Apeine remise des scandales des aliments pour chiens et chats, du dentifrice, des poissons d’élevage et des pneus défectueux, la Chine va peut-être devoir ajouter un nouveau titre à son triste palmarès : des batteries de téléphones portables explosives. Les autorités de réglementation de la province du Guandong, l’un des plus grands pôles mondiaux de production d’électronique, ont reconnu cette semaine que certaines batteries de portables, destinées à des modèles Motorola et Nokia, avaient échoué aux tests de sécurité. Dans certaines conditions, elles ont tendance à exploser.
Ces batteries auraient été fabriquées par Motorola, ainsi que par l’usine Sanyo de Pékin, puis distribuées par des sociétés établies dans la province du Guangdong, près de Hong Kong – l’une des plus grandes régions exportatrices du pays.
On ignore si certaines de ces batteries non conformes et dangereuses ont été exportées. La veille du jour où les autorités ont lancé leur mise en garde, on apprenait dans les médias officiels qu’en juin, dans l’ouest de la Chine, un jeune homme de 22 ans avait été tué par l’explosion du portable Motorola qu’il avait dans la poche de sa chemise. L’homme était soudeur, ce qui expliquerait l’explosion.
Motorola et Nokia – deux des plus grands fabricants mondiaux de téléphones portables – ont aussitôt nié le moindre lien avec les distributeurs des batteries incriminées. “Les batteries testées n’étaient pas des modèles Motorola, c’étaient des contrefaçons”, assure Yang Boning, porte-parole de Motorala à Pékin. “Ces sociétés ne sont pas nos fournisseurs.”
Des dirigeants de Nokia affirment qu’ils enquêtent sur cette affaire. Ils cherchent à déterminer si de telles batteries peuvent équiper des téléphones Nokia. La société finlandaise soutient qu’elle n’a pas fabriqué de batteries en Chine et qu’elle n’avait aucune relation commerciale avec les distributeurs chinois mis en cause. Motorola et Nokia sont néanmoins très préoccupés par ces produits non conformes, car ils jouent là leur réputation en Chine, un pays qui compte plus de 40 millions d’utilisateurs de téléphones portables, soit le plus grand nombre d’abonnés de la planète.
Ces batteries auraient été fabriquées par Motorola, ainsi que par l’usine Sanyo de Pékin, puis distribuées par des sociétés établies dans la province du Guangdong, près de Hong Kong – l’une des plus grandes régions exportatrices du pays.
On ignore si certaines de ces batteries non conformes et dangereuses ont été exportées. La veille du jour où les autorités ont lancé leur mise en garde, on apprenait dans les médias officiels qu’en juin, dans l’ouest de la Chine, un jeune homme de 22 ans avait été tué par l’explosion du portable Motorola qu’il avait dans la poche de sa chemise. L’homme était soudeur, ce qui expliquerait l’explosion.
Motorola et Nokia – deux des plus grands fabricants mondiaux de téléphones portables – ont aussitôt nié le moindre lien avec les distributeurs des batteries incriminées. “Les batteries testées n’étaient pas des modèles Motorola, c’étaient des contrefaçons”, assure Yang Boning, porte-parole de Motorala à Pékin. “Ces sociétés ne sont pas nos fournisseurs.”
Des dirigeants de Nokia affirment qu’ils enquêtent sur cette affaire. Ils cherchent à déterminer si de telles batteries peuvent équiper des téléphones Nokia. La société finlandaise soutient qu’elle n’a pas fabriqué de batteries en Chine et qu’elle n’avait aucune relation commerciale avec les distributeurs chinois mis en cause. Motorola et Nokia sont néanmoins très préoccupés par ces produits non conformes, car ils jouent là leur réputation en Chine, un pays qui compte plus de 40 millions d’utilisateurs de téléphones portables, soit le plus grand nombre d’abonnés de la planète.
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