2004, il racontait déjà dans le quotidien Maariv que, le 14 avril précédent, M. Sharon avait annoncé au président George W. Bush, à la Maison Blanche, qu’il ne se considérait plus comme tenu par la promesse faite trois ans auparavant, en mars 2001, de ne pas toucher à Arafat (1).

    Dans un livre récemment publié (2), il suggère ouvertement que son ami a fait liquider le raïs. « A peine Sharon a-t-il retrouvé des coudées franches à la suite de l’entrevue du 14 avril 2004 avec le président Bush que l’état de santé d’Arafat se détériore. Transporté à l’hôpital militaire Percy, à Clamart, en octobre, il y décède le 11 novembre. Il ne reviendra à Ramallah que pour y être enterré » (p. 403). Et de mettre les points sur les « i » : « Mon article pour Maariv commence par ces termes : Ariel Sharon figurera dans les livres d’histoire comme celui qui a liquidé Arafat sans le tuer. » Ces trois derniers mots font-ils allusion à la méthode utilisée ?

    La liquidation d’un président démocratiquement élu nécessitait l’accord au moins tacite du président américain. Or Dan révèle que M. Bush resta impassible lorsqu’il entendit les propos de M. Sharon sur ses intentions à l’égard d’Arafat. « Sans donner à Sharon le feu vert pour liquider Arafat, écrit-il, il ne chercha pas non plus à lui imposer de nouveaux engagements » (p. 401).

    Encore un détail significatif. Le temps passe, et Dan demande au premier ministre israélien pourquoi il ne fait rien au sujet d’Arafat : « On ne tue pas Arafat, on ne l’expulse pas. Il jouit donc d’une immunité absolue ? » « Laisse-moi régler les choses à ma manière ! », répond le général. Et Dan d’ajouter : « Chose inhabituelle entre nous, il a brusquement mis fin à notre conversation » (p. 403).

    Amnon Kapeliouk.

    Le Monde diplomatique

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    • #3
      Assassinat d’Arafat :

      Assassinat d’Arafat : Les aveux de Sharon

      Uri Dan, journaliste, écrivain et réalisateur israélien, était un ami intime de Ariel Sharon. Il venait de publier un livre qui s’intitule : Ariel Sharon. Entretiens intimes avec Uri Dan.
      Dans ce livre, il révèle le contenu d’une conversation téléphonique entre Ariel Sharon et le président américain. Dans cet entretien, qui eu lieu le 14 avril 2004, Sharon informe Bush qu’il ne se sentait plus tenu par la promesse qu’il lui avait faite en mars 2001 de ne pas toucher à la vie d’Arafat. Bush lui aurait répondu qu’il fallait laisser le destin de Arafat entre les mains de dieu, ce à quoi Sharon avait répondu que parfois, dieu a besoin d’une aide. Devant le silence du président américain Sharon aurait déduit qu’il avait désormais les mains libres pour se débarrasser du président palestinien.
      Uri Dan raconte aussi que Sharon lui a confié que son rêve serait de prendre la tête d’un commando qui prendrait d’assaut la Mouqata, le quartier général de Arafat à Ramallah.

      Dans les pages 402 et 403 de ce livre, On apprend que Sharon ne voulait pas d’une arrestation de Arafat. À Uri Dan, qui lui demandait pourquoi il ne souhaitait pas traduire le président palestinien devant un tribunal, Sharon répond qu’il ne veut pas voir débarquer des avocats du monde entier pour défendre Arafat et qu’il fallait le laisser arranger les choses à sa façon.

      Uri Dan affirme, ensuite, que la santé de Arafat a commencé à se détériorer peu de temps après la conversation téléphonique entre Bush et Sharon le 14 avril 2004.

      Arafat décédera le 11 novembre 2004, à Paris, d’une maladie mystérieuse. Pour les palestiniens, il n’y a pas de doute, leur président aurait été empoisonné par les services secrets israéliens. Ils réclameront, en vain, la constitution d’une commission d’enquête.

      Dans son livre, Uri Dan ne dément pas cette accusation, mais il se contente d’écrire que Sharon restera dans l’histoire comme celui qui a assassiné Arafat sans le tuer !

      On ne saura jamais ce qu’il a voulu dire par cette phrase, Uri Dan vient de mourir d’un cancer le 24 décembre dernier. Quand à l’autre témoin et principal accusé, Ariel Sharon, il gît, toujours, dans un comma depuis janvier 2006.


      Sindibad

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